La ventilation en pression positive continue à relâchements de pression dans la prise en charge du syndrome de détresse respiratoire aigüe : Mise à jour

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique de la ventilation en pression positive continue à relâchements de pression chez les patients adultes hospitalisés atteints de syndrome de détresse respiratoire aigüe, ou susceptibles d'en être atteints?
  2. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de la ventilation en pression positive continue à relâchements de pression chez les patients adultes hospitalisés atteints de syndrome de détresse respiratoire aigüe, ou susceptibles d'en être atteints?

Messages clés

  • Les données probantes donnent à penser qu'il n'y a pas de différence significative quant à la mortalité entre les patients atteints de syndrome de détresse respiratoire aigüe, ou susceptibles d'en être atteints, traités par ventilation en pression positive continue à relâchements de pression et les ceux traités par d'autres types de ventilation mécanique.
  • Les données probantes relatives à l'efficacité clinique de la ventilation en pression positive continue à relâchements de pression chez les patients atteints de syndrome de détresse respiratoire aigüe, ou susceptibles d'en être atteints, ne permettent pas de se prononcer sur plusieurs critères d'évaluation (durée du séjour aux soins intensifs, oxygénation, nombre de jours sans ventilateur, pression artérielle moyenne). Les données probantes tirées de certaines études indiquent que la ventilation en pression positive continue à relâchements de pression apporte un bénéfice significatif comparativement aux autres types de ventilation mécanique pour ce qui est de ces critères d'évaluation. D'autres études laissent entendre que les autres types de ventilation mécanique présentent un bénéfice comparatif significatif. Enfin, selon d'autres études encore, il n'y aurait pas de différence significative entre les groupes de traitement.
  • Les résultats d'une étude ne montrent aucune différence significative dans la prévalence du syndrome de détresse respiratoire aigüe entre les patients traités par ventilation en pression positive continue à relâchements de pression et ceux traités par ventilation obligatoire intermittente synchronisée avec pression assistée et assistance ventilatoire.
  • Les données probantes ne montrent aucune différence significative quant aux trachéotomies entre les patients atteints de syndrome de détresse respiratoire aigüe, ou susceptibles d'en être atteints, traités par ventilation en pression positive continue à relâchements de pression et ceux du groupe témoin. Selon une étude, le nombre de patients traités par ventilation en pression positive continue à relâchements de pression qui présentent une hypercapnie grave est significativement plus élevé que chez les patients traités par ventilation volumétrique à faible volume courant.
  • Un ensemble de lignes directrices propose d'envisager le recours à la ventilation en pression positive continue à relâchements de pression chez les patients qui ne sont pas atteints d'une forme grave de syndrome de détresse respiratoire aigüe.

La surveillance continue du glucose par lecture en temps réel dans la prise en charge du diabète de type 2

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique de la surveillance continue du glucose par lecture en temps réel dans la prise en charge du diabète de type 2 chez l'adulte?
  2. Quelle est l'efficacité clinique de la surveillance continue du glucose par lecture en temps réel dans la prise en charge du diabète de type 2 chez l'enfant?
  3. Quel est le rapport cout/efficacité de la surveillance continue du glucose par lecture en temps réel dans la prise en charge du diabète de type 2?

Messages clés

Ce rapport résume les données probantes sur l'efficacité clinique et le rapport cout/efficacité de la surveillance continue du glucose par lecture en temps réel (SCGtr) comparativement à l'autosurveillance glycémique (ASG) dans la prise en charge du diabète de type 2.

Selon les résultats de cinq revues systématiques et d'un essai clinique randomisé, chez l'adulte, la SCGtr pourrait être supérieure à l'ASG dans la régulation des taux d'hémoglobine glyquée et dans la réduction du temps où la glycémie est extrêmement faible ou élevée. Toutefois, les données probantes sont incertaines en raison de leur qualité limitée.

Des données probantes limitées chez l'adulte sur l'innocuité laissent entendre que la SCGtr est sure, car elle serait associée à peu d'effets indésirables.

Une analyse cout/efficacité réalisée en Espagne montre que la SCGtr n'est pas une option rentable comparativement à l'ASG dans la prise en charge du diabète de type 2 chez l'adulte.

Nous n'avons pas trouvé de données probantes sur l'efficacité clinique ou le rapport cout/efficacité de la SCGtr dans la prise en charge du diabète de type 2 chez l'enfant.

Interventions for the treatment of obstructive sleep apnea: economic update

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Ce projet est un nouveau projet de l'Agence des médicaments du Canada. Les projets affichés comme étant « en cours » en sont à diverses étapes de réalisation. Ces produits sont soumis à des processus et des calendriers différents, et donc, le temps requis avant l’affichage du rapport final varie en conséquence. L’Agence des médicaments du Canada effectue une mise à jour des rapports affichés sur la page Projets en cours de son site Web selon un cycle de sept à huit jours.

Le test cutané à la tuberculine différé

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Question(s)

  1. Quelle est l'utilité clinique du test cutané à la tuberculine (TCT) huit semaines après l'exposition à la tuberculose comparativement au test effectué immédiatement après l'exposition à la tuberculose suivi d'une deuxième épreuve huit semaines plus tard?
  2. Quel est le rapport cout/efficacité du TCT huit semaines après l'exposition à la tuberculose comparativement au test effectué immédiatement après l'exposition à la tuberculose suivi d'une deuxième épreuve huit semaines plus tard?
  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du TCT huit semaines après l'exposition à la tuberculose comparativement au test effectué immédiatement après l'exposition à la tuberculose suivi d'une deuxième épreuve huit semaines plus tard?

Messages clés

Lors d'un test cutané à la tuberculine (TCT) différé, un seul TCT est effectué dans le dépistage de la tuberculose, huit semaines après l'exposition à un cas avéré de tuberculose.

On ignore l'utilité clinique du TCT différé (c.-à-d. ses bénéfices cliniques et ses effets néfastes) dans le dépistage de la tuberculose chez les contacts étroits ne présentant pas de facteurs de risque reconnus comparativement au test effectué immédiatement après l'exposition à la tuberculose suivi d'une deuxième épreuve huit semaines plus tard (nous n'avons pas trouvé de données probantes).

On ignore si le TCT différé est une stratégie rentable de dépistage de la tuberculose chez les contacts étroits ne présentant pas de facteurs de risque reconnus comparativement au test effectué immédiatement après l'exposition à la tuberculose suivi d'une deuxième épreuve huit semaines plus tard (nous n'avons pas trouvé de données probantes).

Nous avons trouvé un ensemble de lignes directrices fondées sur des données probantes élaborées au Canada qui ne proposent pas de recommandations portant sur le TCT différé dans le dépistage de la tuberculose chez les contacts étroits ne présentant pas de facteurs de risque reconnus. Toutefois, les auteurs des lignes directrices indiquent qu'un seul test effectué huit semaines après l'exposition à la tuberculose pourrait constituer une option commode chez les contacts de priorité moyenne, soit ceux qui sont peu susceptibles de présenter une tuberculose active. Chez les contacts de priorité élevée, soit ceux qui sont les plus exposés et les plus susceptibles de présenter une tuberculose active, les auteurs proposent d'effectuer un test immédiatement après l'exposition suivi d'une deuxième épreuve huit semaines plus tard.

La guanfacine dans le traitement du trouble du spectre de l’autisme, du trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité ou du trouble oppositionnel avec provocation

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique de la guanfacine comparativement aux psychostimulants dans le traitement du trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, du trouble du spectre de l'autisme ou du trouble oppositionnel avec provocation?
  2. Quelle est l'efficacité clinique de la guanfacine comparativement aux autres médicaments non psychostimulants dans le traitement du trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, du trouble du spectre de l'autisme ou du trouble oppositionnel avec provocation?
  3. Quelle est l'efficacité clinique de la guanfacine comparativement à un placébo ou à l'absence de traitement dans le trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, le trouble du spectre de l'autisme ou le trouble oppositionnel avec provocation?
  4. Quel est le rapport cout/efficacité de la guanfacine comparativement aux psychostimulants dans le traitement du trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, du trouble du spectre de l'autisme ou du trouble oppositionnel avec provocation?
  5. Quel est le rapport cout/efficacité de la guanfacine comparativement aux autres médicaments non psychostimulants dans le traitement du trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, du trouble du spectre de l'autisme ou du trouble oppositionnel avec provocation?
  6. Quel est le rapport cout/efficacité de la guanfacine comparativement à un placébo ou à l'absence de traitement dans le trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, le trouble du spectre de l'autisme ou le trouble oppositionnel avec provocation?
  7. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours à la guanfacine dans le traitement du trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, du trouble du spectre de l'autisme ou du trouble oppositionnel avec provocation?

Messages clés

Nous avons repéré quatre revues systématiques pertinentes, deux essais cliniques randomisés et un ensemble de lignes directrices publiés depuis 2017.

Selon les revues systématiques et les essais cliniques, l'efficacité clinique de la guanfacine est supérieure à celle d'un placébo dans le soulagement des symptômes du trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité; toutefois, ce médicament pourrait être associé à des effets indésirables plus importants, comme les douleurs abdominales ou la fatigue.

Deux revues systématiques donnent à penser que la guanfacine serait tout aussi efficace que d'autres médicaments, psychostimulants ou non, mais pourrait s'accompagner d'effets secondaires plus importants; les données probantes comportent cependant une grande incertitude.

L'ensemble de lignes directrices recensé comprend une forte recommandation d'offrir la guanfacine chez l'enfant et l'adolescent qui est intolérant ou qui n'a pas répondu au traitement par un psychostimulant.

Nous n'avons pas trouvé de données probantes respectant les critères d'inclusion au sujet du rapport cout/efficacité de la guanfacine comparativement à des psychostimulants, à des médicaments non psychostimulants ou à un placébo.

Cerner les analyses de laboratoire surutilisées en milieu hospitalier : une étude Delphi

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Les analyses de laboratoire fournissent d’importants renseignements pouvant guider les professionnels de la santé dans leurs décisions sur la prévention, le diagnostic, le traitement et la prise en charge de nombreuses maladies. Toutefois, la surutilisation d’analyses offrant une faible valeur peut entrainer des interventions ou des tests supplémentaires inutiles, une augmentation des dépenses et de l’utilisation des ressources en soins de santé, un gaspillage de matériel occasionnant des répercussions environnementales, et possiblement une mauvaise expérience pour les patients.

L’essai de plusieurs emboitures de prothèse à la suite de l’amputation d’un membre inférieur

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique de l'essai de plusieurs emboitures de prothèse à la suite de l'amputation d'un membre inférieur?
  2. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours à plusieurs emboitures de prothèse à la suite de l'amputation d'un membre inférieur?

Messages clés

Les cliniciens pourraient offrir aux personnes recevant une prothèse des emboitures temporaires à essayer afin d'obtenir leur rétroaction relativement à leur forme et à leur confort. La conception finale de la prothèse pourrait alors tenir compte des commentaires pour l'adapter à chaque utilisateur en fonction de son expérience.

Les données probantes limitées laissent supposer que d'offrir aux personnes ayant subi une amputation d'un membre inférieur une emboiture temporaire à essayer avant d'ajuster l'emboiture permanente pourrait améliorer la mobilité, les capacités fonctionnelles et la satisfaction apportée par la prothèse, soulager la douleur à la marche et réduire la fréquence d'admission en clinique.

Un ensemble de lignes directrices recommande l'utilisation postopératoire d'une prothèse dès que possible à la suite d'une amputation tibiale et la pose d'une prothèse sur mesure de préférence à une prothèse préfabriquée.

Il faut davantage de données probantes de grande qualité pour mieux comprendre l'utilisation la plus appropriée de plusieurs emboitures de prothèse à la suite de l'amputation d'un membre inférieur.

La diacétylmorphine chez l’adulte dépendant aux opioïdes

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique de la diacétylmorphine injectable comparativement à la méthadone ou à la buprénorphine dans le traitement de la dépendance aux opioïdes chez l'adulte?
  2. Quel est le rapport cout/efficacité de la diacétylmorphine injectable comparativement à la méthadone ou à la buprénorphine dans le traitement de la dépendance aux opioïdes chez l'adulte?
  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours à la diacétylmorphine injectable dans le traitement de la dépendance aux opioïdes chez l'adulte?

Messages clés

La diacétylmorphine injectable pourrait procurer un bénéfice plus important et couter moins cher que le traitement d'entretien à la méthadone par voie orale dans la prise en charge d'un trouble grave lié à l'usage des opioïdes.

Les lignes directrices de l'Initiative canadienne de recherche sur l'abus de substances recommandent de considérer la diacétylmorphine et l'hydromorphone injectables en options de traitement d'un trouble grave lié à l'usage des opioïdes, réfractaire au traitement, chez les personnes qui consomment des opioïdes injectables illicites, et recommandent de déterminer une date de fin du traitement par agonistes opioïdes injectables pour ensuite passer à un traitement par agonistes opioïdes oraux.

Nous n'avons pas recensé d'études récentes portant sur l'efficacité clinique comparative de la diacétylmorphine injectable et de la méthadone ou de la buprénorphine.

Nous n'avons trouvé aucune étude portant sur le rapport cout/efficacité de la diacétylmorphine injectable comparativement à la buprénorphine.

Facteurs à considérer concernant le dépistage rapide de la COVID-19

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Le dépistage est un facteur important et changeant de la gestion de la pandémie de COVID-19. Pour que le dépistage constitue une composante efficace d’une stratégie de santé publique, l’accès doit être facile et équitable pour toutes les personnes qui en ont besoin.

Grâce aux autotests, les gens peuvent dépister, chez eux-mêmes ou chez un membre de leur famille, le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère, le virus à l’origine de la COVID-19, et ce, à leur domicile, sans la supervision d’un professionnel de la santé.

Le vandétanib et le cancer médullaire de la thyroïde

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Cet avis de mise en œuvre en contexte de pénurie de médicament résume les données probantes sur l’efficacité et l’innocuité de différentes options de traitement contre le cancer médullaire de la thyroïde et propose des options à privilégier advenant une pénurie de vandétanib à 100 mg.