En bref : La thrombolyse préhospitalière dans la prise en charge de l’infarctus du myocarde aigu
Messages clés
Pour ce qui est de l’innocuité, on ne sait pas vraiment de quelle façon se compare la thrombolyse préhospitalière, la thrombolyse tardive ou l’absence de thrombolyse dans la prise en charge de l’infarctus du myocarde aigu.
L’innocuité comparative de la thrombolyse préhospitalière et de la thrombolyse hospitalière dans le traitement de l’infarctus du myocarde aigu reste incertaine.
Les recommandations de cinq guides de pratique fondés sur des données probantes au sujet de thrombolytiques administrés dans le traitement de l’infarctus du myocarde aigu en contexte préhospitalier sont hétérogènes. L’un des guides recommande la fibrinolyse si la prise en charge s’annonce tardive, mais la déconseille si une intervention coronarienne percutanée peut avoir lieu dans les 120 minutes de la première consultation médicale. Un autre guide recommande la fibrinolyse dans les 120 minutes d’un diagnostic électrocardiographique. Un troisième recommande la fibrinolyse préhospitalière si le délai d’arrivée à l’hôpital est plus long que 30 minutes. Un quatrième guide recommande la fibrinolyse préhospitalière seulement s’il n’y a pas de triage et de transport en direction d’un établissement à même de pratiquer une intervention coronarienne percutanée. Enfin, le dernier guide ne recommande pas la fibrinolyse s’il s’agit d’un syndrome coronaire aigu sans susdécalage du segment ST.