Le suivi des enfants et des adolescents après une visite aux urgences en raison d’une tentative de suicide ou d’idées suicidaires

Détails

Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique des interventions de contact et de suivi actifs offertes aux enfants et aux adolescents qui se retrouvent aux urgences en raison d'une tentative de suicide ou d'idées suicidaires?
  2. Quelle est l'efficacité clinique de différentes durées de soins de suivi chez les enfants et les adolescents s'étant présentés aux urgences en raison d'une tentative de suicide ou d'idées suicidaires?
  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du moment et des modalités des soins de suivi offerts aux enfants et aux adolescents qui se présentent aux urgences en raison d'une tentative de suicide ou d'idées suicidaires, et du type de professionnels de la santé qui participent à ces soins?

Messages clés

Le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les jeunes au Canada. Sachant que de 10 % à 15 % des personnes qui se retrouvent aux urgences en raison d'une tentative de suicide feront une nouvelle tentative dans les 12 mois suivant leur congé, il est important de déterminer quelles interventions sont efficaces pour prévenir les gestes autodestructeurs au cours de cette période.

Après une visite aux urgences pour une tentative de suicide, les patients font souvent l'objet de soins de suivi actif; en revanche, on ignore quel type d'interventions (p. ex. messages texte, visites à domicile) ou quel moment (p. ex. 24 heures, dans les 72 heures suivant le congé) ont la meilleure efficacité pour prévenir les gestes autodestructeurs chez les personnes de moins de 18 ans. Cet examen vise à résumer les données probantes sur l'efficacité clinique des interventions de contact et de suivi actifs et sur le moment et la durée des soins à offrir aux enfants et aux adolescents (personnes de moins de 18 ans) qui se retrouvent aux urgences en raison d'une tentative de suicide ou d'idées suicidaires.

Chez les enfants et les adolescents qui se retrouvent aux urgences en raison d'une tentative de suicide ou d'idées suicidaires, un suivi par téléphone amorcé dans la semaine suivant la mise en congé pourrait ne pas avoir d'incidence sur le nombre de personnes suivant en totalité leur traitement après la sortie de l'hôpital, le nombre moyen de séances effectuées ou le nombre de suicides. Ce constat repose sur des données probantes tirées de deux revues systématiques, chacune comprenant une recherche originale pertinente pour ce rapport. Les résultats doivent être interprétés à la lumière des petites tailles d'échantillon de ces études (N = 64 et N = 97) et de leur qualité limitée ou incertaine.

Aucune des recherches originales retenues dans les revues systématiques ne fait état des résultats sur la santé mentale (p. ex. dépression, fonctionnement social) ou des éventuels méfaits associés aux interventions.

Nous n'avons trouvé aucune étude répondant aux critères de cet examen et portant sur l'efficacité clinique d'autres méthodes de soins de suivi actif ou d'autres durées de soins de suivi chez les enfants et les adolescents s'étant présentés aux urgences pour une tentative de suicide ou des idées suicidaires.

Nous n'avons pas trouvé de lignes directrices fondées sur des données probantes répondant aux critères de cet examen et formulant des recommandations sur le moment et les modalités des soins de suivi offerts aux enfants et aux adolescents qui se présentent aux urgences en raison d'une tentative de suicide ou d'idées suicidaires, ou encore sur le type de professionnels de la santé qui devraient participer à ces soins./p>

Les documents d'orientation et les lignes directrices portant sur les patients adultes recommandent habituellement un suivi effectué dans les 48 heures, surtout lorsqu'on craint de nouveaux gestes autodestructeurs. Ces documents d'orientations proposent également différentes modalités de suivi durant cette période, comme des appels téléphoniques, des visites et la communication électronique. Étant donné le risque accru et la possible vulnérabilité des enfants et des adolescents ainsi que l'absence de lignes directrices officielles, on devrait envisager des soins de suivis centrés sur la personne dans les 48 heures pour tous les enfants et les adolescents, à l'instar des adultes suscitant une grande inquiétude.

Les programmes de traitement chirurgical de stimulation cérébrale profonde au Canada

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Dans la stimulation cérébrale profonde, des électrodes sont introduites dans le cerveau par chirurgie pour stimuler des zones déterminées. Cette méthode est utilisée principalement chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson ou d’autres troubles de la motricité. De plus, il s’agit d’un traitement en émergence du trouble obsessionnel-compulsif réfractaire, du trouble dépressif majeur et de certains types de douleur.

Tendances dans les dépenses des régimes d’assurance médicaments publics liées à l’amorce du traitement de la maladie de Crohn et de la rectocolite hémorragique par des immunomodulateurs ciblés

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La maladie inflammatoire chronique de l’intestin, une affection gastro-intestinale qui comprend la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse, se maitrise à l’aide de médicaments de diverses classes, notamment des immunomodulateurs ciblés comme des médicaments biologiques ou des petites molécules thérapeutiques.

Les données probantes sur les soins primaires virtuels

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L’accès aux soins de santé est considéré comme un important déterminant social de la santé et un facteur clé des résultats sur la santé. Les soins virtuels pourraient aider à éliminer les obstacles auxquels font face les personnes qui tentent d’obtenir des soins de santé primaires, notamment des soins adaptés à leurs besoins et circonstances uniques. Cependant, les soins virtuels risquent aussi d’exacerber les iniquités d’accès que connaissent déjà certains groupes. C’est pourquoi une observation plus poussée des répercussions possibles des soins virtuels est justifiée.

Les options de rechange aux immunoglobulines dans le traitement des maladies bulleuses auto-immunes

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique des options de rechange aux immunoglobulines intraveineuses (IgIV) par rapport aux IgIV ou à un placébo dans le traitement des maladies bulleuses auto-immunes?
  2. Quelle est l'innocuité des options de rechange aux IgIV par rapport aux IgIV ou à un placébo dans le traitement des maladies bulleuses auto-immunes?
  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet des options de rechange aux IgIV dans le traitement des maladies bulleuses auto-immunes?

Messages clés

  • Nous n'avons pas trouvé de données probantes répondant aux critères d'inclusion de cet examen au sujet de l'efficacité clinique ou de l'innocuité des options de rechange aux immunoglobulines intraveineuses (IgIV) par rapport aux IgIV ou à un placébo dans le traitement de la pemphigoïde bulleuse (PB), du pemphigus vulgaire (PV) ou du pemphigus foliacé (PF).
  • Nous avons trouvé six lignes directrices consensuelles présentant des algorithmes de traitement pour la PB (trois lignes directrices) ou pour la PV et la PF (trois lignes directrices). Toutes les lignes directrices recommandent l'utilisation d'IgIV comme traitement de troisième intention pour les cas réfractaires ou graves.
  • En cas de PB réfractaire ou grave, les options de traitement autres que les IgIV comprennent les anticorps monoclonaux, les immunosuppresseurs, l'immunoadsorption et l'échange plasmatique (trois lignes directrices).
  • En cas de PV ou de PF réfractaire ou grave, les autres options de traitement comprennent les immunosuppresseurs, le dapsone, l'immunoadsorption, l'échange plasmatique et l'administration intermittente de corticostéroïdes (trois lignes directrices).
  • Le corpus de données probantes sur lesquelles reposent ces lignes directrices n'est pas clair; les recommandations doivent donc être interprétées avec précaution.

Cancer de la prostate résistant à la castration au stade métastatique (CPRCm) et surexprimant l'antigène membranaire spécifique de la prostate (PSMA)

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Avis de mise en application

Observations des parties prenantes – Date limite  8 juin 2023
Affichage du rapport provisoire  27 juillet 2023
Rétroaction des parties prenantes - Date limite  3 août 2023
Affichage du rapport final  30 août 2023

La chloroprocaïne et l’anesthésie rachidienne ou péridurale

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique de la chloroprocaïne chez les patients ayant besoin d'une anesthésie rachidienne ou péridurale locale?
  2. Quel est le rapport cout/efficacité de la chloroprocaïne chez les patients ayant besoin d'une anesthésie rachidienne ou péridurale locale?
  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes sur le recours à la chloroprocaïne chez les patients ayant besoin d'une anesthésie rachidienne ou péridurale locale?

Messages clés

Comparativement aux autres anesthésiques locaux, la chloroprocaïne pourrait être associée à un délai d'action égal ou inférieur pour l'amorce du bloc sensoriel et moteur, ainsi qu'à une durée de récupération égale ou inférieure.

Comparativement aux autres anesthésiants locaux, la chloroprocaïne est associée à un délai plus court avant la marche sans aide, la miction indépendante et l'obtention du congé.

La chloroprocaïne pourrait avoir une efficacité clinique égale ou supérieure à celle des autres agents utilisés pour l'anesthésie rachidienne ou péridurale.

Comparativement aux autres anesthésiants locaux, la chloroprocaïne pourrait entrainer des taux plus élevés d'évènements indésirables. Cependant, en raison d'incohérences dans les données probantes, il est difficile de tirer des conclusions fermes à cet égard, et il semble que d'autres recherches soient nécessaires pour guider la prise de décisions.

Nous n'avons pas trouvé de données probantes sur le rapport cout/efficacité de la chloroprocaïne comparativement aux autres anesthésiques locaux, ni de lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours à la chloroprocaïne chez les patients ayant besoin d'une anesthésie rachidienne ou péridurale qui répondent aux critères d'inclusion du présent examen.

Le bévacizumab dans le traitement du cancer de l’ovaire récidivant sensible aux sels de platine

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique du bévacizumab combiné à une chimiothérapie, suivi d'un traitement d'entretien par le bévacizumab, dans la prise en charge du cancer de l'ovaire récidivant sensible aux sels de platine?

Messages clés

D'après les études retenues dans cet examen, il n'est pas possible de déterminer clairement si le bévacizumab combiné à une chimiothérapie prolonge la survie globale comparativement à la chimiothérapie seule (ou combinée à un placébo) dans le traitement du cancer de l'ovaire récidivant sensible aux sels de platine.

La majorité des études retenues dans cet examen montrent que le bévacizumab combiné à une chimiothérapie prolonge la survie sans progression davantage que la chimiothérapie seule (ou combinée à un placébo) dans le traitement du cancer de l'ovaire récidivant sensible aux sels de platine.

La majorité des études retenues dans cet examen montrent que le bévacizumab combiné à une chimiothérapie a des effets bénéfiques sur la réponse au traitement supérieurs à ceux de la chimiothérapie seule (ou combinée à un placébo) dans le traitement du cancer de l'ovaire récidivant sensible aux sels de platine.

Selon un essai clinique randomisé, il n'y aurait pas de différence sur le plan de la qualité de vie et pas de différence nette sur le plan des évènements indésirables signalés entre le bévacizumab combiné à une chimiothérapie et la chimiothérapie seule (ou combinée à un placébo).

Les traitements de remplacement de l’administration d’immunoglobulines dans le syndrome de Guillain-Barré

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique des traitements de remplacement de l'administration d'immunoglobulines par voie intraveineuse (IgIV) par rapport aux IgIV ou à un placébo dans la prise en charge du syndrome de Guillain-Barré?
  2. Quelle est l'innocuité des traitements de remplacement de l'administration d'IgIV par rapport aux IgIV ou à un placébo dans la prise en charge du syndrome de Guillain-Barré?
  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours aux traitements de remplacement de l'administration d'IgIV dans la prise en charge du syndrome de Guillain-Barré?

Messages clés

Le traitement par échange plasmatique pourrait se révéler plus efficace qu'un placébo dans la réduction des scores à l'échelle d'incapacité et dans l'augmentation de la probabilité de diminution de l'incapacité chez les patients atteints du syndrome de Guillain-Barré.

Le traitement par échange plasmatique affiche une efficacité semblable à celle de l'administration d'immunoglobulines par voie intraveineuse (IgIV) sur le plan des résultats associés à l'incapacité dans la prise en charge du syndrome de Guillain-Barré.

Des données probantes limitées, tirées d'une sous-section d'évaluation d'une technologie de la santé, donnent à penser que le profil d'innocuité du traitement par échange plasmatique serait semblable à celui des IgIV.

Un ensemble de lignes directrices fondées sur des données probantes indique que le traitement par échange plasmatique est une des immunothérapies (en remplacement des IgIV) auxquelles on peut recourir chez l'enfant atteint du syndrome de Guillain-Barré, dans le cas où les IgIV sont contrindiquées ou inefficaces. Toutefois, la plupart des données probantes appuyant ce choix portent sur des adultes.

Nous n'avons pas trouvé d'études satisfaisant aux critères d'inclusion de ce rapport qui portent sur le taux de rétablissement, la durée de l'hospitalisation ou le rapport cout/efficacité du traitement par échange plasmatique du syndrome de Guillain-Barré.

Les établissements d’imagerie médicale privés au Canada

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Ce rapport résume des renseignements sur le nombre etl’emplacement des établissements d’imagerie médicale privés au Canada. Il apour objectif de déterminer le nombre et la répartition géographique desétablissements privés acceptant le paiement par des particuliers pour desservices d’imagerie médicale avancée, plus précisément les modalités suivantes :TDM, IRM, TEMP, TEMP-TDM, et TEP-TDM. Comme objectif secondaire, ce rapportcherche également à quantifier le nombre d’établissements appartenant à unechaine.

Messages clés

On compte au Canada au moins 85 établissements privés acceptant le paiement par des particuliers pour des examens d'imagerie médicale avancée (soit TDM, IRM, tomographie par émission monophotonique [TEMP], TEMP et TDM [TEMP-TDM], ou tomographie par émission de positons [TEP] et TDM [TEP-TDM]).

Le Québec est la province où l'on retrouve le plus grand nombre d'établissements privés offrant ce type d'examens; il est suivi de l'Alberta, de la Colombie-Britannique et de l'Ontario.

La plupart de ces établissements se trouvent dans les régions métropolitaines de recensement ou à proximité.

Plus de la moitié des établissements d'imagerie privés appartiennent à une chaine, et ce type de structure est en pleine croissance.

Bien que moins de 10 % de tous les examens de TDM et d'IRM soient réalisés au privé, il s'agit des types d'examens d'imagerie médicale avancée les plus souvent effectués par les établissements privés.