Le traitement de la tuberculose : lignes directrices

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Question(s)

  1. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du traitement de l’infection tuberculeuse latente?
  2. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du traitement de la tuberculose active?

Messages clés

Nous avons recensé onze ensembles de lignes directricesfondées sur des données probantes au sujet du traitement de la tuberculose.Quatre d’entre eux offrent des recommandations sur letraitement de l’infection tuberculeuse latente, sept proposent desrecommandations sur le traitement de la tuberculose active et neuf renfermentdes recommandations sur les modalités des traitements de la tuberculose.En général, quatre guides de pratique sont d’excellentequalité, alors que sept sont de faible qualité; selon le guide, on compte de1 à 23 recommandations sur le traitement de la tuberculose. Laforce des recommandations et la qualité des données probantes sont variables.La population et le milieu concernés peuvent permettre de déterminer les lignesdirectrices et les recommandations qui revêtent de l’intérêt.

La tuberculose pharmacorésistante : examen des lignes directrices

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Question(s)

  1. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de la prévention, de la détection ou du traitement de la tuberculose pulmonaire pharmacorésistante?

Messages clés

Nous avons recensé dix ensembles de lignes directricesfondées sur des données probantes au sujet de la tuberculosepharmacorésistante.Sept d’entre eux offrent des recommandations sur ladétection de la tuberculose pharmacorésistante, neuf proposent desrecommandations sur le traitement de la tuberculose pharmacorésistante et deuxrenferment des recommandations sur des pratiques de prévention des infectionsdans la prise en charge des patients atteints de tuberculosepharmacorésistante.En général, trois guides de pratique sont d’excellentequalité, alors que sept sont de faible qualité; selon le guide, on compte de3 à 29 recommandations sur la tuberculose pharmacorésistante. Laforce des recommandations et la qualité des données probantes sont variables.La population et le milieu concernés peuvent permettre de déterminer les lignesdirectrices et les recommandations qui revêtent de l’intérêt.

La détection de la tuberculose : examen des lignes directrices

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Question(s)

  1. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de la détection de l’infection tuberculeuse latente?
  2. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de la détection de la tuberculose active?

Messages clés

Nous avons recensé 14 ensembles de lignes directrices portant sur la détection de la tuberculose (TB). Neuf d’entre eux renferment des recommandations sur le dépistage de la TB, six offrent des recommandations sur les tests de diagnostic de l’infection tuberculeuse latente, alors que neuf proposent des recommandations sur les tests de diagnostic de la tuberculose active. En général, cinq ensembles de lignes directrices sont d’excellente qualité, tandis que les autres sont de faible qualité; le nombre de recommandations sur la détection de la TB va de 1 à 64 selon l’ensemble de lignes directrices. La force des recommandations et la qualité des données probantes sont variables. La population et le milieu d’intérêt peuvent permettre de déterminer les lignes directrices et les recommandations qui revêtent de l’intérêt.

L’anesthésie locale en prévision d’un sondage urinaire : efficacité clinique, rapport cout/efficacité et lignes directrices

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Question(s)

  1. Quelle est l’efficacité clinique de l’anesthésie locale en prévision d’un sondage urinaire chez l’adulte?
  2. Quel est le rapport cout/efficacité de l’anesthésie locale en prévision d’un sondage urinaire chez l’adulte?
  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de l’anesthésie locale en prévision d’un sondage urinaire chez l’adulte?

Messages clés

​Le rapport examine les données probantes d’une revue systématique avec métaanalyse comprenant une étude pertinente et six essais comparatifs randomisés dans le but d’évaluer l’efficacité clinique de l’anesthésie locale en prévision d’un sondage urinaire chez l’adulte. Quatre études offrent des données probantes indiquant en général que les patients qui ont reçu un anesthésique (lidocaïne) ressentent beaucoup moins de douleur ou le même degré de douleur pendant et après l’insertion de la sonde que les patients ayant reçu un placébo. Deux études constatent que le bilan urodynamique des personnes ayant reçu de la lidocaïne est significativement différent de celui des personnes ayant reçu le placébo, mais les résultats des études ne concordent pas pour ce qui est des paramètres urodynamiques qui sont différents. L’étude pertinente qui fait l’objet de la revue systématique et l’un des essais comparatifs randomisés montrent que la douleur est significativement réduite lors qu’un analgésique topique comme la prilocaïne ou la kétamine est ajouté au gel de lidocaïne, comparativement à la lidocaïne seule. Une étude menée auprès d’hommes révèle que l’insertion de la sonde avec un lubrifiant d’huile de paraffine a été significativement moins douloureuse que l’insertion de la sonde avec un gel de lidocaïne. L’hétérogénéité des constatations peut s’expliquer par la dose de l’anesthésique, le type et le calibre de la sonde, la méthode d’application du gel, l’intervalle entre l’instillation ou l’application de l’anesthésique, l’insertion de la sonde et la mesure des paramètres d’intérêt, le motif et la durée du cathétérisme vésical, les caractéristiques de la population dont le sexe et l’âge, le type de résultats consignés et le comparateur, soit le placébo, un autre lubrifiant ou la lidocaïne avec un analgésique. Nous n’avons pas relevé d’évaluations économiques ni de lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de l’anesthésie locale en prévision d’un sondage urinaire.

La solution de réhydratation orale ou la boisson de son choix chez l’enfant déshydraté : examen de l’efficacité clinique

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Question(s)

  1. Quelle est l’efficacité clinique comparative de la solution de réhydratation orale et d’un liquide de son choix chez l’enfant déshydraté ou à risque de déshydratation?

Messages clés

​​Nous avons repéré un essai comparatif randomisé pertinent examinant l’efficacité clinique du jus de pomme coupé de moitié suivi du liquide préféré comparativement à celle d’une solution électrolytique commerciale chez des enfants quelque peu déshydratés en raison d’une gastroentérite. En général, le jus de pomme coupé de moitié suivi de la boisson préférée s’avère à la fois non inférieur et supérieur à une solution électrolytique commerciale sous l’angle du principal critère d’évaluation composé représentant l’échec thérapeutique. Toutefois, les résultats de cet essai clinique devraient être interprétés avec prudence, car l’essai est marqué de plusieurs limites. Les auteurs de l’essai concluent que le jus de pomme dilué suivi de la boisson préférée pourrait être une option de rechange à la solution électrolytique.

Les systèmes de localisation magnétique dans la biopsie des ganglions sentinelles : exactitude diagnostique, rapport cout/efficacité et lignes directrices

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  1. Quelle est l’exactitude diagnostique des systèmes de localisation magnétique dans la biopsie des ganglions sentinelles chez les patientes atteintes de cancer du sein?
  2. Quelle est l’innocuité des systèmes de localisation magnétique dans la biopsie des ganglions sentinelles chez les patientes atteintes de cancer du sein?
  3. Quel est le rapport cout/efficacité des systèmes de localisation magnétique dans la biopsie des ganglions sentinelles chez les patientes atteintes de cancer du sein?
  4. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours aux techniques de localisation des ganglions dans la biopsie des ganglions sentinelles chez les patientes atteintes de cancer du sein?

Messages clés

Nous avons repéré une revue systématique avec métaanalyse en réseau et trois études non randomisées portant sur l’exactitude diagnostique et l’innocuité des systèmes de localisation magnétique dans la biopsie des ganglions sentinelles. D’après ces études, le taux de détection des biopsies des ganglions sentinelles employant un système de localisation magnétique (utilisant un marqueur d’oxyde de fer superparamagnétique) est semblable, ou non inférieur, à celui des biopsies employant la méthode classique par radio-isotope (technétium-99, avec ou sans colorant bleu). La métaanalyse en réseau révèle qu’il n’y a pas de différence statistiquement significative dans les taux de faux négatifs entre les deux méthodes; en revanche, il n’y a aucune donnée sur les taux de faux positifs. L’innocuité comparative des systèmes de localisation magnétique est difficile à établir en raison des limites quant à la façon de déclarer les effets secondaires dans les études retenues. L’emploi de ces systèmes dans la biopsie des ganglions sentinelles semble toutefois être sans danger d’après les renseignements disponibles. La principale préoccupation en matière d’innocuité semble être le changement de couleur de la peau. Pour clarifier l’innocuité comparative des systèmes de localisation magnétique par rapport à la méthode par radio-isotope (technétium-99), avec ou sans colorant bleu, dans la biopsie des ganglions sentinelles, il serait utile de mener des études faisant une comparaison explicite et détaillée des effets indésirables des deux méthodes.

Nous n’avons trouvé aucune donnée probante sur le rapport cout/efficacité ni aucun ensemble de lignes directrices sur le sujet. Ainsi, on ignore avec certitude le rapport cout/efficacité des systèmes de localisation magnétique dans la biopsie des ganglions sentinelles et les recommandations sur le recours à ces systèmes dans le contexte à l’étude.

Orthèses et attelles dans le traitement de la douleur chronique non cancéreuse aux membres supérieurs : efficacité clinique

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  1. Quelle est l’efficacité clinique des orthèses et des attelles dans le traitement de la douleur chronique non cancéreuse aux membres supérieurs?

Messages clés

D’après les données probantes de qualité limitée issues des deux revues systématiques retenues, comparativement aux soins usuels ou à l’absence d’intervention, le port d’une attelle réduit significativement la douleur et améliore l’état fonctionnel en cas d’arthrose avec atteinte à la base du pouce (rhizarthrose), aux articulations carpométacarpiennes ou à l’articulation interphalangienne distale à long terme (de 13 à 52 semaines), mais pas à court terme.

Des données probantes de qualité limitée provenant de quatre études prospectives non comparatives avant/après indiquent que le port d’attelles durant quatre à six semaines entraine plusieurs changements statistiquement significatifs chez les patients atteints d’arthrose à l’articulation interphalangienne distale ou à l’articulation trapézométacarpienne ou atteints d’épicondylite latérale ou de syndrome du canal carpien : réduction de la douleur, amélioration de l’état fonctionnel ainsi que de l’amplitude de mouvement et de la force des doigts et de la main.

Selon les deux essais cliniques randomisés (ECR) retenus, une injection locale de 20 mg d’acétate de méthylprednisolone est statistiquement plus efficace que le port nocturne d’une attelle pour réduire l’intensité de la douleur et améliorer la dextérité chez les patients atteints de syndrome du canal carpien après quatre à six semaines de traitement. Cependant, les constatations de ces ECR sur l’état fonctionnel ne sont pas concluantes, un essai faisant état d’une amélioration statistiquement significative avec l’injection, l’autre ne trouvant pas de différence significative entre les groupes.

Les principales sources d’incertitude du présent rapport sont l’absence de définition des « soins usuels » ainsi qu’un important chevauchement dans les recherches originales, toutes assorties d’un fort risque de biais, examinées par les deux revues systématiques. En outre, les données de comparaison utilisées dans la métaanalyse portent sur les soins usuels et l’absence d’intervention; il n’y a rien sur les résultats de l’une ou l’autre de ces options comparativement à une attelle. Comme l’absence de traitement pourrait ne pas entrainer d’amélioration du tout, on ignore si l’efficacité comparative des attelles serait aussi grande par rapport aux soins usuels seuls que par rapport à un groupe de comparaison combinant les soins usuels et l’absence de traitement.

Les limites fondamentales des recherches originales sont le devis ouvert de toutes les études, qui les rend susceptibles aux biais, ainsi que le fait que quatre d’entre elles étaient des études prospectives non comparatives avant/après et qu’elles comportent donc par nature une plus forte probabilité de biais systémique de par l’absence de répartition aléatoire, qui aurait diminué le risque. De plus, les études portaient sur des types d’attelles différents : modèles et matériels différents, dispositifs faits sur mesure ou attelles fabriquées par les patients eux-mêmes. Il est donc difficile de savoir si les résultats de ces études pourraient être reproduits avec des attelles génériques.

Nous n’avons pas trouvé d’étude comparant les attelles aux médicaments analgésiques, comme les antiinflammatoires non stéroïdiens, l’acétaminophène, la capsaïcine topique et les salicylates topiques, ni aux médicaments moins courants, comme la prégabaline ou la duloxétine. De même, aucune des études sur lesquelles porte ce rapport ne fait état de critères d’évaluation concernant la qualité de vie liée à la santé, le degré d’incapacité ou l’impression générale de rétablissement après le traitement par l’une ou l’autre des interventions à l’étude.

Les interventions pharmacologiques et non pharmacologiques de désaccoutumance du tabac chez les jeunes : efficacité clinique et lignes directrices

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique des interventions pharmacologiques et non pharmacologiques de désaccoutumance du tabac chez les jeunes?
  2. Quelle est l'efficacité clinique des interventions non pharmacologiques de désaccoutumance du tabac chez les jeunes?
  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet des interventions de désaccoutumance du tabac chez les jeunes?

Messages clés

Nous avons recensé trois revues systématiques, neuf essais cliniques randomisés et deux ensembles de lignes directrices portant sur les questions de recherche, et les résultats sont variables.

Un des essais cliniques randomisés repérés contient des données sur l'efficacité clinique des interventions pharmacologiques et non pharmacologiques de désaccoutumance du tabac chez les jeunes. D'après cet essai, il n'y a pas de différence importante entre une consultation brève avec traitement par timbres à la nicotine et accompagnement par messages texte de six semaines (l'intervention) et une consultation brève avec traitement par timbres à la nicotine (le témoin) pour ce qui est du taux d'abandon du tabagisme ou de la fréquence de consommation.

Les trois revues systématiques et huit des essais cliniques randomisés examinent l'efficacité clinique de diverses interventions non pharmacologiques de désaccoutumance du tabac chez les jeunes. Les revues systématiques ne révèlent aucune amélioration dans les critères d'évaluation pour la plupart des comparaisons; en revanche, deux comparaisons par métaanalyse concluent que l'intervention à l'étude entraine une amélioration. Parmi les sept essais cliniques randomisés se penchant sur des critères d'évaluation de désaccoutumance du tabac, trois font état d'une réduction du tabagisme en faveur de l'intervention, trois ne constatent aucune différence entre les groupes, et un fait état d'une amélioration au suivi de trois mois, mais pas à celui de six mois. Les conclusions relatives aux autres résultats cliniques importants, comme les habitudes tabagiques et l'abandon du tabagisme, sont variables.

Nous avons repéré deux ensembles de lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet des interventions de désaccoutumance du tabac chez les jeunes : un commandé par le National Institute for Health and Care Excellence (NICE) des États-Unis, l'autre par le Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs (GECSSP). Les lignes directrices du NICE recommandent d'envisager la thérapie de remplacement de la nicotine chez les jeunes dépendants à cette substance (recommandation faible); cette thérapie, si elle est prescrite, doit être appuyée par une thérapie comportementale (recommandation forte). Les lignes directrices du GECSSP préconisent de s'informer sur l'usage du tabac auprès de l'enfant ou de l'adolescent ou de ses parents et d'offrir de l'information et une consultation brèves dans le cadre d'une visite de soins primaires (recommandation faible). Dans les deux cas, les recommandations reposent sur une méthodologie rigoureuse, mais les études qui les sous-tendent sont de qualité variable, soit de faible à modérée.

Vu les résultats variables recensés dans ce rapport, il semble prématuré de tirer des conclusions sur les interventions pharmacologiques et non pharmacologiques de désaccoutumance du tabac chez les jeunes.

La thérapie manuelle dans la prise en charge de la dorsalgie et de la cervicalgie persistantes non cancéreuses : efficacité clinique

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Question(s)

  1. Quelle est l’efficacité clinique de la thérapie manuelle dans la prise en charge de la dorsalgie et de la cervicalgie persistantes non cancéreuses?

Messages clés

Nous avons recensé quatre revues systématiques avec métaanalyse (portant sur 27 recherches originales uniques pertinentes) examinant l'efficacité clinique de la thérapie manuelle dans la prise en charge de la dorsalgie et de la cervicalgie chroniques non cancéreuses chez l'adulte.

Les revues systématiques sont, dans l'ensemble, bien menées (malgré les limites méthodologiques des recherches originales retenues), et toutes évaluent l'efficacité clinique de diverses thérapies manuelles comparativement à celle d'interventions simulées (placébo) ou de l'absence de traitement. L'efficacité clinique de la thérapie manuelle dans la prise en charge de la dorsalgie et de la cervicalgie persistantes non cancéreuses n'est pas claire en raison de la variabilité des résultats, d'une importante hétérogénéité clinique (p. ex. différences dans les types de thérapies manuelles, la fréquence et la durée des traitements, la durée du suivi), et de réserves quant à la qualité méthodologique des recherches originales. Dans la plupart des cas, la thérapie manuelle n'entraine pas de différence statistiquement significative par rapport à une intervention simulée ou à l'absence de traitement chez l'adulte atteint de dorsalgie ou de cervicalgie persistante ou chronique non cancéreuse; toutefois, certaines données probantes laissent croire que la thérapie manuelle réduirait la douleur et améliorerait l'état fonctionnel et la qualité de vie liée à la santé. De façon générale, les thérapies manuelles et les comparateurs (intervention simulée ou absence de traitement) sont bien tolérés, mais sont associés à de légers effets indésirables passagers, comme le malaise et la fatigue.

Nous n'avons pas trouvé de données probantes sur l'efficacité clinique des thérapies manuelles comparativement aux interventions pharmacologiques chez l'adulte atteint de dorsalgie ou de cervicalgie chronique non cancéreuse. Cependant, les constatations de ce rapport doivent être interprétées à la lumière des limites des études retenues (p. ex. haut risque de biais d'exécution en raison de l'absence d'insu, absence de données de suivi à long terme, importante hétérogénéité).

La toxine botulique dans le traitement des troubles de l'articulation temporomandibulaire : efficacité clinique, rapport cout/efficacité et lignes directrices

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique de la toxine botulique A dans le traitement des troubles de l'articulation temporomandibulaire?
  2. Quel est le rapport cout/efficacité de la toxine botulique A dans le traitement des troubles de l'articulation temporomandibulaire?
  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du traitement des troubles de l'articulation temporomandibulaire?mance du tabac chez les jeunes?

Messages clés

Aucune des revues systématiques retenues dans ce rapport n'appuie avec certitude l'efficacité clinique de la toxine botulique dans le traitement des troubles de l'articulation temporomandibulaire (ATM). Bien que certaines recherches originales laissent croire que la toxine botulique entraine une amélioration des scores de douleur comparativement aux injections de solution saline, cette constatation ne s'observe pas dans toutes les études, et l'importance clinique de l'amélioration est incertaine. D'après les données probantes recensées, la toxine ne serait pas supérieure aux dispositifs d'occlusion, à l'insertion d'aiguilles sèches ou aux manipulations fasciales.

On note de l'hétérogénéité dans les recherches originales quant au tableau clinique des cas, aux techniques d'administration de la toxine et aux comparateurs employés; ainsi, l'utilité clinique de la toxine dans le traitement des troubles de l'ATM est assortie d'une grande incertitude. En raison de ces lacunes, il est également difficile d'évaluer si les résultats peuvent être généralisés au contexte canadien.

Bien que les études examinées ne révèlent pas de signes cohérents indiquant que la toxine botulinique serait associée à un risque accru d'effets néfastes par rapport aux comparateurs, aucune des recherches originales n'était rigoureusement conçue pour examiner les effets néfastes. Il serait important d'approfondir cet aspect, étant donné que le traitement par la toxine botulinique est une intervention effractive dont l'administration comporte certains risques.

Nous n'avons pas trouvé de données probantes permettant d'établir le rapport cout/efficacité de la toxine botulinique dans le traitement des troubles de l'ATM, ni de lignes directrices sur le sujet.