La couverture fédérale, provinciale et territoriale des études diagnostiques de sommeil

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Les troubles du sommeil minent considérablement la qualité de vie et entrainent des effets néfastes graves sur la santé mentale et physique. Les études de sommeil, ou polysomnographie, sont des outils essentiels utilisés pour diagnostiquer divers troubles, notamment l’apnée du sommeil, et les tests sont catégorisés selon leur complexité technique et leurs besoins en ressources.

L’utilisation d’antipsychotiques injectables à action prolongée

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Cette demande vise à décrire les paramètres suivants de 2017 à 2024 : incidence et prévalence de l’utilisation d’antipsychotiques injectables à action prolongée au Canada et par province; caractéristiques des patients recevant ces médicaments au Canada; incidence et prévalence de l’utilisation d’antipsychotiques injectables à action prolongée en fonction des caractéristiques sociodémographiques, du type de prescripteur, des antécédents de prise d’antipsychotiques et de traitements de santé mentale et des indicateurs de santé mentale et d’usage de substances associés aux médicaments; et l’ad

Examen des lignes directrices sur le bupropion dans le traitement de la dépression

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Question(s)

  1. ​Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du bupropion dans le traitement du trouble dépressif majeur (TDM) et de la dépression réfractaire?

Messages clés

Quelle est la situation?

Le bupropion est un médicament utilisé dans le traitement de la dépression. Il s'agit d'une des nombreuses options thérapeutiques possibles dans le traitement de la dépression, qui s'accompagne de plusieurs effets secondaires et à un risque de mésusage. Chez certains patients, des symptômes de dépression persistent malgré l'essai de divers médicaments; on parle alors de dépression réfractaire. C'est pourquoi il est important de déterminer la place du bupropion dans le traitement de la dépression.

Qu'avons-nous fait?

  • Pour déterminer la place du bupropion dans le traitement du trouble dépressif majeur (TDM) et de la dépression réfractaire chez l'adulte, nous avons recensé et résumé les recommandations tirées de lignes directrices fondées sur des données probantes.
  • Nous avons interrogé des ressources clés, dont des bases de données de références de revues, et effectué une recherche ciblée sur Internet des données probantes pertinentes publiées depuis 2019. Une personne examinatrice a passé en revue les articles en fonction de critères d'inclusion prédéfinis, a effectué une évaluation critique des publications retenues et a rédigé un résumé narratif des résultats.

Qu'avons-nous trouvé?

  • Nous avons relevé quatre lignes directrices fondées sur des données probantes contenant des recommandations sur l'utilisation du bupropion dans le traitement du TDM. Nous avons relevé un ensemble de lignes directrices fondées sur des données probantes contenant des recommandations sur l'utilisation du bupropion dans le traitement de la dépression difficile à traiter (persistante malgré divers traitements classiques).
  • Les quatre lignes directrices recommandent le bupropion dans le traitement du TDM chez l'adulte. Deux d'entre elles recommandent le bupropion comme traitement de première intention. Un ensemble de lignes directrices indique que le bupropion serait une option de traitement médicamenteux initial chez les patients qui ont déjà affiché une bonne réponse à la pharmacothérapie. D'après un ensemble de lignes directrices, le bupropion serait une option de traitement d'appoint dans la prise en charge du TDM modéré ou grave en phase aigüe chez les patients n'ayant pas présenté de réponse aux antidépresseurs de deuxième génération.
  • D'après un ensemble de lignes directrices, le bupropion serait une option de traitement d'appoint de deuxième intention dans la prise en charge de la dépression difficile à traiter chez l'adulte.

Qu'est-ce que ça signifie?

  • Les lignes directrices fondées sur des données probantes retenues recommandent systématiquement le bupropion dans le traitement du TDM chez l'adulte. D'autres facteurs, comme les autres options, le cout et les préférences des patients, pourraient également jouer un rôle important dans les décisions concernant le bupropion dans le traitement du TDM.
  • Seul un ensemble de lignes directrices retenu contient des recommandations sur l'utilisation du bupropion dans le traitement de la dépression difficile à traiter. Les lacunes relevées dans ce rapport pourraient être comblées par d'éventuelles lignes directrices fondées sur des données probantes formulant des recommandations sur le bupropion dans le traitement de la dépression réfractaire.

Les agonistes du récepteur du GLP-1 et l’automutilation

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Cette demande a pour but d’établir si les agonistes du récepteur du peptide-1 de type glucagon (GLP-1) sont associés à un risque accru d’automutilation intentionnelle comparativement aux inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose de type 2 (SGLT-2) ou aux inhibiteurs de la dipeptidylpeptidase-4 (DPP-4).

La gabapentine dans la prévention des crises épileptiques

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Question(s)

  1. Quelles sont l'efficacité clinique et l'innocuité de la gabapentine dans le traitement de l'épilepsie chez l'adulte?
  2. Quel est le rapport cout/efficacité de la gabapentine dans le traitement de l'épilepsie chez l'adulte?
  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de la gabapentine dans le traitement de l'épilepsie chez l'adulte?

Messages clés

Quelle est la situation?

  • La gabapentine est l’un des nombreux anticonvulsivants offerts dans le traitement de l’épilepsie chez l’adulte. Toutefois, son utilisation pourrait être associée à certains risques. C’est pourquoi il est important de déterminer sa place dans le traitement de l’épilepsie.

Qu’avons-nous fait?

  • Pour déterminer la place de la gabapentine dans le traitement de l’épilepsie chez l’adulte, nous avons cherché à recenser et à résumer les études sur son efficacité clinique et son rapport cout/efficacité, de même que les recommandations tirées de lignes directrices fondées sur des données probantes.
  • Nous avons interrogé des ressources clés, y compris des bases de données de références de revues, et avons effectué une recherche ciblée sur Internet pour trouver des données probantes pertinentes publiées depuis 2014. Une personne examinatrice a passé en revue les articles en fonction de critères d’inclusion prédéfinis, a effectué une évaluation critique des publications retenues et a rédigé un résumé narratif des résultats.

Qu’avons-nous trouvé?

  • Nous avons trouvé une revue systématique et un essai clinique randomisé évaluant l’efficacité de la gabapentine dans le traitement de l’épilepsie chez l’adulte. Nous avons relevé cinq lignes directrices fondées sur des données probantes contenant des recommandations sur l’utilisation de la gabapentine dans le traitement de l’épilepsie. Nous n’avons pas trouvé d’études se penchant sur son rapport cout/efficacité.
  • La rétention sans crises à trois mois pourrait être supérieure dans le traitement de l’épilepsie chez les adultes ayant reçu la lamotrigine que chez les adultes ayant reçu la gabapentine ou la carbamazépine. Il n’y a pas de différences pour ce qui est des critères d’évaluation liés aux crises épileptiques (délai avant une crise, absence de crises, rétention sans crises) chez les adultes recevant la gabapentine et chez les adultes recevant la lamotrigine ou la carbamazépine.
  • Les adultes atteints d’épilepsie recevant la gabapentine étaient plus susceptibles de juger que leur état de santé était passable ou mauvais comparativement aux adultes recevant l’oxcarbazépine. Il n’y a pas de différences pour ce qui est des autres critères d’évaluation liés à la qualité de vie (p. ex. l’anxiété, la dépression, la crainte d’avoir une crise) chez les personnes recevant la gabapentine comparativement à chez celles recevant la lamotrigine, la carbamazépine, l’oxcarbazépine ou le topiramate.
  • Les taux d’abandon du traitement de l’épilepsie en raison d’évènements indésirables sont semblables entre les adultes recevant la gabapentine et les adultes recevant la lamotrigine. Il y avait davantage d’effets toxiques généraux chez les adultes recevant la gabapentine que chez les adultes recevant la carbamazépine ou la lamotrigine, mais il n’y avait pas de différence entre les deux groupes pour ce qui est des effets toxiques neurologiques.
  • Un ensemble de lignes directrices recommande de ne pas utiliser la gabapentine chez les personnes atteintes de crises myocloniques ou d’épilepsie avec crises myocloniques-atoniques. Un ensemble de lignes directrices indique qu’il n’y a pas suffisamment de données probantes pour envisager la gabapentine plutôt que la carbamazépine chez les personnes atteintes d’épilepsie focale d’apparition récente ou de crises tonicocloniques généralisées non classées.
  • Nous avons repéré trois ensembles de lignes directrices comprenant des recommandations sur l’utilisation de la gabapentine chez les personnes âgées atteintes d’épilepsie. Un ensemble de lignes directrices recommande l’utilisation de la gabapentine chez les personnes atteintes à la fois d’une déficience intellectuelle et d’épilepsie, si les bienfaits l’emportent sur les risques ou en deuxième intention.

Qu’est-ce que ça signifie?

  • Dans les études retenues, il y a peu de différences pour ce qui est des critères d’évaluation chez les adultes atteints d’épilepsie recevant la gabapentine et chez les adultes recevant un comparateur actif. Les lignes directrices retenues recommandent ou non l’utilisation de la gabapentine en fonction de facteurs liés au patient, comme l’âge, le type d’épilepsie ou le type de crises.
  • Dans leur décision d’utiliser la gabapentine dans le traitement de l’épilepsie, les décideurs voudront probablement prendre en compte les facteurs liés aux caractéristiques individuelles des patients, comme l’âge, le type d’épilepsie ou le type de crises, en plus des autres options thérapeutiques offertes.
     

La gestion des voies respiratoires en cas d’urgence en milieu extrahospitalier

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Question(s)

  1. Quelle est l’efficacité clinique comparative de différents types de dispositifs extraglottiques en cas d’urgence en milieu extrahospitalier?
  2. Quelle est l’efficacité clinique des dispositifs extraglottiques comparativement à l’intubation endotrachéale?
  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours aux dispositifs extraglottiques en cas d’urgence en milieu extrahospitalier?

Messages clés

Quelle est la situation?

  • La gestion des voies respiratoires est un élément crucial des soins préhospitaliers d’urgence, et a une incidence sur la survie et le rétablissement du patient. L’intubation endotrachéale est depuis longtemps vue comme étant la méthode par excellence; pourtant, son taux de réussite dans les milieux non contrôlés, comme les milieux extrahospitaliers, peut varier en raison de la complexité de l’intervention.
  • Les dispositifs extraglottiques, dont les dispositifs supraglottiques et rétroglottiques, constituent une solution de rechange plus facile à mettre en place; cependant, leur incidence sur les issues pour les patients doit être étudiée.

Qu’avons-nous fait?

  • Nous avons comparé l’efficacité de différents types de dispositifs extraglottiques à celle de l’intubation endotrachéale afin d’éclairer les décisions sur le recours aux dispositifs extraglottiques en cas d’urgence en milieu extrahospitalier. Nous nous sommes penchés sur deux types de dispositifs supraglottiques (i-gel et masque laryngé) et un type de dispositif rétroglottique (tube laryngé King). Nous avons également cherché à relever les lignes directrices fondées sur des données probantes concernant le recours aux dispositifs extraglottiques chez la population d’intérêt.
  • Nous avons interrogé des ressources clés, dont des bases de données de références de revues, et effectué une recherche ciblée sur Internet des données probantes pertinentes publiées depuis 2019. Les publications relevées ont été évaluées, analysées et résumées.

Qu’avons-nous trouvé?

  • La plupart des études relevées portent principalement sur des adultes ayant subi un arrêt cardiaque en milieu extrahospitalier (ACEH).
  • Les dispositifs i-gel sont associés à un meilleur taux de réussite que les tubes laryngés King et les masques laryngés. Ils sont aussi associés à des taux supérieurs de survie et de restauration d’une circulation spontanée, et à une fréquence semblable d’évènements indésirables par rapport aux tubes laryngés King. Les publications relevées ne révèlent pas de différence significative entre les dispositifs i-gel et les masques laryngés pour ce qui est de la réussite au premier essai, de la survie ou de la restauration d’une circulation spontanée. Nous n’avons pas trouvé d’études répondant aux critères d’inclusion de cet examen qui comparent les masques laryngés aux tubes laryngés King.
  • Comparativement à l’intubation endotrachéale, les dispositifs i-gel et les tubes laryngés King sont associés à des taux de mise en place réussie supérieurs; cependant, lorsqu’on les compare entre eux, les tubes laryngés, les masques laryngés et les dispositifs i-gel sont associés à des résultats cliniques semblables, ou les constatations sont variables. Quelques exceptions : les tubes laryngés King sont associés à des taux supérieurs de restauration d’une circulation spontanée, et les masques laryngés, à des taux inférieurs de survie à l’admission, bien que la différence pour ce dernier critère ne soit pas significative. Une analyse par sous-groupes dans le cadre d’un essai clinique randomisé (ECR) laisse entendre que les dispositifs i-gel pourraient être associés à de meilleurs résultats que l’intubation endotrachéale chez certains patients.
  • Lors d’une étude non randomisée portant sur des patients ayant subi une urgence autre qu’un arrêt cardiaque, y compris des enfants, les dispositifs extraglottiques sont associés à des taux supérieurs de réussite au premier essai que l’intubation endotrachéale, la différence étant plus marquée chez les enfants.
  • Un ensemble de lignes directrices fondées sur des données probantes laisse entendre que les dispositifs supraglottiques pourraient être utilisés chez les patients ayant subi un ACEH. Chez les enfants ayant connu un ACEH, un traumatisme ou une urgence médicale, les lignes directrices recommandent le recours aux dispositifs supraglottiques plutôt qu’à l’intubation endotrachéale. Les lignes directrices soulignent qu’il n’y a pas suffisamment de données probantes pour formuler des recommandations fortes, mais font état des résultats suivants :
    • les dispositifs supraglottiques sont supérieurs à l’intubation endotrachéale chez les enfants en raison de facteurs comme : un meilleur taux de réussite au premier essai, les effets néfastes associés aux tentatives d’intubation endotrachéale échouées et la rareté de l’intervention;
    • chez les adultes ayant subi un ACEH ou une urgence médicale, au moment de choisir entre un dispositif supraglottique et l’intubation endotrachéale, les auteurs recommandent de tenir compte du taux de réussite de l’intubation endotrachéale dans l’organisation. En l’absence de données confirmant un taux élevé de réussite, un dispositif supraglottique est recommandé; si l’organisation a un taux élevé de réussite, l’une ou l’autre des méthodes peut être utilisée.

Qu’est-ce que ça signifie?

  • Il faudra d’autres essais randomisés de grande qualité pour pleinement comprendre l’incidence des dispositifs extraglottiques sur les critères d’évaluation importants pour les patients ayant subi un ACEH ou présentant une autre indication, y compris les enfants.
  • Les études indiquent que les dispositifs i-gel sont plus faciles à mettre en place que les tubes laryngés King et semblent associés à des critères d’évaluation plus favorables, alors qu’ils ont des résultats semblables aux masques laryngés. Le recours aux dispositifs extraglottiques est associé à des résultats semblables à l’intubation endotrachéale chez les patients ayant subi une urgence en milieu extrahospitalier. La mise en place des dispositifs i-gel et des tubes laryngés King serait plus facile qu’une intubation endotrachéale.
  • Comme la plupart des études relevées portent sur les adultes ayant subi un ACEH, on ignore si ces résultats peuvent être généralisés à d’autres groupes de patients, notamment les personnes présentant d’autres indications et les enfants. Peu d’études décrivent les évènements indésirables, ce qui pourrait entrainer une surestimation des avantages des dispositifs extraglottiques. Les lignes directrices fondées sur des données probantes relevées formulent différentes recommandations applicables aux enfants et aux adultes, ce qui indique que d’autres facteurs pourraient influer sur la stratégie optimale de gestion des voies respiratoires.
  • Les décisions sur le recours à un dispositif extraglottique pourraient dépendre de facteurs particuliers propres au patient (p. ex. adulte ou enfant, cause de l’urgence), de facteurs locaux (p. ex. compétence des ambulanciers paramédicaux en intubation endotrachéale), et des besoins de formation associés à chaque stratégie.

 

La reprise du traitement par les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire – analyse d’utilisation

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Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire, comme le pembrolizumab et le cémiplimab, sont autorisés dans le traitement de divers cancers. Ces deux médicaments sont généralement administrés pendant une période allant jusqu’à deux ans et, selon les données probantes, la reprise du traitement pourrait être envisagée en cas de progression de la maladie. Dans quelques provinces et territoires, la reprise du traitement est autorisée durant une période supplémentaire d’un an (pembrolizumab) ou de 96 semaines (cémiplimab).