Les bisphosphonates dans le traitement de l’ostéoporose chez la femme ménopausée

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L’ostéoporose est une maladie squelettique systémique caractérisée par une perte de masse osseuse et un risque accru de fractures de fragilité. L’ostéoporose est très répandue et touche environ 1,5 million de Canadiens et Canadiennes de plus de 40 ans. Les fractures associées à l’ostéoporose se produisent généralement dans des sites vertébraux, mais se produisent également dans des sites non vertébraux. On associe ces fractures à des couts élevés, une diminution de la qualité de vie et plus de la mortalité, ainsi qu’à un risque accru de nouvelles fractures.

Trouble dépressif caractérisé — examen critique portant sur une métaanalyse en réseau

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Le trouble dépressif caractérisé (TDC) est un trouble commun de santé mentale récurrent et débilitant. Au cours des dernières décennies, plusieurs classes d’antidépresseurs ont été développées pour traiter ce trouble. L’efficacité relative et l’innocuité des antidépresseurs sont incertaines. Ce projet examinera une métaanalyse en réseau récemment publiée comprenant de grandes comparaisons de plusieurs antidépresseurs oraux dans le traitement du TDC. Les répercussions sur la prise de décisions seront l’objet d’une discussion.

 

Critères d'orientation pour les évaluations environnementales incluses aux ETS à l'ACMTS

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De plus en plus, les décideurs et les responsables des politiques du domaine de la santé tiennent compte des enjeux environnementaux. Les initiatives visant à « verdir » les soins et les technologies de santé sont de plus en plus courantes et cherchent à assurer que ce domaine atteint la durabilité pour les générations futures et que son incidence sur l’environnement et la santé est réduite au minimum.

Programmes de traitement chirurgical du cancer du sein en région rurale : examen qualitatif rapide

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Question(s)

  1. Quels sont l’expérience et les points de vue des femmes atteintes d’un cancer du sein, de leurs aidants et professionnels de la santé quant au traitement chirurgical du cancer du sein en région rurale?Pour assurer la pertinence de l’analyse en fonction des objectifs de la question de recherche principale, des questions secondaires ont été étudiées lors de l’extraction et de l’analyse des données :
    1. Que disent les femmes atteintes d’un cancer du sein et leur famille du fait d’avoir à se déplacer pour obtenir des soins chirurgicaux?
    2. En quoi est-ce important et qu’est-ce que ça change pour les patientes et leur famille d’obtenir un traitement chirurgical du cancer du sein dans un établissement à proximité?
    3. En quoi la nécessité de se déplacer pour obtenir des soins chirurgicaux façonne-t-elle l’expérience et la perception des patientes, des familles et des professionnels de la santé en ce qui a trait au traitement chirurgical du cancer du sein?

Messages clés

Les longues distances, l’isolement et le transport constituent un énorme défi et une source de stress additionnel pour les femmes atteintes d’un cancer du sein et leurs aidants en région rurale. Sans l’appui de leur partenaire, de leur famille et de leurs professionnels de la santé, les patientes se sentent vulnérables et seules, que ce soit en milieu rural ou urbain. Les contraintes d’ordre physique ou logistique, notamment les problèmes de transport, les dépenses engendrées par les déplacements, les absences au travail et l’incapacité à remplir des obligations familiales, intensifient le malaise et la souffrance. De telles conditions assombrissent l’expérience de soins des patientes et des aidants, incitant les patientes à rechercher « le cheminement de traitement le moins stressant » ou à refuser le traitement de leur cancer s’il est à un stade avancé, si elles sont âgées ou si elles n’ont pas de soutien. Les professionnels de la santé ressentent le même sentiment de frustration devant la distance et la nécessité pour les patientes de se déplacer.Dans certains cas, la perception de la ruralité atténue les obstacles apparents au traitement chirurgical. Certaines patientes acceptent le fait que pour vivre en milieu rural, l’on doive se déplacer et engager des dépenses à ce chapitre, et les valeurs rurales d’autosuffisance et d’endurance transparaissent dans le compte rendu de l’expérience de soins. Adopter la culture rurale peut se traduire par l’adhésion au principe d’autonomie, menant les patientes à opter pour un cheminement thérapeutique qui limite les perturbations du travail et des activités de la vie quotidienne et qui leur permet de ne pas avoir à compter sur autrui. Ainsi, certaines ont choisi la mastectomie plutôt que la chirurgie mammaire conservatrice pour éviter la radiothérapie et les déplacements à répétition au centre de traitement du cancer. Un certain stoïcisme caractéristique du milieu rural transparait également dans la réticence générale à se faire soigner, qui pourrait expliquer en partie le phénomène courant du diagnostic tardif du cancer du sein chez les femmes en région rurale.La pénurie de professionnels de la santé et la fragmentation des services de santé sont d’autres désavantages de la région rurale qui entrainent des répercussions, notamment l’allongement du délai de diagnostic, la multiplication des déplacements dans les centres urbains, la brièveté des consultations et l’accès limité au soutien médical. Quant aux professionnels de la santé, ils doivent s’adapter en modulant leurs fonctions et en déléguant des responsabilités. La mauvaise communication et le manque de coordination entre les prestataires de soins sèment la confusion chez les patientes quant aux rôles et aux responsabilités des professionnels de la santé et les font se sentir perdues dans les méandres du système de santé.En général, les déplacements et la distance comme tels n’influent pas sur l’expérience du traitement chirurgical du cancer du sein. Les patientes, les aidants et les professionnels de la santé rationalisent ces questions différemment selon d’autres facteurs, comme la culture rurale, l’accès au soutien, l’âge, les caractéristiques du cancer, l’offre de professionnels de la santé et la coordination des soins. Les patientes et les aidants en région rurale se disent en général très satisfaits du traitement et des soins, surtout en comparaison avec leurs homologues en région urbaine.

La buprénorphine dans le traitement des troubles liés à la consommation d'opioïdes chez la femme enceinte : efficacité clinique, innocuité et rapport cout/efficacité comparatifs et lignes directrices

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Question(s)

  1. Quelle est l’efficacité clinique comparative des diverses préparations de buprénorphine ou de buprénorphine-naloxone dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes chez la femme enceinte?
  2. Que disent les données probantes cliniques au sujet de l’innocuité des diverses préparations de buprénorphine ou de buprénorphine-naloxone dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes chez la femme enceinte?
  3. Quel est le rapport cout/efficacité des diverses préparations de buprénorphine ou de buprénorphine-naloxone dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes chez la femme enceinte?
  4. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet des diverses préparations de buprénorphine ou de buprénorphine-naloxone dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes chez la femme enceinte?

Messages clés

Dans le cadre du présent examen, nous avons constaté l’absence de données probantes au sujet de l’efficacité clinique, de l’innocuité et du rapport cout/efficacité comparatifs des diverses préparations de buprénorphine ou de buprénorphine-naloxone dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes chez la femme enceinte. Nous avons relevé trois ensembles de lignes directrices pertinentes fondées sur des données probantes. Deux d’entre eux renferment des recommandations pertinentes qui rendent compte de cette absence de données probantes comparatives de grande qualité. Ils recommandent la buprénorphine de préférence à l’association buprénorphine-naloxone dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes pendant la grossesse. Un autre guide de pratique canadien cite les mêmes données probantes pour appuyer l’utilisation de l’association buprénorphine-naloxone comme étant une option de rechange sure et efficace à la buprénorphine seule durant la grossesse. Nous n’avons pas repéré d’autres recommandations à propos de préparations de buprénorphine ou de buprénorphine-naloxone à utiliser chez la femme enceinte. Pour étayer par des données probantes le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes chez la femme enceinte, des études comparatives rigoureuses des diverses préparations de buprénorphine ou de buprénorphine-naloxone sont nécessaires.

Les programmes de surveillance de médicaments d'ordonnance : examen qualitatif rapide

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Question(s)

  1. Quel est le mode d’utilisation des programmes de surveillance de médicaments d’ordonnance par les professionnels de la santé (prescripteurs et pharmaciens)?
  2. Quels sont leurs points de vue et préférences au sujet des programmes de surveillance de médicaments d’ordonnance, notamment en ce qui a trait à la structure et aux aspects administratifs des programmes?

Messages clés

Les professionnels de la santé estiment que les programmes de surveillance de médicaments d’ordonnance (PSMO) sont utiles dans leur pratique dans la plupart des cas, mais pas de manière systématique. Le recours à un PSMO est soit subjectif à la suite de l’interaction préoccupante avec un patient à propos d’un médicament contrôlé, soit systématique lorsqu’il est obligatoire en vertu d’un règlement. L’utilisation du PSMO semble varier selon les idées préconçues du professionnel de la santé, les circonstances institutionnelles et le jugement professionnel en ce qui a trait à ceux qui ont vraiment besoin du traitement et ceux qui vont d’un médecin à un autre (nomadisme médical). L’utilisation du PSMO permet de déterminer les obstacles qu’affrontent les professionnels de la santé et les éléments facilitateurs les plus pertinents pour eux. L’utilisation est axée sur trois principales fonctions du programme : la fonction d’information, la fonction de sécurité du patient et la fonction d’adhésion au traitement. Alors que de nombreux avantages du PSMO sont soulignés, des défis sont également soulevés. Notamment, la réaction négative appréhendée du patient qui apprend que les professionnels ont consulté l’information provenant du programme; trouver le temps et l’espace approprié à la pharmacie ou au cabinet médical affairé pour discuter avec les patients; les problèmes d’accès au système relevant du manque de temps ou de l’interface (p. ex., perte du mot de passe, repérage du site Web, saisie des données sur le patient, l’authentification en personne); les mises à jour en temps opportun du système de surveillance qui peuvent donner lieu à de l’information incomplète ou inexacte. Pour accroitre l’adoption et l’utilisation soutenue d’un PSMO, l’on suggère d’améliorer l’intégration du PSMO aux tâches cliniques, l’intégration du PSMO aux systèmes de dossiers de santé électroniques en place ou la conception d’un système relié à l’échelle du pays. Quant aux éléments de la structure, les professionnels proposent une mise à jour en temps réel de l’information sur les ordonnances, un affichage plus convivial qui offre l’information la plus utile à la prise de décision au sujet de la prescription, un processus d’ouverture de session simplifié et l’inscription automatique. La formation est jugée importante également et elle devrait englober un encadrement de l’interprétation de l’information, des stratégies pour incorporer le PSMO dans les tâches cliniques et la façon d’aborder les patients pour engager la conversation à propos de l’information issue du PSMO.

La participation au relevé des antécédents d'expériences négatives de l'enfance dans le cadre de la prestation de soins : examen qualitatif rapide

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Question(s)

  1. Quelle est l’expérience des personnes qui se sont prêtées au relevé de leurs antécédents de traumatismes ou d’expériences négatives de l’enfance dans le cadre de la prestation de soins, et en quoi cette expérience est-elle différente selon qu’il s’agit :a. De personnes appartenant à des groupes communément marginalisés (p. ex., réfugiés, communautés autochtones, toxicomanes)?b. Du traumatisme subi (p. ex., agression sexuelle, pensionnat autochtone)?

Messages clés

Les participants des cinq études primaires retenues et de la synthèse documentaire examinée font état d’une acceptation générale de l’anamnèse portant sur les traumatismes ou les expériences néfastes de l’enfance dans le cadre des soins primaires. Cela dit, les écrits sur les points de vue et l’expérience de personnes appartenant à des groupes communément marginalisés sont rares. Une des études retenues est axée sur des réfugiés vivant aux États-Unis, mais les autres s’intéressent à une population diversifiée en Amérique du Nord qui a subi des traumatismes ou des expériences négatives de l’enfance. Ainsi, bien que les constats du présent rapport soient utiles à la réflexion sur l’entrevue clinique, ils ne concernent pas précisément les populations marginalisées. De plus, bien que les patients dont il est question dans les études soient ouverts à l’anamnèse en général, l’acceptation ne va pas sans limites. Les thèmes descriptifs qui ressortent des études examinées offrent un aperçu de ces limites. L’importance d’énoncer clairement le but de l’anamnèse est soulignée dans les six études. Le besoin de clarté s’exprime par le besoin perçu que le fournisseur de soins soit familiarisé avec l’entretien au sujet des traumatismes ou des expériences négatives de l’enfance. Le langage clinique sur la violence et les traumatismes n’est pas toujours bien compris ou perçu comme étant adapté ou nécessaire dans la situation ou au vu du but de la consultation (p. ex., consultation prénatale en obstétrique), l’accent pourrait être mis sur d’autres traumatismes de l’enfance (p. ex., peut-être sur les sévices sexuels en particulier). Les participants surtout les parents en devenir ou de fraiche date et les militaires insistent également sur la nécessité d’offrir l’assurance que la conversation n’est pas orientée par une arrière-pensée et qu’elle sera strictement confidentielle.Les participants évoquent également l’importance de la relation de confiance entre le fournisseur de soins et le patient. Ils ne veulent pas d’une anamnèse qui est un simple pan de l’examen ou un exercice rapide, mais plutôt que le fournisseur de soins installe un climat de confiance rassurant pour tenir cette conversation. Bien que certains participants estiment que cette relation est une question de temps, chaque consultation venant la renforcer, d’autres sont d’avis que la confiance peut également venir de l’intensité et de la patience démontrée dans une seule interaction clinique.Dans la même veine que le besoin de clarté, l’importance d’agir ou d’offrir des ressources, au besoin, une fois que la conversation est terminée est évoquée dans toutes les études. Il peut s’agir d’aiguiller le patient vers un professionnel ou un groupe de soutien par des pairs, ou, pour le fournisseur de soins, d’intervenir lui-même. Du point de vue des patients, savoir questionner les patients sur leur passé traumatique ne va pas sans savoir en tenir compte de manière appropriée dans la suite des choses.

Le profilage de l'expression génique en cas de cancer du sein : examen qualitatif rapide

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Question(s)

  1. Quelles sont les attentes des patientes et des cliniciens quant à l’analyse de l’expression génétique en cas de cancer du sein?
  2. Qu’en est-il de la compréhension, de la communication et de la prise de décision eu égard à l’analyse de l’expression génétique chez les patientes atteintes d’un cancer du sein et les cliniciens?
  3. Qu’en est-il de la compréhension et de la communication des résultats et de la prise de décision fondée sur ces résultats chez les patientes et les cliniciens?
  4. En quoi l’analyse de l’expression génétique ou son absence contribue-t-elle à façonner l’expérience et la perception des patientes et des cliniciens eu égard au cancer du sein et à son traitement?

Messages clés

Les patientes et les oncologues considèrent que l’analyse de l’expression génétique est utile dans la prise de décision quant à savoir s’il y a lieu de proposer la chimiothérapie. Les patientes et les oncologues sont nombreux à s’en remettre aux résultats (c.-à-d. score de risque de récurrence) dans la prise de décision au sujet du traitement. Les patientes s’attendent à ce que l’analyse produise des résultats valides, personnalisés, individualisés et fiables qui permettront de déterminer la conduite du traitement la plus appropriée. Alors que les résultats voulant que le risque soit faible ou élevé peuvent combler ces attentes, les résultats dénotant un risque intermédiaire rendent perplexe pour le moins. En réalité, ils sèment la confusion et sont source d’anxiété chez des personnes pour qui la décision est déjà chargée d’émotivité. Pour les oncologues, l’analyse de l’expression génique est utile sur plusieurs plans, que ce soit pour renseigner les patientes, dissiper l’incertitude ou favoriser une prise de décision éclairée par les patientes quant à leur maladie et à d’autres aspects de leur vie. Certains oncologues sont préoccupés par la place excessive accordée aux résultats de l’analyse de l’expression génique dans la prise de décision sur le traitement, au détriment d’autres aspects cliniques et pathologiques pertinents.Les préférences des patientes en ce qui a trait à la chimiothérapie sont cruciales dans la décision de procéder ou pas à l’analyse de l’expression génétique, car la valeur de l’analyse tient à la possibilité de l’utiliser dans la prise de décision au sujet du traitement. Alors que la connaissance des préférences des patientes eu égard à la chimiothérapie et de leur volonté de s’y soumettre soit vue comme étant primordiale pour guider la décision au sujet de l’analyse, les oncologues ne sont pas uniformes dans la prise en compte des préférences des patientes dans leur décision de prescrire ou pas l’analyse génétique. Certaines patientes ne comprennent pas la nature de l’analyse ni la possibilité qu’elle soit faillible. Au contraire, la nature personnalisée et individuelle de l’analyse semble garante de son caractère certain et valide. En raison de la nécessité de communiquer de l’information complexe sur la nature et le but de l’analyse, de cerner les préférences des patientes au sujet du traitement et de prendre des décisions en fonction des résultats, la mise en uvre de l’analyse de l’expression génétique nécessiterait probablement une augmentation de la durée et du nombre des consultations en oncologie. La prescription de l’analyse au moment opportun dans le continuum des soins est importante pour éviter d’allonger le délai de traitement ou d’instaurer un traitement inutile.

La buprénorphine dans le traitement des troubles liés à la consommation d'opioïdes : efficacité clinique, innocuité et rapport cout/efficacité comparatifs et lignes directrices

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Question(s)

  1. Quelle est l’efficacité clinique comparative des diverses préparations de buprénorphine ou de buprénorphine-naloxone dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes?
  2. Que disent les données probantes cliniques au sujet de l’innocuité des diverses préparations de buprénorphine ou de buprénorphine-naloxone dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes?
  3. Quel est le rapport cout/efficacité des diverses préparations de buprénorphine ou de buprénorphine-naloxone dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes?
  4. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet des diverses préparations de buprénorphine ou de buprénorphine-naloxone dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes?

Messages clés

Nous avons relevé deux revues systématiques, trois essais cliniques comparatifs randomisés (décrits dans quatre publications), six études non randomisées et deux évaluations économiques portant sur l’efficacité clinique, l’innocuité et le rapport cout/efficacité de diverses préparations de buprénorphine dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes.Bien que dans certains cas, des préparations de buprénorphine procurent une amélioration statistiquement significative sous l’angle de critères d’évaluation d’intérêt comparativement à d’autres préparations, aucune tendance précise ne se dessine quant à l’efficacité clinique comparative des préparations de buprénorphine dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes. Selon l’une des évaluations économiques, l’implant de buprénorphine n’est pas plus rentable que la préparation de buprénorphine-naloxone sublinguale générique. L’autre évaluation économique constate que l’implant de buprénorphine est plus rentable que la buprénorphine sublinguale. Rien ne dit avec certitude que les constatations énoncées dans la documentation examinée sont applicables à la population canadienne, toutes les études retenues s’étant déroulées ailleurs qu’au Canada.Deux guides de pratique fondés sur des données probantes portent sur diverses préparations de buprénorphine dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes. L’un d’eux recommande l’association de buprénorphine-naloxone dans le traitement de première intention par agoniste opioïde (solide recommandation fondée sur des données probantes de grande qualité). L’autre recommande soit l’association de buprénorphine-naloxone soit la méthadone, tout en prenant en considération les préférences du patient, dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes (solide recommandation).Les études retenues comportent des limites, notamment l’absence de traitement à l’insu dans plusieurs d’entre elles et la rareté des études en contexte canadien, tout comme le présent examen, dont il faut tenir compte dans l’interprétation des résultats.