L’ablation par radiofréquence dans le soulagement de la douleur chronique au genou, à la hanche ou à l’épaule

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique de l'ablation par radiofréquence dans le soulagement de la douleur chronique au genou?
  2. Quelle est l'efficacité clinique de l'ablation par radiofréquence dans le soulagement de la douleur chronique à la hanche?
  3. Quelle est l'efficacité clinique de l'ablation par radiofréquence dans le soulagement de la douleur chronique à l'épaule chez l'adulte?
  4. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours à l'ablation par radiofréquence dans le soulagement de la douleur chronique au genou, à la hanche ou à l'épaule chez l'adulte?

Messages clés

Chez les patients atteints de gonarthrose, l'ablation par radiofréquence pourrait réduire la douleur et améliorer la capacité fonctionnelle comparativement aux autres interventions non chirurgicales, et n'entrainerait pas plus d'évènements indésirables. Il n'y a pas assez de données probantes indiquant que l'ablation par radiofréquence réduirait la douleur ou améliorerait la capacité fonctionnelle chez les patients atteints de douleur chronique à la hanche. Nous n'avons pas trouvé d'études ni de lignes directrices répondant aux critères d'inclusion de cet examen à propos de l'efficacité clinique de l'ablation par radiofréquence dans le traitement de la douleur à l'épaule. Trois ensembles de lignes directrices recommandent sous réserve le recours à l'ablation par radiofréquence chez les patients atteints de gonarthrose, et un ensemble de lignes directrices recommande sous réserve le recours à cette technique dans le traitement de la douleur à la hanche après un bloc nerveux diagnostique.

L’acétaminophène par voie intraveineuse dans le traitement de la douleur aigüe aux urgences

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique de l'acétaminophène par voie intraveineuse chez les patients souffrant de douleur modérée ou grave aux urgences?
  2. Quel est le rapport cout/efficacité de l'acétaminophène par voie intraveineuse chez les patients souffrant de douleur modérée ou grave aux urgences?
  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours à l'acétaminophène par voie intraveineuse chez les patients souffrant de douleur modérée ou grave aux urgences?

Messages clés

Chez les adultes souffrant de douleur modérée ou grave aux urgences, l'acétaminophène par voie intraveineuse (IV) pourrait offrir un soulagement semblable et être associé à un risque d'évènements indésirables semblable comparativement à l'acétaminophène par voie orale ou aux antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS) IV. Toujours chez la même population, l'acétaminophène IV pourrait offrir un soulagement de la douleur semblable ou légèrement inférieur et être associé à un risque inférieur d'évènements indésirables comparativement aux opioïdes IV. Nous n'avons pas trouvé d'études répondant à nos critères d'inclusion au sujet du rapport cout/efficacité de l'acétaminophène IV par rapport à l'acétaminophène par voie orale, aux AINS IV ou aux opioïdes IV dans le traitement des patients souffrant de douleur modérée ou grave aux urgences. Un ensemble de lignes directrices recommande le recours aux AINS IV dans la prise en charge initiale de la douleur modérée ou grave chez les patients des urgences. On y recommande l'acétaminophène IV plutôt que les opioïdes IV seuls.

Le budésonide à libération prolongée dans le traitement de la colite ulcéreuse

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique du budésonide à libération retardée et prolongée dans l'induction d'une rémission chez les patients atteints de colite ulcéreuse évolutive de forme légère ou modérée?
  2. Quelle est l'efficacité clinique du budésonide à libération retardée et prolongée dans l'induction d'une rémission chez les patients atteints de colite ulcéreuse évolutive de forme modérée ou grave?
  3. Quel est le rapport cout/efficacité du budésonide à libération retardée et prolongée dans l'induction d'une rémission chez les patients atteints de colite ulcéreuse évolutive de forme légère ou modérée?
  4. Quel est le rapport cout/efficacité du budésonide à libération retardée et prolongée dans l'induction d'une rémission chez les patients atteints de colite ulcéreuse évolutive de forme modérée ou grave?
  5. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours au budésonide à libération retardée et prolongée dans l'induction d'une rémission chez les patients atteints de colite ulcéreuse évolutive de forme légère, modérée ou grave?

Messages clés

​En 2017, le Comité canadien d’expertise sur les médicaments de l’Agence des médicaments du Canada, invoquant les limites dans les données probantes accessibles à l’époque, a émis la recommandation de ne pas rembourser le budésonide à libération prolongée (avec système Multi Matrix) dans l’induction de la rémission chez le patient atteint de colite ulcéreuse de forme légère ou modérée. Des données probantes cliniques primaires limitées (soit un essai clinique randomisé) publiées depuis la recherche documentaire réalisée pour l’examen antérieur de l’Agence des médicaments du Canada corroborent les constatations cliniques de ce rapport. Les données probantes démontrent que le budésonide à libération prolongée est plus efficace que le placébo pour induire la rémission chez les patients atteints de colite ulcéreuse de forme légère ou modérée. Nous n’avons pas trouvé de nouvelles données probantes cliniques décrivant des comparaisons directes entre le budésonide à libération prolongée et des traitements actifs. D’après des données probantes comparant indirectement le budésonide à libération prolongée et d’autres traitements actifs, il n’y aurait que peu ou pas de différence en ce qui concerne la rémission, la réponse clinique ou les évènements indésirables. Des données probantes sur le rapport cout/efficacité issues d’une étude menée aux Pays-Bas laissent croire que le budésonide à libération prolongée serait plus efficace et moins cher que des comparateurs agrégés dans le traitement de deuxième intention de la colite ulcéreuse de forme légère ou modérée. Les recommandations fondées sur des données probantes appuient l’utilisation du budésonide à libération prolongée chez les patients atteints de colite ulcéreuse de forme légère ou modérée dont la maladie n’a pas répondu à l’acide 5-aminosalicylique. Nous n’avons pas trouvé de données probantes cliniques ou économiques ni de recommandations fondées sur des données probantes décrivant l’utilisation du budésonide à libération prolongée chez les patients atteints de colite ulcéreuse de forme modérée ou grave.

Les pénuries de médicaments au Canada – groupe d’experts

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Les pénuries de médicaments posent d’importantes difficultés pour les responsables des politiques et les fournisseurs de soins de santé au Canada. Cette initiative de recherche a pour but de relever les médicaments prioritaires susceptibles de faire l’objet d’une pénurie. Un groupe d’experts composé de parties prenantes de divers secteurs sera assemblé afin de guider l’élaboration d’un modèle de prédiction du risque de pénurie tenant compte à la fois de l’importance clinique et des risques relatifs à la chaine d’approvisionnement.

Les analgésiques opioïdes dans le traitement de la douleur chronique non cancéreuse chez les personnes auxquelles on a prescrit un traitement par agoniste opioïde ou qui présentent un trouble de l’usage des opioïdes

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Il existe de l’incertitude au sujet de la prescription d’analgésiques opioïdes pour traiter la douleur chronique chez les adultes ayant ou ayant déjà eu un trouble de l’usage des opioïdes. Il faut des consignes sur la prescription optimale d’analgésiques opioïdes afin de veiller à ce que les patients tirent des bienfaits du traitement et subissent le moins d’effets néfastes possible.

Les interventions, programmes et initiatives en matière de santé et vieillissement – Analyse de l’environnement

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Veuillez noter que la version intégrale de ce rapport est disponible en anglais seulement

Les antiviraux à action directe contre l’infection chronique par le virus de l’hépatite C chez l’enfant ou l’adolescent

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique du glécaprévir-pibrentasvir dans la prise en charge de l'infection chronique par le virus de l'hépatite C chez l'enfant ou l'adolescent?
  2. Quelle est l'efficacité clinique du sofosbuvir-velpatasvir dans la prise en charge de l'infection chronique par le virus de l'hépatite C chez l'adolescent?
  3. Quel est le rapport cout/efficacité du glécaprévir-pibrentasvir dans la prise en charge de l'infection chronique par le virus de l'hépatite C chez l'enfant ou l'adolescent?
  4. Quel est le rapport cout/efficacité du sofosbuvir-velpatasvir dans la prise en charge de l'infection chronique par le virus de l'hépatite C chez l'adolescent?

Messages clés

Des données probantes cliniques montrent que, chez les enfants et les adolescents atteints d'infection chronique par le virus de l'hépatite C, le traitement par le glécaprévir-pibrentasvir est efficace : 12 semaines après le traitement, il est associé à une réponse virologique globale soutenue de près de 100 %. Le traitement par le glécaprévir-pibrentasvir est bien toléré : aucun évènement indésirable grave ni aucun évènement indésirable entrainant l'arrêt du traitement ne sont survenus. La plupart des évènements indésirables déclarés étaient légers. Nous n'avons pas trouvé d'études évaluant le rapport cout/efficacité du glécaprévir-pibrentasvir dans le traitement de l'infection chronique par le virus de l'hépatite C chez les enfants et les adolescents. Nous n'avons pas trouvé d'études évaluées par un comité de lecture se penchant sur l'efficacité clinique du sofosbuvir-velpatasvir dans le traitement de l'infection chronique par le virus de l'hépatite C chez les adolescents. Des données non publiées tirées d'un résumé présenté à un congrès et d'un registre d'essais cliniques laissent entendre que le sofosbuvir-velpatasvir serait efficace, mais ces résultats doivent être interprétés avec prudence. Nous n'avons pas trouvé d'études évaluant le rapport cout/efficacité du sofosbuvir-velpatasvir dans le traitement de l'infection chronique par le virus de l'hépatite C chez les adolescents.

Les cathéters de type Midline et les cathéters à durée prolongée dans l’administration IV d’antibiotiques

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique d'un cathéter de type Midline comparativement à celle d'un cathéter à durée prolongée dans l'administration d'antibiotiques par intraveineuse périphérique chez l'adulte?
  2. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet des cathéters de type Midline et des cathéters à durée prolongée dans l'administration d'antibiotiques par intraveineuse périphérique chez l'adulte?

Messages clés

Les cathéters de type Midline pourraient être associés à une plus grande durée en place sans complications et à un risque global de complications liées au cathéter plus faible que les cathéters à durée prolongée (extended dwell catheter). Les taux de complications liées au cathéter sont faibles parmi les différents types de cathéters périphériques. Les cathéters de type Midline pourraient être associés à une proportion inférieure d'infections du sang liées au cathéter, d'écoulement de médicament au site de sortie, et d'occlusion complète du cathéter, mais à une proportion supérieure de cas de thrombose liée au cathéter, comparativement aux cathéters à durée prolongée. Les résultats sont tirés d'une étude de cohorte rétrospective dans laquelle les caractéristiques de départ des patients n'étaient pas équilibrées, et dont les limites pourraient avoir avantagé les cathéters de type Midline. Il faudra d'autres études pour confirmer ces constatations. Nous n'avons pas trouvé de revues systématiques, d'évaluations des technologies de la santé, d'essais contrôlés randomisés ou de lignes directrices fondées sur des données probantes répondant à nos critères d'inclusion.

Le port de gants non stériles

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique de l'absence comparativement au port de gants non stériles chez les personnes hospitalisées recevant des soins pour lesquels le risque de transmission d'infections est jugé faible?
  2. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du port de gants non stériles chez les personnes hospitalisées recevant des soins pour lesquels le risque de transmission d'infections est jugé faible?

Messages clés

En contexte de soins actifs où le risque de transmission d'infections est faible, l'abandon des précautions contre les contacts (soit le port de gants et d'une blouse médicale) pourrait entrainer des taux semblables de bactériémie nosocomiale à Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) et réduire le risque d'infection nosocomiale à l'entérocoque résistant à la vancomycine (ERV), comparativement à des situations où ces précautions sont utilisées.Les fréquences d'infections d'apparition tardive dans une unité néonatale de soins intensifs sont similaires dans les cas d'utilisation de précautions usuelles de prévention des infections et dans les cas de port universel de gants. Deux ensembles de lignes directrices recommandent le port de gants non stériles pour les interventions sans stérilisation, quand il y a contact avec le sang, des liquides corporels, de la peau non intacte, des muqueuses, des lésions ou des médicaments ou des produits chimiques dangereux, lors de désinfection du milieu et quand des précautions contre les contacts en prévention des infections s'imposent.

La somatropine et la petite taille

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Question(s)

  1. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du traitement par hormone de croissance de la petite taille chez le patient né petit pour l'âge gestationnel?
  2. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du traitement par hormone de croissance chez l'enfant présentant une petite taille idiopathique?

Messages clés

· Chez les enfants de petite taille nés petits pour l'âge gestationnel, un ensemble de lignes directrices suggère d'augmenter la dose d'hormone de croissance si la réponse au traitement est insuffisante, la cible étant un taux normal de facteur de croissance insulinomimétique de type 1.· Chez l'enfant présentant une petite taille idiopathique, un ensemble de lignes directrices déconseille le recours systématique au traitement par hormone de croissance. On y suggère plutôt une approche au cas par cas pour l'amorce d'un traitement par hormone de croissance commençant avec une posologie entre 0,24 mg/kg/semaine et 0,47 mg/kg/semaine, suivie par la tenue 12 mois plus tard d'une évaluation pour optimiser la posologie.· Il est difficile de formuler des recommandations à partir des lignes directrices retenues dans ce rapport, étant donné que les données probantes pertinentes sont limitées et que l'on constate de l'hétérogénéité dans les posologies (dose et fréquence) employées et la réponse thérapeutique trouvée dans les articles disponibles. Les prochaines lignes directrices devraient tenir compte du point de vue des patients, des ressources nécessaires et des facteurs pouvant faciliter ou entraver le traitement dans le contexte des systèmes de santé au Canada.