Les modèles de prise en charge de la douleur chronique : analyse de l’environnement

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Au Canada, la douleur chronique touche environ 19 % des adultes et entraine ainsi une importante morbidité physique et psychologique ainsi que des couts substantiels pour le système de santé. L’Agence des médicaments du Canada entreprend une analyse de l’environnement qui servira à guider l’élaboration de stratégies et de programmes visant à répondre aux besoins des gens souffrant de douleur chronique au pays.

Les principaux objectifs sont de :

L'ondansétron chez les patients devant prendre des antiémétiques : efficacité clinique, rapport cout/efficacité et lignes directrices

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Question(s)

  1. Quelle est l’efficacité clinique comparative de l’ondansétron par voie orale et de l’ondansétron par voie intraveineuse?
  2. Quelle est l’efficacité clinique comparative de l’ondansétron et d’autres antiémétiques chez les patients en soins palliatifs?
  3. Quel est le rapport cout/efficacité comparatif de l’ondansétron et d’autres antiémétiques chez les patients en soins palliatifs?
  4. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de l’ondansétron chez les patients en soins palliatifs?

Messages clés

Un essai clinique randomisé mené en double insu laisse croire qu’il n’y auraitaucune différence d’efficacité clinique entrel’ondansétron à 4 mg ou 8 mg en comprimés à dissolution orale et l’ondansétronà 4 mg par voie intraveineuse en ce qui concerne l’incidence globale de lanausée et des vomissements chez les femmes ayant subi une intervention gynécologiquepar laparoscopie non urgente. Cependant, les six premières heures après l’intervention,l’incidence de vomissements étaitstatistiquement inférieure dans le groupe recevant l’ondansétron à 8 mg parvoie orale que dans le groupe recevant l’ondansétron à 4 mg par voieintraveineuse. Il n’y avait pas de différence significative entre lesdifférentes formulations pour ce qui est de l’incidence de la nausée après l’intervention, de la consommation d’analgésiques,du délai avant la prise orale, de la satisfaction globale des patients ou des effetssecondaires. Importante source d’incertitude :les seules données probantes proviennent d’unessai clinique randomisé dont on ignore s’ila la puissance statistique nécessaire pour repérer les différences d’importanceclinique entre les groupes de traitement. De plus, l’étude porte sur des femmesayant subi une intervention gynécologique par laparoscopie non urgente dans unseul centre situé en Inde; on ignore donc si ces résultats peuvent êtregénéralisés aux patients ayant besoin de médication pour la nausée et les vomissementsd’autres étiologies.Nous n’avons pas trouvé de données probantessur l’efficacité clinique ou le rapportcout/efficacité comparatifs de l’ondansétron et d’autresantiémétiques chez les patients en soins palliatifs. De même, nous n’avons pasrepéré de lignes directrices fondées sur des données probantes sur l’utilisation de l’ondansétron dans ce contexte.

L'oxygénothérapie topique dans le traitement de plaie : efficacité clinique, rapport cout/efficacité et lignes directrices

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique de la diffusion continue d'oxygène dans la cicatrisation des plaies comparativement aux soins de plaie usuels?
  2. Quel est le rapport cout/efficacité de la diffusion continue d'oxygène dans la cicatrisation des plaies comparativement aux soins de plaie usuels?
  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours à la diffusion continue d'oxygène dans la cicatrisation des plaies?

Messages clés

Nous avons trouvé trois essaiscliniques randomisés (ECR) et une revuesystématique abordant l’efficacité clinique de la diffusion continue d’oxygène. Lesprincipales sources de données de ce rapport sont deux ECR récents menés endouble insu contre placébo comportantpeu de limites méthodologiques; les deux souffrent toutefois d’un fort tauxd’attrition des patients. Les deux études en arrivent à des constatationscontradictoires, de sorte qu’on ne peut tirer de conclusions fondées sur des donnéesprobantes quant à l’efficacité clinique de la diffusion continue d’oxygène chez lespatients atteints d’ulcères du pied diabétique.Les données probantes limitées tirées de cesétudes indiquent que la population qui serait la plus susceptible de tirerparti de la diffusion continue d’oxygène dansle traitement du pied diabétique n’est pas encore définie. Deux essais cliniques randomisés de petite envergure menés sans insu, dont un repéré dansla revue systématique, font état de bienfaitsassociés à la diffusion continue d’oxygène dans le traitement de l’ulcère du pied diabétique, mais ils comportent tous deux des limitesméthodologiques. Bien qu’il y ait parmi les données probantes repérées un consensus voulant que la diffusion continued’oxygène soit sécuritaire, les données probantes les plus concluantes portent sur les patients atteints d’ulcères du pieddiabétique et de comorbidités limitées. Chez lespatients atteints d’autres types de plaies chroniques, les donnéesprobantes sur l’efficacité de cette méthode sont généralement favorables; toutefois,ces données sont issues de deux séries decas de petite envergure repérées par la revue systématique incluse dans ce rapport. Nous n’avons pas trouvé de donnéesprobantes sur le rapport cout/efficacité de la diffusioncontinue d’oxygène. Le Groupe de travailinternational sur le pied diabétique a publié des lignesdirectrices pertinentes en 2020. Le groupe d’élaborationdes lignes directrices déconseille l’oxygénothérapietopique (catégorie dont la diffusion continue d’oxygène fait partie) comme interventionprincipale ou d’appoint dans le traitement de l’ulcère du pieddiabétique. Il s’agit d’une recommandation faiblereposant sur des données probantes de faible qualité. D’autres études devront êtremenées afin de résoudre l’impasse que créent les données probantes contradictoires repérées dans cet examen. Il faudraégalement d’autres travaux examinant les patients ayant des plaies chroniquesautres que des ulcères du pied diabétique, afinque puisse être menée une évaluation fondée sur des données probantes du rôle éventuel de la diffusion continue d’oxygène dansla cicatrisation des plaies.

Les injecteurs sans aiguille dans l'administration de vaccins : efficacité clinique

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Question(s)

1. Quelle est l’efficacité clinique comparative des vaccins administrés au moyen d’un injecteur sans aiguille et au moyen d’une seringue avec aiguille chez les personnes de tous âges?

Messages clés

​Nous avons répertorié 14 essais cliniques randomisés (ECR) examinant l’efficacité clinique comparative des vaccins administrés au moyen d’un injecteur sans aiguille et au moyen d’une seringue avec aiguille. Cinq portaient sur le vaccin antigrippal, quatre sur le vaccin antipoliomyélitique inactivé, deux sur le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR), un sur le vaccin contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l'hépatite B et les infections à Hib (DTC-HB-Hib), un sur le vaccin contre le virus du papillome humain (VPH) et un sur le vaccin bacille de Calmette-Guérin (BCG). Les essais se penchent sur quatre types d’injecteurs sans aiguille : PharmaJet, Med-Jet H4, Biojector et LectraJet.

En ce qui concerne le vaccin antigrippal, cinq ECR laissent croire que l’administration intradermique par un injecteur sans aiguille produit une réponse immunitaire (séroconversion, séroprotection, niveau d’anticorps) semblable à celle de l’administration intramusculaire par seringue avec aiguille classique. Nous n’avons rien trouvé sur une stratégie visant à réduire la dose à l’aide d’un injecteur sans aiguille.

Pour ce qui est du vaccin antipoliomyélitique inactivé, d’après quatre ECR, comparativement à une dose pleine (0,5 ml) administrée de façon classique par voie intramusculaire, une dose réduite (0,1 ml, soit le cinquième de la dose) administrée par voie intradermique au moyen d’un injecteur sans aiguille produit un taux de séroconversion semblable (réponse initiale et après une dose de rappel), mais un niveau d’anticorps inférieur.

Deux ECR se penchant sur le vaccin ROR indiquent qu’il n’y a pas de différence statistiquement significative entre un injecteur sans aiguille et une seringue avec aiguille (administration sous-cutanée dans les deux cas) en ce qui concerne la réponse immunitaire (taux de séroconversion, niveau d’anticorps).

En ce qui concerne le vaccin DTC-HB-Hib, le vaccin contre le VPH et le vaccin BCG, la réponse immunitaire (taux de séroconversion ou de séroprotection, niveau d’anticorps ou réponse des cellules T [CD4/CD8]) associée à l’injecteur sans aiguille est aussi semblable à celle associée à l’injection classique.

Tous types de vaccin ou d’injecteur sans aiguille confondus, on note un plus grand nombre d’effets indésirables locaux sollicités ou non (p. ex. rougeur, enflure, induration, infiltration) avec l’injecteur sans aiguille qu’avec la seringue avec aiguille. Toutefois, la fréquence des effets indésirables systémiques sollicités ou non (p. ex. fièvre, céphalée, douleurs musculaires, fatigue, nausée) est plus faible dans le groupe recevant une injection intradermique sans aiguille que dans le groupe recevant une injection intramusculaire classique.

En conclusion, les vaccins administrés au moyen d’un injecteur sans aiguille seraient aussi immunogènes que ceux administrés au moyen d’une seringue avec aiguille. La première méthode serait associée à plus de réactions locales, mais moins d’effets indésirables systémiques que la seconde. Malgré des limites dans la conception des études, l’efficacité clinique et le profil d’innocuité comparatifs des vaccins (p. ex. antigrippal, poliomyélite, ROR) administrés par un injecteur sans aiguille et par une seringue avec aiguille sont cohérents sans égard au type de vaccin ou d’injecteur sans aiguille. Il faudra que d’autres études se penchent sur l’utilisation des injecteurs sans aiguille en tant que stratégie de réduction de la dose, en particulier dans le contexte du vaccin antigrippal.

La prise en charge modérée de la néphropathie chronique chez l'adulte : efficacité clinique et rapport cout/efficacité

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Question(s)

  1. Quelle est l’efficacité clinique de la prise en charge modérée de la néphropathie de stade avancé ou terminal?
  2. Quel est le rapport cout/efficacité de la prise en charge modérée de la néphropathie de stade avancé ou terminal?

Messages clés

Ce rapport résume les données probantes sur l’efficacitéclinique et le rapport cout/efficacité de la prise en charge modérée en cas de néphropathiechronique avancée ou d’insuffisance rénaleterminale. Il porte sur trois revuessystématiques, sept études non randomisées et une évaluationéconomique.La prise en charge modérée et la dialyse donnent lieu à des issuescomparables chez les patients âgés atteints de néphropathie chronique. Chez lespatients atteints d’insuffisancerénale terminale, la prise en charge prudente estassociée à une survie plus courte et à un taux de mortalité accru comparativementà la dialyse. Cependant, en présence de comorbidité grave, on n’observe aucunedifférence entre les deux. Chez les patients atteints de néphropathiechronique, la qualité de vie, la prévalence des symptômes et les résultatsfonctionnels sont semblables selon l’approche suivie. Les patients atteints d’insuffisancerénale terminale faisant l’objet d’une prise encharge modérée signalent un plus lourd fardeau associé à leur néphropathie queceux qui reçoivent la dialyse, mais la qualité de vie globale est la même. Nous n’avons pas trouvé de donnéesprobantes comparant les deux approches en ce quiconcerne le retour à la maison, la fragilité, la fonction rénale et l’innocuité.Dans l’ensemble, les données probantes comportent plusieurslimites et sources de biais. Mentionnons entre autres des différences entre lespatients recevant la dialyse et ceux recevant la prise en charge modérée, quiminent la crédibilité de comparaisons objectives entre les groupes. De même, onnote des difficultés méthodologiques et éthiques quant à la tenue d’étudesrandomisées rigoureuses, et des facteurs de confusion potentiels, comme l’âgeou les autres maladies, qui pourraient influencer indépendamment les résultats.Les données probantessur le rapport cout/efficacité de la priseen charge modérée sont limitées, de qualité faible à modérée et ne peuvent pasêtre appliquées aux contextes canadiens. Une étude de rentabilité menée enIndonésie indique que le traitement symptomatique est la stratégie la plus rentable à un seuil de disposition à payer de 43 millions de rupiahs indonésiennes.

Le suivi thérapeutique pharmacologique de la vancomycine

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Il règne depuis longtemps une controverse quant à la meilleure méthode pour doser la vancomycine administrée par voie intraveineuse : la concentration plasmatique minimale seulement ou le rapport entre l’aire sous la courbe (ASC) sur 24 heures et la concentration minimale inhibitrice(CMI). Récemment, les lignes directrices américaines de 2020 sur le suivi thérapeutique de la vancomycine en contexte d’infection grave à Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) recommandent le rapport ASC/CMI.

Les dispositifs de décharge chez les personnes atteintes d'ulcère neuropathique du pied diabétique : examen qualitatif rapide

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Question(s)

  1. Quelle est la compréhension des personnes atteintes de diabète de type 1 ou 2 quant à l'utilisation de dispositifs de décharge dans la prévention et le traitement de l'ulcère neuropathique du pied diabétique? Quelles sont leurs expériences et leurs attentes relatives à ces dispositifs?
  2. Quelle est la compréhension des gens qui s'occupent de personnes atteintes de diabète de type 1 ou 2 (p. ex. professionnels de la santé, famille, amis) quant à l'utilisation de dispositifs de décharge dans la prévention et le traitement de l'ulcère neuropathique du pied diabétique?

Messages clés

Cet examen qualitatif rapide porte sur12 études décrivant les expériences de podiatres et de patientsrelativement aux dispositifs de décharge. Il met en lumière plusieursdifficultés que les patients éprouvent à suivre les différentes modalités dedécharge. Les difficultés les plus courantes sont la mobilité et l’autonomie,la perception de l’efficacité du dispositif et l’effet de celui-ci sur l’imagede soi et les interactions sociales. Premièrement, des patients font valoir quecertains dispositifs sont lourds etdifficiles à utiliser, ce qui a un effet dissuasif sur l’utilisation régulière dansla vie quotidienne. Certains patients préfèrent ne pas utiliser leur dispositifà la maison, parce que celui-ci ne leur permet pas de se déplacer aisément. Deuxièmement,les patients qui trouvent que leur dispositifa rapidement amélioré l’état de leur ulcère sont plus susceptibles d’utiliserdes dispositifs de décharge à long terme. En revanche, si le dispositif nerépond pas à leurs attentes, les patients ont une moins bonne adhésionthérapeutique. En outre, certains patients craignentque leur dispositif puisse augmenter leurrisque de chute ou occasionner d’autres ulcères, surtout s’il n’immobilise pasparfaitement la région touchée. Troisièmement, l’adhésion thérapeutique dépend de l’adéquation de la nouvelle image de soi avecles normes de la famille et de la communauté. Pour certains patients, le dispositif de décharge est la marque d’un handicap et influenceleur position sociale dans leur communauté, surtout si des étrangers y ont déjàréagi négativement en public. Les patients ont besoin de temps pour réfléchir àla façon dont ils utiliseraient le dispositif de décharge dans leur quotidien;après suffisamment de temps, ils peuvent accepter une nouvelle image de soi comprenantle dispositif, ce qui améliore leur adhésion thérapeutique à long terme. En outre, le cout du dispositif même peut êtreun obstacle, surtout pour les personnes âgées qui ont un revenu fixe et doiventconcilier divers couts de prise en charge. L’entretien, la réparation et leremplacement des dispositifs de décharge sont également couteux pour cespatients. Enfin, l’examen a permis de repérer deux études se penchant sur lespoints de vue des podiatres, qui reflètent généralement les expériences et lesdifficultés des patients. Les podiatres adoptent deux approches lorsqu’ilsrecommandent un dispositif de décharge : des modalités strictes quipeuvent être desserrées en cas de résultats indésirables, ou des modalitésmodérées qui peuvent être resserrées si la guérison tarde.

La capsaïcine dans le soulagement de la douleur aigüe ou chronique non cancéreuse : efficacité clinique, innocuité et rapport cout/efficacité

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Question(s)

  1. Quelle est l’efficacité clinique de la capsaïcine en vente libre dans le traitement de la douleur aigüe et chronique non cancéreuse?
  2. Quelle est l’innocuité de la capsaïcine en vente libre dans le traitement de la douleur aigüe et chronique non cancéreuse?
  3. Quel est le rapport cout/efficacité de la capsaïcine en vente libre dans le traitement de la douleur aigüe et chronique non cancéreuse?

Messages clés

Nous avons répertorié huit publicationspertinentes : deux revues systématiquesavec métaanalyse en réseau (MR), quatre essais cliniques randomisés (ECR) et deux évaluations économiques. Six publications se penchaient sur l’efficacité clinique (soulagement de ladouleur) de la capsaïcine par rapport à d’autres médicaments. Quatre portaientsur la douleur neuropathique (douleur neuropathique périphérique [DNP] ou neuropathiediabétique douloureuse [NDD]), soit une revue systématique avec MR (comparateurs : prégabaline, gabapentine etduloxétine) et trois essais cliniques randomisésde non-infériorité (comparateurs respectifs : prégabaline, amitriptylineou clonidine). L’efficacité des timbres de capsaïcine (8 %) est semblableou non inférieure à celle de médicaments à prise orale (prégabaline, gabapentineet duloxétine) dans le soulagement de la douleur neuropathique; il en va demême pour la crème de capsaïcine (0,75 %) comparativement aux médicamentstopiques (amitriptyline et clonidine). Une revue systématique avec MR portant sur des patientssouffrant de douleurs causées par l’arthrose fait état d’une efficacitésemblable pour la capsaïcine (0,0125 % ou 0,025 %) et lesantiinflammatoires non stéroïdiens topiques. Un essai clinique randomisé mené auprès de patients souffrant de dorsalgie et decervicalgie aigüe laisse croire que la capsaïcine (0,075 %) aurait uneefficacité supérieure à celle du diclofénac; la significationstatistique n’est pas précisée. Quatre des publications répertoriées se penchent sur des critères d’évaluation liésà l’innocuité (évènements indésirables) : une revue systématique avec MR et trois ECR(dont deux essais de non-infériorité). La capsaïcine est associée à descomplications dermatologiques (douleur au site d’application, érythème, démangeaisons,sensation de brulure), tandis que la prégabaline, la gabapentine et laduloxétine sont associées à la somnolence, aux étourdissements et aux nausées. Iln’y a pas de différence statistiquement significative entre la capsaïcine et la prégabaline, la gabapentine oula duloxétine pour ce qui est des céphalées. Par ailleurs, les démangeaisonssont plus courantes avec la capsaïcine qu’avec l’amitriptyline ou la clonidine;la signification statistique n’est pas précisée.Selon une analyse cout/utilité, la probabilitéque le timbre de capsaïcine (8 %) soit rentable par rapport à une doseoptimisée de prégabaline chez les patients atteints de DNP est de 97 % àun seuil de disposition à payer de 20 000 £l’AVAQ. Une autre analyse montre que, chez les patients souffrant de neuropathiepostzostérienne, le traitement par le timbre de capsaïcine (8 %) estrentable par rapport aux agents oraux (antidépresseurs tricycliques, gabapentine,prégabaline ou duloxétine) à un seuil de disposition à payer de 50 000 à 100 000 $ US.Les constatations de cet examen doivent être interprétées avec prudence, comptetenu de limites comme la petite quantité de données probantes, la qualité variable des données, le nombre limité d’essais comparant directement lacapsaïcine et d’autres agents, des réserves quant à la fiabilité des résultatsde comparaisons indirectes, des effets à long terme incertains et des biaispossibles; en outre, les résultats des évaluations économiques reposent sur les hypothèses qui sous-tendent lesévaluations.

Expériences et points de vue sur l'échoendoscopie dans le diagnostic et le traitement des maladies pancréatiques : examen qualitatif rapide

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Question(s)

  1. Quels sont les expériences et les points de vue des personnes chez qui une maladie pancréatique est soupçonnée ou confirmée quant au processus de diagnostic et de traitement?
  2. Quels sont les éléments soulevés par ces personnes ou les facteurs qu’elles jugent importants dans la prise de décision relative aux tests diagnostiques ou au traitement?
  3. Comment ces personnes décrivent-elles leur capacité à accéder au diagnostic et à un traitement rapide?

Messages clés

Nous avons recensé 1 342 référenceset retenu 17 publications décrivant les résultats de 15 études surles expériences des gens dans le diagnostic et le traitement de maladiespancréatiques. Les études retenues, qui portaient surtout sur le cancer dupancréas, fournissent des renseignements limités sur les personnes chez qui unepancréatite chronique ou aigüe est soupçonnée ou diagnostiquée. Ellescontiennent également des renseignements limités sur les tests diagnostiques etla prise de décision. Voici les principaux résultats de cet examen rapide : Beaucoup des personnes chez qui on soupçonnait un cancer du pancréasavaient observé l’apparition de symptômes au fil du temps et avaient consultéun médecin lorsque ceux-ci s’étaient aggravés au point où elles ne pouvaientplus les expliquer ou les prendre en charge elles-mêmes. Pour les personnes présentant des facteurs de risque familiaux de cancerdu pancréas, la surveillance est une façon d’agir pour prévenir le cancer.Certaines ont remis en question les tests et l’utilité de leurs résultats, ettous ont trouvé très difficile l’attente des résultats. Le diagnostic de cancer du pancréas est souvent un choc très difficileémotionnellement. Pour les personnes recevant un diagnostic de pancréatite aigüe, l’établissementd’un diagnostic officiel est réconfortant et aide à prendre en charge lamaladie. Les personnes ayant reçu un diagnostic de cancer du pancréas fontconfiance à leur médecin et se fient à ses recommandations de traitement. Pour les personnes ayant reçu un diagnostic de cancer du pancréas, ilest important de trouver des façons de rester optimiste et de garder espoir àla lumière de leur pronostic. Devant un sombre pronostic, les patients atteints de cancer du pancréasont différents points de vue sur le moment et la façon de mettre fin autraitement actif. En outre, une fois leurs soins interrompus, ces personnes ne sesentaient plus soutenues.

Tuberculose

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La tuberculose (TB) est une maladie très contagieuse causée par une bactérie qui se propage facilement dans l’air (p. ex. par la toux ou les éternuements). Elle infecte généralement les poumons, mais peut aussi s’attaquer à d’autres parties du corps, comme les ganglions, le tractus urinaire et les os. Bien que les cas soient somme toute peu nombreux au Canada, on note d’importantes disparités entre les régions géographiques et les populations. Le diagnostic et le traitement rapides des patients présentant une TB active sont essentiels pour freiner la transmission de la maladie.