Organes consultatifs

Comité d’experts en examen du PPEA (CEEP)

Le Comité d’experts en examen (CEEP) du Programme pancanadien d’évaluation des anticancéreux (PPEA) est un organe consultatif pancanadien de l’Agence des médicaments du Canada formé de spécialistes de la pharmacothérapie anticancéreuse, de l’évaluation ou de l’utilisation des anticancéreux, et de représentants du public (offrant un point de vue non scientifique).

Dans le cadre du processus d’examen en vue du remboursement, le CEEP adresse des recommandations sur le remboursement des produits pharmaceutiques anticancéreux aux régimes publics d’assurance médicaments participants des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. En outre, il formule des recommandations relatives à la détermination, à l’évaluation et à la promotion de la prescription et de l’utilisation optimales des médicaments au Canada.

La démarche du CEEP est fondée sur des données probantes, et ses conseils reposent sur l’examen des connaissances médicales et scientifiques, des pratiques cliniques actuelles, des considérations économiques et éthiques, de même que de l’incidence sur les patients et la population.

Le CEEP relève de la présidente-directrice générale de l’Agence des médicaments du Canada qui désigne ses membres. Ceux-ci sont tenus de respecter les lignes directrices sur les conflits d’intérêts pour les membres des comités experts ainsi que le code de conduite. Des honoraires sont versés aux membres en rétribution de leur préparation en vue des réunions et de leur présence à celles-ci.

Cadre de délibération du CEEP

Pour assurer l’uniformité et la transparence de ses procédures d’examen des médicaments oncologiques, le CEEP suit un cadre de délibération bien défini. Ce cadre décrit tous les éléments dont doit tenir compte le CEEP durant son examen.

Chaque élément est important, et le CEEP examine l’ensemble des éléments avant de formuler une recommandation relative au financement.

Composition du comité

Tous les membres du CEEP sont expérimentés et comprennent bien les enjeux liés au diagnostic, au traitement et aux soins du cancer. Chaque membre doit aussi respecter les exigences en matière de conflit d’intérêts et de confidentialité ainsi que notre code de conduit. Les membres professionnels du CEEP sont issus des domaines de la médecine, de la pharmacie, de la pharmacologie ou de l’économie de la santé. Les membres patients sont choisis en raison de leurs connaissances personnelles, de leur expérience et de leur compréhension des enjeux liés au cancer et à sa prise en charge, parmi d’autres critères. Le CEEP compte un maximum de 17 membres votants dont trois membres patients. 

Présidence

Dre Catherine Moltzan, hématologue

Dre Catherine MoltzanLa Dre Catherine Moltzan, hématologue clinicienne et pathologiste hématologue, est professeure agrégée au Département de médecine interne, hématologie et oncologie, de la Faculté des sciences de la santé Rady de l’université du Manitoba, de même qu’à ActionCancer Manitoba. Diplômée de médecine de l’Université de l’Alberta, elle a effectué des résidences à l’Université du Manitoba et à l’Université d’Ottawa. Elle a également obtenu un certificat en enseignement de la médecine de l’Université de Dundee, au Royaume-Uni, et une maitrise en leadeurship pour la sécurité des patients à l’Université de l’Illinois, à Chicago.

Ses centres d’intérêt sont notamment la qualité des soins et la sécurité des patients atteints de cancer, la médecine transfusionnelle et l’enseignement en médecine. Sa pratique médicale porte principalement sur les syndromes lymphoprolifératifs, les néoplasies myéloprolifératives, la leucémie myéloïde chronique et les maladies hématologiques bénignes. Elle est membre du CEEP depuis 2015 et en a été la vice-présidente de 2015 à 2018.

Tout au long de sa carrière, la Dre Moltzan a siégé à de nombreux comités nationaux ou internationaux. À l’heure actuelle, elle préside également le comité de surspécialité en hématologie du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

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Membres

Dr Matthew Cheung, oncologue

Dr Matthew CheungDiplômé de médecine en 1999 de l’Université de Toronto, le Dr Matthew Cheung y a effectué de 1999 à 2004 des résidences en médecine interne et en hématologie. Il a ensuite occupé un poste de boursier en recherche clinique sur le lymphome, puis a obtenu une bourse de recherche postdoctorale portant sur le VIH/sida des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). En 2006, il a terminé une maitrise en épidémiologie clinique de l’École de santé publique de l’Université Harvard, à Boston. Actuellement, il mène des projets financés par des subventions de recherche évaluée par les pairs des IRSC, de l’Institut national du cancer du Canada et de la Fondation canadienne de recherche sur le sida.

Le Dr Cheung est devenu clinicien-chercheur puis, en 2007, hématologue-clinicien au Centre de cancérologie Odette du Centre Sunnybrook des sciences de la santé. Il est présentement professeur adjoint au Département de médecine de l’Université de Toronto. Il siège au comité directeur du Groupe canadien des essais cliniques (sites de maladies hématologiques) de l’Institut national du cancer du Canada. De plus, il est membre du Groupe de sites tumoraux en oncohématologie au Programme de soins fondés sur la recherche d’Action cancer Ontario. Ses travaux de recherche portent notamment sur les tumeurs malignes liées au sida, la mise au point d’essais cliniques sur le lymphome et l’évaluation pharmacoéconomique dans le domaine des tumeurs malignes hématologiques.

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Dr Michael Crump, oncologue

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Adam Raymakers, principal économiste de la santé

Adam RaymakersAdam Raymakers occupe un poste de principal économiste de la santé au service de recherche sur la lutte contre le cancer de l’Agence de cancérologie de la Colombie-Britannique, à Vancouver. Il est aussi chercheur postdoctoral à la Faculté des sciences de la santé de l’Université Simon Fraser. Il détient un baccalauréat ès sciences spécialisé en économie de l’Université Dalhousie (Halifax, Nouvelle-Écosse), une maitrise ès sciences en économie et politiques de la santé et droit de l’Université Erasmus (Rotterdam, Pays-Bas) et un doctorat en économie de la santé et en pharmacoépidémiologie de l’Université de la Colombie-Britannique (Vancouver, Colombie-Britannique). De plus, Adam Raymakers a terminé un programme de bourse de recherche postdoctorale en évaluation économique de dispositifs médicaux à l’École de commerce et d’économie J. E. Cairnes de l’Université nationale d’Irlande à Galway. Enfin, il siège à la rédaction des revues Health Policy and Technology, BMC Health Services Research et Frontiers in Health Services.

Ses recherches s’intéressent à l’évaluation économique de nouveaux traitements et reçoivent du financement d’un prix de la Michael Smith Foundation for Health Research accordé à un stagiaire de recherche. Dans ce cadre, il étudie le rapport cout/efficacité des thérapies par lymphocytes T à récepteur antigénique chimérique (CAR-T), des thérapies géniques et, en général, des thérapies cellulaires adoptives. Par ailleurs, ses autres travaux portent notamment sur les politiques en matière de médicaments et les processus d’homologation et de remboursement, l’évaluation des données probantes et l’incertitude, l’importance de l’équité dans la prestation des soins, de même que l’intersection de la recherche sur les services de santé et des changements climatiques.

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Dre Anca Prica, hématologue

Dre Anca PricaLa Dre Anca Prica est hématologue au Centre de cancérologie Princess Margaret et, depuis 2014, professeure adjointe à la division d’hématologie de l’Université de Toronto. Elle dirige un programme sur le lymphome et le myélome au Centre de cancérologie Princess Margaret. Elle a commencé ses études de médecine à l’Université de Toronto, où elle a suivi sa formation en médecine interne et en hématologie. Ensuite, elle s’est perfectionnée dans le cadre d’un programme de bourse de deux ans en hématologie (hémopathies malignes) au Centre Sunnybrook de sciences de la santé, puis d’une maitrise en méthodologie de la recherche en santé à l’Université McMaster, axée sur la qualité de vie et l’évaluation économique. Ses travaux cliniques portent principalement sur les troubles lymphoprolifératifs et plasmocytaires, les greffes autologues de cellules souches et les traitements par lymphocytes T à récepteur antigénique chimérique (CAR-T). Ses recherches portent sur les services de santé, notamment l’évaluation économique et l’analyse décisionnelle en oncologie, l’examen de l’utilisation des ressources et du cout des soins, de même que les effets toxiques des chimiothérapies et leurs conséquences sur la qualité de vie et le fardeau des aidants.

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Amy Peasgood, patiente

En 2005, Amy Peasgood a obtenu un baccalauréat en droit de l’Université Dalhousie et, depuis 2006, elle a reçu des diagnostics de quatre cancers, notamment un cancer du sein métastatique en 2014. Pendant cette période, on a aussi diagnostiqué chez elle une prédisposition génétique au cancer, le syndrome de Li-Fraumeni, qui l’a inspirée dans l’écriture avec sa fille d’un livre pour enfants à ce sujet. Ces dernières années, Amy Peasgood a été bénévole en promotion de la participation des familles en recherche, elle a fait connaitre les difficultés de santé mentale accompagnant souvent un diagnostic de cancer et elle a fait de la sensibilisation au sujet du cancer du sein métastatique et du syndrome de Li-Fraumeni. De plus, elle a raconté son histoire à des conférences publiques, dans des récits personnels et dans des communications en ligne, dans l’espoir de renforcer la voix des patients et de soutenir ses concitoyens confrontés à des difficultés semblables. Elle habite à Kelowna, en Colombie-Britannique avec son mari et ses deux filles.

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Dre Patricia Tang, oncologue

La Dre Patricia Tang est oncologue médicale au Centre de cancérologie Tom Baker et professeure agrégée d’enseignement clinique à l’École de médecine Cumming de l’Université de Calgary. Elle se spécialise dans le traitement des cancers du sein et des cancers gastro-intestinaux.

La Dre Tang détient un baccalauréat en sciences biomédicales (obtenu avec distinction) et un doctorat en médecine (obtenu avec distinction, spécialisé en recherche) de l’Université de l’Alberta, où elle a aussi suivi sa formation en médecine interne. Après sa résidence en oncologie médicale à l’Université de Calgary, elle a effectué un programme de bourse sur les drogues nouvelles de recherche à l’Hôpital Princess Margaret de l’Université de Toronto. Elle participe à la rédaction de guides de pratiques cliniques et de plans cliniques, à titre de dirigeante du Groupe provincial du cancer gastro-intestinal de l’Alberta.

La Dre Tang est représentante du centre de Calgary au Groupe canadien des essais sur le cancer et membre du sous-comité des essais cliniques de l’Institut ontarien de recherche sur le cancer. En 2016, elle a reçu le prix « Ralph Meyer Phase III Program » pour les jeunes chercheurs. Elle a examiné des subventions pour Breast Cancer Now (Royaume-Uni), l’Agence du cancer de la Saskatchewan, la Fondation canadienne du cancer du sein et Cancer du pancréas Canada. Ses travaux de recherche portent principalement sur les essais cliniques et les services de santé. Elle est cochercheuse financée par les Instituts de recherche en santé du Canada et l’Institut de recherche Terry Fox.

Enfin, elle siège au Comité de spécialité en oncologie médicale du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, et on lui a décerné le prix Luminary 2016 pour l’enseignement au Département d’oncologie.

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Dr Phillip Blanchette, M. Sc., M.D., FRCPC

Phillip Blanchette

Le Dr Phillip Blanchette a obtenu son doctorat en médecine de l’Université d’Ottawa en 2009, et a fait une formation postdoctorale en médecine interne (2009–2012) et en oncologie médicale (2012–2014) à l’Université de Toronto, avant d’effectuer une spécialisation sur le cancer du sein au Centre de cancérologie Odette de l’hôpital Sunnybrook (2014–2016). Il a également terminé en 2016 une maitrise en épidémiologie clinique et recherche sur les soins de santé à l’Institut des politiques, de la gestion et de l’évaluation en santé de l’Université de Toronto.

L’expertise clinique et scientifique du Dr Blanchette porte le cancer du sein et du poumon. Oncologue au Programme régional de cancérologie de London du Centre de science de la santé de London depuis 2016, il est actuellement professeur agrégé en oncologie à l’Université Western. Ses recherches portent sur les services de santé, et plus particulièrement sur les résultats cliniques en cancérologie, l’équité en santé ainsi que l’innocuité des médicaments. Enfin, le Dr Phillip Blanchette est scientifique adjoint à l’Institut de recherche en services de santé (ICES, de l’anglais Institute of Clinical Evaluative Sciences) et membre actif du comité sur les directives de pratique clinique et du comité consultatif des médicaments contre le cancer du sein de Santé Ontario. 

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Yoo-Joung Ko, M.D., MMSc, M. Sc., FRCPC

Oncologue membre du personnel, Hôpital St. Michael’s, Unity Health 
Professeur agrégé, Faculté de médecine, Université de Toronto

Le Dr Yoo-Joung Ko a effectué ses études en médecine et sa formation en médecine interne à l’Université de Toronto, avant de déménager à Boston, où il a effectué une spécialisation en hématologie et oncologie au Centre médical Beth Israel Deaconess. Pendant sa spécialisation, le Dr Ko a obtenu une maitrise en sciences médicales de l’École de médecine d’Harvard et du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Après sa spécialisation, il est devenu professeur au même établissement et a reçu une bourse de carrière de l’Institut national du cancer. Au cours de cette période, il a effectué une maitrise ès sciences en épidémiologie à l’École de santé publique de Harvard. Depuis son retour au Canada, il travaille principalement dans le domaine de la formation médicale et des cancers gastro-intestinaux; il a d’ailleurs présidé le groupe sur les cancers gastro-intestinaux du Centre de cancérologie Odette de l’hôpital Sunnybrook. Le Dr Ko s’intéresse aux essais cliniques et a été chercheur principal dans plusieurs essais multicentriques entrepris à l’initiative de chercheurs. Son intérêt pour l’éthique en recherche l’a amené à devenir vice-président et président du Comité ontarien d’éthique en recherche sur le cancer. Par ailleurs, il a suivi le programme de maitre-formateur et a remporté plusieurs prix d’enseignement, tant pour au premier cycle qu’aux cycles supérieurs. Enfin, il est actuellement réviseur en oncologie pour DynaMed, une ressource médicale en ligne, ainsi que directeur médical du programme d’oncologie et d’endoscopie de Unity Health.

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Kelvin Chan, M.D., M. Sc., Ph. D.

Le Dr Kelvin Chan est oncologue au Centre de cancérologie Odette du Centre de sciences de la santé Sunnybrook, professeur à l’Université de Toronto et chercheur associé à l’Institut de recherche Sunnybrook. Il est spécialisé dans les tumeurs gastro-intestinales et les tumeurs de la tête et du cou.

Épidémiologiste clinique et biostatisticien, le Dr Chan s’intéresse à la recherche sur les services de santé, aux évaluations des technologies de la santé, aux métaanalyses, y compris les métaanalyses en réseau, aux analyses cout/efficacités ainsi qu’à la recherche sur les méthodes statistiques en économie de la santé. Il est aussi codirecteur du Centre canadien de recherche appliquée sur le cancer.

Dans sa profession, le Dr Chan porte un intérêt aux dossiers liés au remboursement des anticancéreux. Il est membre de plusieurs comités provinciaux et nationaux portant sur l’évaluation des anticancéreux et les recommandations connexes, notamment le Comité d’évaluation des médicaments et le Comité directeur de l’Ontario pour les médicaments contre le cancer. Enfin, il est le responsable clinique des programmes provinciaux de remboursement des médicaments à Santé Ontario.

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Terry Hawrysh, M. Sc., P. Eng. 

Terry Hawrysh, survivant d’un cancer du sang, cherche à promouvoir un système de santé qui offrirait systématiquement une expérience patient et des résultats de santé supérieurs. Ayant lui-même survécu à un cancer de stade IV, il a connu les bons aspects et les difficultés que rencontrent les patients et leurs familles au fil du diagnostic, du traitement et du suivi thérapeutique. Ses réflexions sur sa propre expérience ont fait naitre en lui un intérêt pour l’application de la participation des patients à la recherche sur le cancer et pour les contributions importantes qui peuvent en découler.  

M. Hawrysh est actuellement vice-président du Conseil consultatif des patients et des familles de l’Institut ontarien de recherche sur le cancer; dans ce rôle, il utilise son vécu en tant que survivant pour divers programmes novateurs de recherche translationnelle. Il consacre également de son temps à titre de patient partenaire et représentant des patients à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, à Essais cliniques Ontario, à la Société de leucémie et lymphome du Canada, au Centre pour des systèmes de santé viables de l’Université de Toronto et à Santé Ontario.

Titulaire de diplômes en ingénierie de l’Université de Toronto et de l’Université Queen’s, M. Hawrysh est ingénieur professionnel. Il a occupé des rôles de cadre supérieur dans les secteurs de l’infrastructure des services publics et de l’énergie verte, et a cofondé et exploité plusieurs jeunes entreprises novatrices. 

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Jennifer Fishman, Ph. D.

Jennifer Fishman est professeure agrégée à l’Unité de l’éthique biomédicale du Département d’études sociales de la médecine et membre adjointe du Département de sociologie et de l’Institut des politiques sociales et de la santé à  l’Université McGill . Elle est titulaire d’un doctorat en sociologie de l’Université de la Californie à San Francisco.

Mme Fishman est une sociologue des sciences, de la technologie et de la médecine. Elle se sert de méthodes qualitatives empiriques pour décrire et analyser les nouvelles connaissances médicales et les nouvelles technologies, des premières étapes du développement à leur intégration dans la pratique clinique et à leur diffusion aux cliniciens et aux patients. Dans une approche souvent appelée « éthique empirique », elle analyse l’éthique et les valeurs souvent ignorées et reposant sur des suppositions au sein des nouvelles démarches scientifiques ainsi que leur effet sur le déroulement de la recherche, la diffusion et la commercialisation des technologies et, finalement, les patients et les consommateurs. Dans ses recherches, elle s’est penchée sur le développement la publicité de nouveaux médicaments, la science et la médecine antiâge, les tests de prédisposition génétique en vente directe, les décisions médicales en fin de vie, les ensembles de tests de dépistage de porteur prénataux ainsi que les attentes de la médecine génomique personnalisée. Son nouveau projet examinera les débuts de l’application de la recherche et des connaissances en épigénétique en messages sanitaires et médiatiques à l’intention des futurs parents.

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