Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire dans le traitement du cancer du poumon non à petites cellules

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Le cancer du poumon est un important problème de santé au Canada. Sa détection précoce est essentielle, mais, dans plus de 50 % des cas, le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) est diagnostiqué au stade IV, ce qui a une incidence sur les taux de survie. Les mutations conductrices oncogènes des gènes comme celles du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR) ou de la kinase du lymphome anaplasique (ALK), présentes dans un sous-type de CPNPC, ont mené à la mise au point de traitements ciblés et ainsi permis d’améliorer les résultats.

La posologie de la leucovorine dans le traitement des cancers gastro-intestinaux

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique comparative des doses fixes et des doses en fonction du poids pour la leucovorine dans le traitement du cancer colorectal ou du cancer du tractus gastro-intestinal supérieur?
  2. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes portant sur la posologie de la leucovorine dans le traitement du cancer colorectal ou du cancer du tractus gastro-intestinal supérieur?

Messages clés

Quelle est la situation? Depuis 2008, la pénurie de leucovorine a eu une importante incidence sur les chimiothérapies à base de fluorouracile. De nombreux établissements partout dans le monde ont proposé des options pour soulager la pénurie, notamment le recours à des traitements sans leucovorine, l'utilisation de doses plus faibles et le recours à d'autres médicaments. S'il est possible de réduire la dose ajustée en fonction de la surface corporelle habituelle de la leucovorine sans en altérer l'efficacité ou l'innocuité, la mise en uvre d'un protocole à faible dose fixe pourrait prévenir les erreurs pouvant survenir dans le calcul de la dose et faire économiser du temps et de l'argent associés à la préparation en pharmacie. Les décideurs veulent savoir s'il existe des données probantes appuyant un protocole à faible dose fixe pour la leucovorine.

Qu'avons-nous fait? Afin de guider les décisions sur le recours à une dose fixe de leucovorine en combinaison avec une chimiothérapie à base de fluorouracile, l'Agence des médicaments du Canada a cherché à repérer et à résumer la documentation comparant l'efficacité clinique des doses fixes de leucovorine à celle des doses en fonction du poids. Nous avons également cherché à repérer les recommandations fondées sur des données probantes au sujet de la dose de leucovorine dans le traitement du cancer colorectal ou du cancer du tractus gastro-intestinal supérieur. Une personne spécialiste de l'information a effectué une recherche documentaire dans les revues avec comité de lecture et la littérature grise, suivant une stratégie ciblant la leucovorine, la dose et les cancers colorectal et gastro-intestinal. La recherche s'est limitée aux documents de langue anglaise publiés depuis 2013. Une personne examinatrice a passé en revue les articles en fonction de critères d'inclusion prédéfinis, a effectué une évaluation critique des études retenues et a rédigé un résumé narratif des résultats.

Qu'avons-nous trouvé? Nous avons trouvé une petite étude de cohorte rétrospective (58 patients) comparant la leucovorine à une faible dose fixe de 50 mg et à une posologie en fonction de l'aire corporelle jusqu'à une dose élevée de 200 mg/m² à 500 mg/m² chez les patients atteints de cancer colorectal. L'étude n'a pas constaté de différence statistiquement significative entre les deux doses sur le plan des taux de survie ou de complications. Nous n'avons pas trouvé de lignes directrices fondées sur des données probantes portant sur la posologie de leucovorine dans le traitement du cancer colorectal ou du cancer du tractus gastro-intestinal supérieur. Cependant, nous avons trouvé plusieurs lignes directrices dont la méthodologie n'était pas claire portant sur les posologies de leucovorine utilisées dans différents schémas à base de fluorouracile.

Qu'est-ce que ça signifie? Des données probantes limitées issues de cet examen laissent entendre que la posologie en fonction du poids corporel utilisée habituellement pour la leucovorine pourrait être réduite à une faible dose fixe. Cependant, il faudrait un essai clinique rigoureux de plus grande envergure pour confirmer les résultats de cette étude. Les décideurs devraient envisager le fait que la réduction de la dose de leucovorine pourrait permettre de préserver les réserves, de réduire le temps de préparation en pharmacie et de stabiliser les couts d'acquisition.

La kétamine dans le traitement de la douleur chronique non cancéreuse : mise à jour 2023

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique de la kétamine dans le traitement de la douleur chronique non cancéreuse chez l'adulte?
  2. Quel est le rapport cout/efficacité de la kétamine dans le traitement de la douleur chronique non cancéreuse chez l'adulte?
  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de la kétamine dans le traitement de la douleur chronique non cancéreuse chez l'adulte?

Messages clés

Quelle est la situation? Les médecins utilisent la kétamine pour provoquer une perte de conscience et une anesthésie générale pendant une opération. Ils utilisent également cette substance à de faibles doses dans le soulagement de la douleur aigüe ou chronique. Le rapport de 2020 de l'Agence des médicaments du Canada concluait que, comparativement à un placébo, la kétamine par voie IV ne pouvait offrir qu'un soulagement de courte durée chez les patients atteints de douleur chronique non cancéreuse, et qu'elle était associée à un risque accru de nausée, de vomissements et d'effets psychomimétiques. Les lignes directrices examinées ne formulaient aucune recommandation ferme en raison d'un manque de données probantes. Les décideurs veulent savoir s'il y a de nouvelles données probantes appuyant le recours à la kétamine dans le traitement de la douleur chronique non cancéreuse chez l'adulte. 

Qu'avons-nous fait? Afin de guider la prise de décisions, l'Agence des médicaments du Canada a voulu mettre à jour son rapport précédent en recensant et en résumant la documentation comparant l'efficacité clinique et le rapport cout/efficacité de la kétamine à ceux d'un placébo ou d'autres traitements pharmacologiques utilisés dans le traitement de la douleur chronique non cancéreuse. Nous avons également tenté de recenser parmi les lignes directrices les plus récentes des recommandations fondées sur des données probantes au sujet de la kétamine dans l'indication à l'étude. Une personne spécialiste de l'information a effectué une recherche dans les revues avec comité de lecture et la littérature grise, suivant une stratégie ciblant la kétamine, la douleur chronique non cancéreuse et les adultes. La recherche était limitée aux documents de langue anglaise publiés entre 2020 et le 6 novembre 2023. Une autre personne a passé en revue les articles en fonction de critères d'inclusion prédéfinis, effectué une évaluation critique des études retenues et rédigé un résumé narratif des résultats. 

Qu'avons-nous trouvé? Nous avons répertorié trois revues systématiques et un essai clinique randomisé portant sur l'utilisation de la kétamine dans le traitement de la douleur neuropathique, du syndrome douloureux régional complexe, de la fibromyalgie et d'autres affections. L'ensemble des données probantes laisse entendre que la kétamine serait associée à une réduction à court terme de la douleur. Cependant, l'efficacité à long terme de la kétamine demeure incertaine. La kétamine peut entrainer les évènements indésirables suivants : effets psychédéliques, inconfort, étourdissements, fatigue, céphalées et nausée. Tous ces évènements semblent cependant être de courte durée. Les résultats concernant les effets de la kétamine sur la qualité de vie et la capacité fonctionnelle semblent partagés. Nous n'avons pas trouvé d'études examinant le rapport cout/efficacité de la kétamine ni de nouvelles lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de la kétamine dans l’indication d’intérêt. 

Qu'est-ce que ça signifie? Les résultats présentés dans cet examen concordent avec ceux du rapport de l'Agence des médicaments du Canada publié en 2020. Il faudrait des études bien contrôlées portant sur de plus grandes populations et des durées de suivi plus longues pour déterminer le protocole optimal de la kétamine pour chaque type de douleur chronique. Comme la kétamine entraine un effet dissociatif et pourrait être associée à des troubles liés à l'usage de substances psychoactives, les décideurs devraient se pencher sur l'utilisation à long terme du médicament dans l’indication à l’étude.

Les points de vue et les expériences au sujet de la création de fistules artérioveineuses aux fins d’accès pour l’hémodialyse : examen qualitatif rapide

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Question(s)

  1. Quels sont les points de vue, les attentes et les expériences des adultes (18 ans et plus) atteints d'insuffisance rénale terminale, de leur famille et de leurs prestataires de soins de santé en ce qui concerne les interventions chirurgicales ou endovasculaires servant à créer des fistules artérioveineuses (FAV) pour l'hémodialyse, quant à l'accès, à l'offre ou à la prise de décision, ou encore quand vient le temps de subir ou d'effectuer ce type d'intervention, et de s'en rétablir?

Messages clés

Cet examen porte sur les points de vue et les expériences des adultes atteints d’une insuffisance rénale terminale (les « patients »), de leur famille et de leurs prestataires de soins de santé en ce qui concerne les interventions servant à créer des fistules artérioveineuses (FAV) pour l’hémodialyse, quant à l’accès, à l’offre ou à la prise de décision, ou encore quand vient le temps de subir ou d’effectuer ce type d’intervention, et de s’en rétablir. La FAV, qui relie une artère et une veine aux fins d’accès pour l’hémodialyse, permet à un appareil d’hémodialyse d’accéder au sang du patient. Au total, huit études qualitatives ont été synthétisées. 


Les patients et les prestataires de soins de santé souhaitent, pour la plupart, procéder par prise de décisions communes au sujet de l’intervention de création de FAV. Les avantages apparents de la prise de décisions communes sont notamment une meilleure connaissance qu’ont les patients de leur état, leur satisfaction, un plus grand sentiment de maitrise et des capacités d’adaptation améliorées. Pourtant, des prestataires de soins de santé continuent parfois de privilégier des stratégies classiques de prise de décisions. Des facteurs contextuels influent sur les stratégies de prise de décisions et sur la possibilité qu’ont les patients d’obtenir ou de refuser une intervention de création de FAV. Ces facteurs sont les valeurs, les croyances et les attitudes, le moment de la décision, de même que les ressources humaines, structurelles, financières et informatives. Les personnes racisées, les personnes en situation d’itinérance ou de pauvreté ou les personnes se heurtant à une barrière linguistique pourraient éprouver des difficultés disproportionnées à participer à une prise de décisions communes rapide et éclairée. Par conséquent, elles pourraient prendre des décisions non éclairées ou subir dans des circonstances traumatisantes ou imprévues une hémodialyse par accès vasculaire non choisie.


Les décideurs pourraient envisager de favoriser les décisions communes en en intégrant des critères à la mesure du rendement dans les soins de santé et aux modèles de prise de décisions en vue du remboursement. Ils pourraient aussi songer à fournir des aides à la décision et un accompagnement des prestataires de soins de santé. Enfin, ils pourraient adapter les mesures en fonction de besoins sociaux, financiers et linguistiques particuliers, de façon à favoriser l’accès équitable à une intervention de création de FAV.

Pour lire le reste des messages clés, veuillez consulter le rapport principal (en anglais).

Le dépistage du cancer colorectal chez les personnes de moins de 50 ans

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Messages clés

Quelle est la situation?

Au Canada, l'incidence du cancer colorectal chez les personnes âgées de moins de 50 ans est en hausse, et ce, en dépit de recommandations canadiennes de commencer le dépistage du cancer colorectal à partir de 50 ans. En réponse à cette augmentation de l'incidence du cancer colorectal, aussi observée ailleurs, il a été recommandé d'effectuer son dépistage chez les personnes âgées de moins de 50 ans présentant un risque moyen. Ces facteurs ont mené à un réexamen des lignes directrices canadiennes au sujet de l'âge auquel il faudrait effectuer les premiers dépistages du cancer colorectal.

Qu'avons-nous fait?

Pour bien prendre en compte des facteurs liés à l'âge auquel commencer le dépistage du cancer colorectal, l'Agence des médicaments du Canada a recensé et résumé les études qui comparent le dépistage du cancer colorectal chez les personnes de moins de 50 ans présentant un risque moyen à l'absence de dépistage ou au premier dépistage effectué chez les personnes de 50 ans et plus présentant un risque moyen. Un spécialiste de l'information a effectué une recherche dans les publications avec comité de lecture et dans la littérature grise. Nous avons cherché et résumé des recommandations de lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du dépistage chez les personnes de moins de 50 ans présentant un risque moyen.

Qu'avons-nous trouvé?

Selon les données d'une étude de cohorte rétrospective menée sur 13 ans aux États-Unis auprès d'un vaste échantillon, l'incidence du cancer colorectal est plus élevée chez les personnes de 45 à 49 ans qui ont subi une coloscopie de dépistage que chez celles de 50 à 54 ans. Les données d'une étude de cohorte rétrospective menée sur un an d'observation en Grèce et comportant un échantillon limité ne révèlent aucune différence dans l'incidence cumulative du cancer colorectal chez les personnes présentant un risque moyen, qu'elles soient âgées de moins de 50 ans ou de 50 ans et plus. Les estimations tirées de quatre études de modélisation (dont une menée au Canada), portant sur le dépistage chez les personnes de moins de 50 ans, donnent à penser que ce dépistage serait associé à un gain d'années de vie, de même qu'à une réduction des cas de cancer colorectal et des décès, mais qu'il est probable que le nombre de coloscopies et de complications au cours de la vie entière, augmenterait conséquemment.

Une évaluation économique menée au Portugal conclut que le rapport cout/utilité du dépistage du cancer colorectal n'est pas avantageux chez les personnes de moins âgées de 50 ans présentant un risque moyen, à un seuil de disposition à payer de 39 760 euros, compte tenu des estimations actuelles de l'incidence dans cette tranche d'âge. Sept lignes directrices fondées sur des données probantes recensées recommandent que le dépistage du cancer colorectal soit amorcé dès l'âge de 45 ans chez les personnes présentant un risque moyen, tandis qu'une autre ligne directrice recommande de ne pas effectuer de dépistage à partir de 45 ans chez les personnes présentant un risque moyen. Enfin, une autre ligne directrice ne conseille pas le dépistage à partir de 40 ans. La plupart des lignes directrices fondées sur des données probantes soulignent le manque de données empiriques décrivant l'efficacité clinique et la rentabilité, ce qui limite la préparation de recommandations.

Pour lire le reste des messages clés, veuillez consulter le rapport principal (en anglais).

Les vêtements de soutien pour hernie et la hernie péristomiale après une stomie

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Question(s)

  1. Quelle est l’efficacité clinique des vêtements de soutien pour hernie dans la prévention et la prise en charge des hernies péristomiales chez les patients ayant une stomie?
  2. Quel est le rapport cout/efficacité des vêtements de soutien pour hernie dans la prévention et la prise en charge des hernies péristomiales chez les patients ayant une stomie?
  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours aux vêtements de soutien pour hernie dans la prévention et la prise en charge des hernies péristomiales chez les patients ayant une stomie?

Messages clés

Quelle est la situation?

  • La hernie péristomiale est une complication fréquente après une stomie. Entrainant des effets néfastes sur les plans physique et psychologique, elle peut nuire à la qualité de vie d'une personne. Les vêtements de soutien spécialisés sont une intervention pouvant aider à prévenir ou à prendre en charge les hernies péristomiales.
  • Afin de guider la prise de décisions sur l'utilisation appropriée des vêtements de soutien pour hernie, il est important de comprendre les pratiques exemplaires en vigueur ainsi que les éventuels effets bénéfiques et néfastes associés à l'utilisation de ces vêtements.

Qu'avons-nous fait?

  • Nous avons tenté de repérer la documentation portant sur l'efficacité clinique et le rapport cout/efficacité des vêtements de soutien pour hernie comparativement aux autres stratégies de prévention ou de prise en charge des hernies ou à l'absence d'intervention. Nous avons également cherché des lignes directrices fondées sur des données probantes formulant des recommandations sur le recours aux vêtements de soutien dans la prévention ou la prise en charge des hernies péristomiales.
  • Une spécialiste de l'information a effectué une recherche de matériel publié entre le 1er janvier 2013 et le 1er novembre 2023 dans des publications avec comité de lecture et des sources de littérature grise.
  • Nous avons communiqué avec une personne ayant subi une stomie et présenté une hernie péristomiale et portant régulièrement une bande herniaire. Cette personne nous a fait part de ses réflexions sur les bienfaits physiques et psychologiques, l'incidence sur la qualité de vie et les défis associés à l'utilisation d'une bande herniaire. Son témoignage a donné à l'Agence des médicaments du Canada une compréhension plus nuancée de la documentation.

Qu'avons-nous trouvé?

  • Nous n'avons pas trouvé d'études répondant aux critères du présent examen et évaluant directement l'efficacité clinique ou le rapport cout/efficacité des vêtements de soutien comparativement aux autres interventions de prévention ou de prise en charge ou à l'absence de traitement.
  • Trois ensembles de lignes directrices fondées sur des données probantes formulent des recommandations sur l'utilisation de vêtements de soutien dans la prévention et la prise en charge des hernies péristomiales. Un ensemble recommande l'évaluation des personnes subissant une stomie afin de déterminer le type et le degré de soutien requis pour prévenir ou prendre en charge une éventuelle hernie. Un autre recommande que les prestataires de soins offrent une éducation postopératoire sur l'utilisation de vêtements de soutien. Le troisième ensemble recommande qu'une infirmière ou un infirmier en soins des stomies offre des conseils sur les vêtements de soutien aux personnes ayant une stomie. Il recommande aussi que ce personnel infirmier spécialisé soit mis à disposition pour prodiguer des conseils sur les options de prise en charge non opératoire des hernies péristomiales.

Qu'est-ce que ça signifie?

  • Les décideurs devraient se pencher sur des façons de veiller à ce que les personnes qui ont subi une stomie ou qui en subiront une aient accès rapidement à une évaluation du risque de hernie péristomiale, à de l'éducation sur le sujet et à des conseils sur le recours à des vêtements de soutien pour hernie offerts par du personnel infirmier spécialisé en plaies, stomie et continence. Ils devraient également tenir compte des couts à débourser par les patients, qui peuvent être un obstacle ce type de soins.
     

ChatGPT et la radiologie : imagerie utile et gains d’efficacité dans les processus

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Au Canada, la demande en imagerie médicale continue d’augmenter en raison de plusieurs facteurs, comme le vieillissement de la population, l’augmentation du nombre de patients et les changements dans les soins usuels. On a notamment enregistré une hausse importante des examens de tomodensitométrie et d’imagerie par résonance magnétique.

Points de vue et expériences relatifs aux effets de l’engorgement des urgences

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En réponse à la crise qui sévit actuellement dans les services d’urgence au Canada, l’Agence des médicaments du Canada travaille sur une série de rapports ayant pour but de cerner les facteurs qui contribuent à l’engorgement des urgences, de trouver et de décrire des interventions qui pourraient permettre de lutter efficacement contre le problème, de comprendre l’effet de cette situation sur la qualité des soins, la sécurité des patients et le bienêtre des professionnels de la santé en poste et en formation ainsi que d’évaluer

Vieillir chez soi

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Le Canada, comme de nombreux autres pays développés, connait une importante tendance démographique d’une population vieillissante. En même temps, son système de soins de longue durée se bute à de nombreuses difficultés, notamment l’offre limitée de lits et de services de soins de longue durée, et d’accès à ceux-ci, les pénuries de personnel, les lacunes et les écarts de qualité des soins.

Le tocilizumab (Actemra) dans le traitement de la COVID-19 chez le patient hospitalisé

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Au Canada, plusieurs traitements pharmacologiques sont autorisés dans la prise en charge de la COVID-19 causée par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2). La revue systématique rapide a évalué l’efficacité et l’innocuité du tocilizumab dans le traitement de la COVID-19. Nous avons également caractérisé les patients hospitalisés les plus susceptibles de tirer avantage du traitement par le tocilizumab.