Le système flash de surveillance du glucose FreeStyle Libre dans le suivi de la glycémie des personnes diabétiques

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Les dispositifs de surveillance de la glycémie ont récemment évolué au point que les patients ont maintenant moins d’étapes à suivre qu’avec les méthodes classiques, soit l’autosurveillance au moyen de bandelettes réactives. Parmi ces dispositifs modernes, notons le FreeStyle Libre, qui utilise ce qu’on appelle un système flash de surveillance du glucose (SFSG). Grâce au SFSG, le patient peut mesurer sa glycémie sans devoir chaque fois se piquer le doigt.

La télésurveillance de l’état des patients atteints d’une maladie cardiaque au Canada

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L’Agence des médicaments du Canada entreprend une analyse de l’environnement portant sur les programmes de télésurveillance de l’état des patients atteints d’insuffisance cardiaque chronique, de fibrillation auriculaire et d’hypertension et des personnes en réadaptation cardiaque pour des affections aigües ou chroniques. Ce projet vise à guider la prise de décision et à appuyer la mise en œuvre des programmes de télésurveillance dans ces indications en milieu rural, éloigné et urbain.

Les principaux objectifs sont de :

La pilocarpine pour traiter la xérostomie et la xérophtalmie chez le patient atteint du syndrome de Sjögren : efficacité clinique, rapport cout/efficacité et lignes directrices

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Question(s)

  1. Quelle est l’efficacité clinique de la pilocarpine dans le traitement de la xérostomie (sècheresse buccale) chez le patient atteint du syndrome de Sjögren?
  2. Quel est le rapport cout/efficacité de la pilocarpine dans le traitement de la xérostomie (sècheresse buccale) chez le patient atteint du syndrome de Sjögren?
  3. Quelle est l’efficacité clinique de la pilocarpine dans le traitement de la xérophtalmie (sècheresse oculaire) chez le patient atteint du syndrome de Sjögren?
  4. Quel est le rapport cout/efficacité de la pilocarpine dans le traitement de la xérophtalmie (sècheresse oculaire) chez le patient atteint du syndrome de Sjögren?
  5. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de la pilocarpine dans le traitement de la xérostomie et de la xérophtalmie chez le patient atteint du syndrome de Sjögren?

Messages clés

​Nous avons relevé sept revues systématiques, dont trois qui portent sur des études originales pertinentes, examinant l’efficacité clinique de la pilocarpine dans le traitement de la sècheresse buccale et oculaire induite par le syndrome de Sjögren. Nous avons également recensé deux ensembles de lignes directrices fondées sur des données probantes portant sur la pilocarpine dans ce traitement symptomatique, mais nous n’avons pas repéré de sources de données probantes sur le rapport cout/efficacité de la pilocarpine dans ce traitement symptomatique.

Trois revues systématiques de très mauvaise qualité portent sur trois études originales pertinentes offrant des données probantes de qualité limitée pertinentes pour les besoins de l’examen. En fait, ces données probantes sont hétérogènes, car la population étudiée, les comparateurs et les critères d’évaluation sont différents d’une étude à une autre. Dans l’ensemble, la pilocarpine se révèle efficace dans le traitement de la sècheresse buccale et oculaire induite par le syndrome de Sjögren, mais elle pourrait ne pas être aussi bien tolérée que la céviméline.

Les deux ensembles de lignes directrices recommandent la pilocarpine dans le traitement de la sècheresse buccale. L’un d’eux la recommande également dans le traitement de la sècheresse oculaire, alors que l’autre la propose comme option à considérer dans le traitement de la sècheresse oculaire.

Somme toute, les constatations de l’examen sont teintées d’incertitude, car les données probantes examinées sont de qualité et de quantité très faibles.

Le chlorhydrate de lurasidone dans le traitement du trouble bipolaire : efficacité clinique, rapport cout/efficacité et lignes directrices

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Question(s)

  1. Quelle est l’efficacité clinique du chlorhydrate de lurasidone dans le traitement du trouble bipolaire chez l’adulte?
  2. Que disent les données probantes cliniques sur l’innocuité du chlorhydrate de lurasidone dans le traitement du trouble bipolaire chez l’adulte?
  3. Quel est le rapport cout/efficacité du chlorhydrate de lurasidone dans le traitement du trouble bipolaire chez l’adulte?
  4. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours au chlorhydrate de lurasidone dans le traitement du trouble bipolaire chez l’adulte?

Messages clés

Cet examen porte sur une revue systématique, cinq recherches originales, une étude économique et deux ensembles de lignes directrices au sujet de l’utilisation du chlorhydrate de lurasidone dans le traitement du trouble bipolaire chez l’adulte. 

D’après les résultats d’une métaanalyse en réseau, la monothérapie par la lurasidone est plus efficace que la monothérapie par l’aripiprazole et par la ziprasidone dans le traitement des épisodes dépressifs associés au trouble bipolaire (surtout de type I). La lurasidone est associée à un gain de poids moindre que l’olanzapine et la quétiapine, et à une moins grande incidence de somnolence que la quétiapine et la ziprasidone.

Parmi les évènements indésirables courants, mentionnons les nausées, la somnolence, les céphalées, les étourdissements, l’akathisie, la fatigue, l’insomnie, les tremblements, le parkinsonisme neuroleptique, la rhinopharyngite, l’anxiété, la dépression et les symptômes extrapyramidaux. Le taux d’arrêt du traitement pour cause d’évènements indésirables est de 9 % ou moins. Les changements métaboliques touchant le poids, le glucose et les lipides ne sont pas d’importance clinique.

Du point de vue d’un tiers payeur des États-Unis, la monothérapie par la lurasidone a un rapport cout/efficacité différentiel de 3 474 $ par rémission gagnée comparativement à la quétiapine à libération prolongée dans le traitement de la dépression associée au trouble bipolaire de type I chez l’adulte.

 Les deux ensembles de lignes directrices recensés, de bonne qualité, recommandent le recours à la lurasidone (seule ou en appoint avec le lithium ou le valproate) dans le traitement de première intention des épisodes dépressifs associés au trouble bipolaire chez l’adulte. Comme traitement d’entretien, la lurasidone en appoint peut être appropriée en deuxième intention chez les patients ayant déjà répondu à ce médicament durant un épisode dépressif.

Des essais cliniques méthodologiquement rigoureux sont nécessaires pour comparer directement le chlorhydrate de lurasidone en appoint ou en monothérapie à d’autres interventions. Des études cout/efficacité menées dans la perspective du système de soins de santé canadien sont également nécessaires. Les constatations actuelles ne sont pas forcément applicables au contexte canadien et, au vu de leurs limites, la prudence est de mise dans leur interprétation.

Les programmes de visites à domicile prénatales et postnatales : efficacité clinique, rapport cout/efficacité et lignes directrices

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Question(s)

  1. Quelle est l’efficacité clinique des programmes de visites à domicile prénatales et postnatales pour les parents, les nouveau-nés et les bébés?
  2. Quel est le rapport cout/efficacité des programmes de visites à domicile prénatales et postnatales pour les parents, les nouveau-nés et les bébés?
  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de l’offre de programmes de visites à domicile prénatales et postnatales?

Messages clés

Nous avons relevé six publications pertinentes, soit quatre essais comparatifs randomisés et deux études non randomisées, examinant l’efficacité clinique de programmes de visites à domicile prénatales et postnatales pour les mères, les nouveau-nés et les bébés. Nous avons recensé une revue systématique se penchant sur le rapport cout/efficacité de programmes de visites à domicile prénatales et postnatales (jusqu’à ce que l’enfant ait deux ans). Nous n’avons pas repéré de lignes directrices fondées sur des données probantes portant sur l’offre de programmes de visites à domicile prénatales ou postnatales.

En général, des données probantes indiquent que les soins offerts dans les périodes prénatale et postnatale ont des résultats cliniques à court comme à long terme.

Pour ce qui est de la santé maternelle postnatale, un essai comparatif randomisé de qualité limitée ne constate pas de différence statistiquement significative entre la visite à domicile postnatale et la consultation en cabinet habituelle sur le plan du nombre de visites postnatales dans les huit semaines après l’accouchement ou de la dépression postpartum. Quatre essais comparatifs randomisés et deux études quasi expérimentales offrent des données probantes sur la santé infantile postnatale. Le recours à des soins médicaux d’urgence et les séjours d’une nuit à l’hôpital sont statistiquement moindres dans le groupe de nouveau-nés et de bébés qui ont reçu les soins infirmiers offerts par le programme de visites à domicile postnatales Family Connect que dans le groupe de ceux qui ont reçu les soins usuels. Comparativement à des nourrissons qui ont reçu des soins standards, ceux qui ont reçu dans leur première année de vie les soins préventifs offerts par un programme de visites à domicile postnatales ont moins de chance dans une mesure statistiquement significative d’accuser un déficit en mathématique, mais il n’y a pas de différence statistiquement significative pour ce qui est des évènements indésirables graves; les paramètres du développement ont été mesurés à l’âge de huit ans. Les naissances prématurées, les bébés de faible poids à la naissance et la maltraitance infantile sont significativement moindres pour les mères une première fois qui ont reçu des visites à domicile prénatales et postnatales dans le cadre des Kentucky Health Access Nurturing Development Services que pour celles qui n’ont pas reçu de visites à domicile. Au Japon, chez les femmes dont la grossesse est à haut risque, l’incidence de naissances prématurées est statistiquement moindre chez celles qui ont reçu une visite à domicile prénatale d’une infirmière de santé publique que chez celles qui n’ont pas eu de visite à domicile. Par contre, il n’y a pas de différence statistiquement significative entre ces deux groupes de femmes pour ce qui est de la proportion de nourrissons petits pour leur âge gestationnel. Il n’y a pas de différence statistiquement significative entre des adolescentes mères pour la première fois qui ont bénéficié du programme de visite à domicile prénatale et postnatale Family Nurse Partnership et celles qui ont reçu les soins usuels pour ce qui est des visites aux urgences ou des hospitalisations. Il n’y a pas non plus de différence statistiquement significative entre des femmes enceintes qui ont reçu une visite à domicile postnatale et celles qui ont consulté en cabinet quant au nombre d’examens médicaux, de consultations pour problème de santé ou de recours à des soins en urgence.

Des données probantes de qualité faible à moyenne provenant de sept études comprises dans la revue systématique d’évaluations économiques indiquent que les programmes de visites à domicile sont rentables par comparaison avec l’absence de visites à domicile, dépendamment du seuil de disposition à payer et du contexte des payeurs.

Les programmes de télésurveillance des maladies cardiaques

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La télésurveillance est un service de télésanté qui consiste en l’offre de soins hors des milieux habituels grâce à l’échange de données de santé entre le patient et le professionnel de la santé au moyen de technologies de télécommunication ou de dispositifs indépendants.

L’ondansétron et la réhydratation par voie orale chez l’enfant en cas de déshydratation : efficacité clinique

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Question(s)

  1. Quelle est l’efficacité clinique comparative de l’ondansétron, seul ou en combinaison avec la réhydratation par voie orale, par rapport à la réhydratation par voie orale seule chez l’enfant souffrant de déshydratation légère à modérée ou risquant d’en souffrir?

Messages clés

Selon trois essais cliniques randomisés (ECR) menés chez des enfants souffrant de déshydratation légère à modérée découlant d'une gastroentérite, l'ondansétron, en combinaison avec une solution de réhydratation orale, est efficace pour réduire le risque que le patient doive être réhydraté par voie intraveineuse et réduire les vomissements comparativement au placébo, aussi combiné à une solution de réhydratation orale. Dans un autre ECR où le degré de déshydratation n'est pas précisé, l'ondansétron n'est pas supérieur au placébo dans la réduction des vomissements. De même, un ECR portant sur des enfants risquant de souffrir de déshydratation, mais n'en souffrant pas, indique que l'ondansétron n'est pas efficace comparativement au placébo, les deux étant combinés à une solution de réhydratation orale. 

Une étude non randomisée menée auprès d'enfants souffrant de déshydratation légère à modérée découlant d'une gastroentérite ayant reçu leur congé des urgences laisse entendre qu'il n'y a pas de différence dans les taux de retour aux urgences ou de nouvelle hospitalisation dans les 72 heures entre les patients ayant reçu de l'ondansétron et ceux n'en ayant pas reçu.

Le palivizumab dans la prévention des infections chez l'enfant inuit en bas âge : efficacité clinique et rapport cout/efficacité

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Question(s)

  1. Quelle est l’efficacité clinique comparative de la prophylaxie systématique et de la prophylaxie sélective (risque élevé) de l’infection par le virus respiratoire syncytial chez l’enfant inuit en bas âge?
  2. Quelle est l’efficacité clinique comparative de la prophylaxie saisonnière (six mois) et de la prophylaxie continue par le palivizumab dans la prévention du virus respiratoire syncytial chez l’enfant inuit en bas âge?
  3. Quel est le rapport cout/efficacité comparatif de la prophylaxie systématique et de la prophylaxie sélective (risque élevé) de l’infection par le virus respiratoire syncytial chez l’enfant inuit en bas âge?
  4. Quel est le rapport cout/efficacité comparatif de la prophylaxie saisonnière (six mois) et de la prophylaxie continue par le palivizumab dans la prévention du virus respiratoire syncytial chez l’enfant inuit en bas âge?

Messages clés

Nous n’avons trouvé aucune publication pertinente sur l’efficacité clinique comparative de la prophylaxie systématique et de la prophylaxie sélective (risque élevé) ou de la prophylaxie saisonnière et de la prophylaxie continue par le palivizumab chez l’enfant inuit de quatre ans ou moins. De même, nous n’avons trouvé aucune publication pertinente sur le rapport cout/efficacité comparatif des différents schémas de prophylaxie chez la population à l’étude.
 

L'injection intraosseuse du produit de contraste en tomodensitométrie ou en imagerie par résonance magnétique : efficacité clinique et lignes directrices

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Question(s)

  1. Quelle est l’efficacité clinique comparative de l’injection intraosseuse et de l’injection intraveineuse du produit de contraste dans le cadre d’un examen de tomodensitométrie ou d’imagerie par résonnance magnétique?
  2. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de l’injection intraosseuse du produit de contraste dans le cadre d’un examen de tomodensitométrie ou d’imagerie par résonance magnétique?

Messages clés

Nous avons relevé une étude non randomisée pertinente examinant l’efficacité clinique comparative de l’injection intraosseuse et de l’injection intraveineuse du produit de contraste dans le cadre de l’examen de tomodensitométrie, mais pas de lignes directrices pertinentes fondées sur des données probantes.

Bien que l’étude ne constate pas de différence entre les deux modes d’administration pour ce qui est de paramètres objectifs et subjectifs de la qualité des images, la fiabilité des constatations demeure incertaine du fait que l’étude n’a pas la puissance suffisante ni n’est représentative de la population clinique dans son ensemble.

Dans l’interprétation des résultats, il convient de tenir compte des limites de l’étude, dont l’affectation des traitements sans insu, le manque d’exhaustivité dans la prise en compte des complications de l’intervention, la petite taille de l’effectif et la disproportion relative des genres.

Utilisation combinée de l'ivabradine et du sacubitril/valsartan : efficacité clinique et lignes directrices

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique de la combinaison de l'ivabradine et du sacubitril/valsartan dans le traitement de l'insuffisance cardiaque?
  2. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de la combinaison de l'ivabradine et du sacubitril/valsartan dans le traitement de l'insuffisance cardiaque?

Messages clés

Nous n’avons trouvé aucune donnée probante sur l’efficacité clinique de la combinaison de l’ivabradine et du sacubitril/valsartan dans le traitement de l’insuffisance cardiaque, ni aucun ensemble de lignes directrices fondé sur des données probantes sur le sujet.