Le rapport cout/efficacité et l’impact budgétaire du remdésivir dans le traitement de la COVID-19 en consultation externe

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Ce rapport vise à estimer l’incidence de l’offre du remdésivir comme traitement de la COVID-19 en consultation externe au Canada en matière de couts pour les systèmes de santé et de résultats sur la santé.

Les analyses présentées dans ce rapport portent sur des données de 2022, soit une année de la pandémie où une forte proportion de la population du Canada a contracté la COVID-19.s.

Le rapport cout/efficacité et l’impact budgétaire du remdésivir dans le traitement de la COVID-19 chez le patient hospitalisé

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Ce rapport vise à estimer l’incidence de l’offre du remdésivir comme traitement de la COVID-19 chez le patient hospitalisé au Canada en matière de couts pour les systèmes de santé et de résultats sur la santé.

Les analyses présentées dans ce rapport portent sur des données de 2022, soit une année de la pandémie où une forte proportion de la population du Canada a contracté la COVID-19.
 

Le rapport cout/efficacité et l’impact budgétaire du tocilizumab dans le traitement de la COVID-19

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Ce rapport vise à estimer l’incidence de l’offre du tocilizumab comme traitement de la COVID-19 au Canada en matière de couts pour les systèmes de santé et de résultats sur la santé.

Les analyses présentées dans ce rapport portent sur des données de 2022, soit une année de la pandémie où une forte proportion de la population du Canada a contracté la COVID-19.

Le lenvatinib dans le traitement du carcinome hépatocellulaire après une transplantation hépatique

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique et l'innocuité du lenvatinib dans le traitement de première intention d'une récidive de carcinome hépatocellulaire après une transplantation hépatique?

Messages clés

Quelle est la situation?

  • La transplantation hépatique est un des principaux traitements curatifs contre le cancer du foie; cependant le carcinome hépatocellulaire (CHC) récidive chez 10 % à 20 % des patients après la transplantation.
  • Le lenvatinib, un inhibiteur multikinase à prise orale, est homologué au Canada dans le traitement usuel de première intention du CHC non résécable, sur la foi d’un essai pivot duquel étaient exclus les patients ayant subi une transplantation hépatique.
  • On dispose de très peu de données sur l’efficacité et l’innocuité du lenvatinib dans le traitement du CHC récidivant chez les patients ayant reçu une transplantation hépatique : seulement quelques études de série de cas et études de cas.

Qu’avons-nous fait?

  • Nous avons relevé et résumé la documentation renfermant des données probantes sur l’efficacité clinique et l’innocuité du lenvatinib dans le traitement de première intention d’une récidive de CHC non résécable après une transplantation hépatique.
  • Nous avons interrogé des ressources clés, dont des bases de données de références de revues, et effectué une recherche ciblée sur Internet des données probantes pertinentes publiées depuis 2019. Une personne examinatrice a passé en revue les références en fonction de critères d’inclusion prédéfinis, effectué une évaluation critique des études retenues et rédigé un résumé narratif des résultats.

Qu’avons-nous trouvé?

  • Nous avons relevé une étude rétrospective de dossiers médicaux, multinationale, multicentrique et à un seul groupe, évaluant l’efficacité et l’innocuité du lenvatinib chez les patients présentant une récidive de CHC après une transplantation hépatique. Le lenvatinib est utilisé comme traitement de première intention chez la plupart des personnes participantes (n = 42; 93,3 %) et comme traitement de deuxième intention chez trois d’entre elles (6,7 %).
  • D’après l’étude relevée, le lenvatinib est associé à un taux de réponse globale de 20,0 %, à une survie globale médiane 14,5 mois, et à une survie sans progression médiane de 7,6 mois. Ces résultats sont semblables à ceux obtenus chez les patients ayant reçu le lenvatinib après répartition aléatoire lors de l’essai pivot de phase III REFLECT, qui excluait les personnes ayant subi une transplantation hépatique.

Qu’est-ce que ça signifie?

  • D’après ce rapport, le lenvatinib pourrait jouer un rôle à titre de traitement de première intention chez les patients connaissant une récidive de CHC après une transplantation hépatique.
  • Comme les données probantes se limitent actuellement à une étude rétrospective des dossiers médicaux à un seul groupe présentant plusieurs limites (p. ex. aucun calcul de la taille de l’échantillon, devis non comparatif et rétrospectif), il faudra d’autres recherches pour déterminer l’efficacité clinique et l’innocuité du lenvatinib comme traitement de première intention de la récidive de CHC après une transplantation hépatique.

Le rapport cout/efficacité et l’impact budgétaire du nirmatrelvir-ritonavir dans le traitement de la COVID-19

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Ce rapport vise à estimer l’incidence de l’offre du nirmatrelvir-ritonavir comme traitement de la COVID-19 en milieu extrahospitalier au Canada en matière de couts pour les systèmes de santé et de résultats sur la santé.

Les analyses présentées dans ce rapport portent sur des données de 2022, soit une année de la pandémie où une forte proportion de la population a contracté la COVID-19. 

Examen des lignes directrices sur le traitement de deuxième intention de la sclérose en plaques cyclique : mise à jour 2024

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Question(s)

  1. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du passage à un traitement de deuxième intention dans la prise en charge de la sclérose en plaques cyclique?

Messages clés

Quelle est la situation?

  • La sclérose en plaques (SP) est une maladie auto-immune chronique qui entraine des lésions aux cellules du système nerveux central. La SP cyclique (SPC) se caractérise par des rechutes (apparition ou aggravation de symptômes), suivies de périodes de rétablissement complet ou partiel.
  • Les traitements de 1re intention sont les interférons, l'acétate de glatiramère, le fumarate de diméthyle et le tériflunomide. Ceux de 2e intention sont le natalizumab, l'alemtuzumab et le fingolimod.
  • Dans la SPC, on ne connait pas exactement les éléments à considérer pour passer d'un traitement de 1re intention à un autre de 2e intention.

Qu'avons-nous fait?

  • Nous avons cherché et résumé des recommandations tirées de lignes directrices fondées sur des données probantes pour guider les décisions sur le passage d'un traitement de 1re intention à un autre de 2e intention dans la prise en charge de la SPC.
  • Nous avons interrogé des ressources clés, dont des bases de données de références de revues, et fait une recherche ciblée sur Internet des données probantes pertinentes publiées depuis 2019. Un examinateur a passé en revue les articles selon des critères d'inclusion prédéfinis, effectué une évaluation critique des lignes directrices retenues et rédigé un résumé narratif des résultats.

Qu'avons-nous trouvé?

  • Nous avons trouvé 2 lignes directrices fondées sur des données probantes comprenant des recommandations sur le passage d'un traitement de 1re intention à un autre de 2e intention dans la prise en charge de la SPC.
  • Un ensemble de lignes directrices d'Espagne classe les traitements d'efficacité modérée (interférons, acétate de glatiramère, fumarate de diméthyle, tériflunomide) ou élevée (fingolimod, cladribine, ocrélizumab, natalizumab, alemtuzumab). Il y est recommandé de passer d'un traitement modificateur de la maladie d'efficacité modérée à un autre d'efficacité élevée selon des facteurs : réponse sous-optimale, évènements indésirables, affections comorbides, projet de grossesse, aggravation confirmée de l'incapacité, préoccupations liées à la tolérabilité. L'ensemble compte aussi des recommandations portant particulièrement sur le passage au natalizumab et sur la fenêtre thérapeutique avant de passer d'un traitement d'efficacité modérée à un autre.
  • Un ensemble de lignes directrices de France comporte des recommandations sur la fenêtre thérapeutique avant de passer d'un traitement de 1re intention à un autre. Il y est recommandé, lors du passage d'un traitement de 1re intention à un traitement de 2e intention ou d'induction, d'omettre la fenêtre thérapeutique si les résultats des tests biologiques sont normaux. Une autre de ses recommandations est de valider l'indication, le moment et la fenêtre thérapeutique du passage à un traitement de 2e intention ou d'induction auprès d'un centre spécialisé dans la prise en charge de la SP ou en réunion d'un groupe pluridisciplinaire par une décision concertée. Enfin, cet ensemble de lignes directrices énonce des facteurs particuliers à prendre en compte quant aux fenêtres thérapeutiques dans le traitement par le fumarate de diméthyle et le tériflunomide.

Qu'est-ce que ça signifie?

  • Les facteurs à prendre en compte dans le passage d'un traitement de 1re intention à un traitement de 2e intention dans la prise en charge de la SPC (moment du passage, choix du traitement de 2e intention, fenêtre thérapeutique) dépendent de la réponse au traitement, des caractéristiques du patient et du traitement de 1re intention.
  • Il faudra davantage de lignes directrices fondées sur des données probantes, qui feront appel à un ensemble exhaustif de méthodes de recensement des données probantes et établiront clairement les liens entre celles-ci et les recommandations, pour réduire l’incertitude entourant les considérations lors du passage d’un traitement de première intention à un traitement de deuxième intention dans la prise en charge de la sclérose en plaques cyclique.

Le méthoxyflurane inhalé comme analgésique dans les interventions mineures gynécologiques, ambulatoires ou urgentes

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Question(s)

  1. Quelles sont l'efficacité clinique et l'innocuité du méthoxyflurane inhalé dans le soulagement de la douleur lors d'interventions gynécologiques mineures?
  2. Quelles sont l'efficacité clinique et l'innocuité du méthoxyflurane inhalé dans le soulagement de la douleur lors d'interventions ambulatoires ou urgentes mineures?
  3. Quel est le rapport cout/efficacité du méthoxyflurane inhalé dans le soulagement de la douleur lors d'interventions gynécologiques mineures?
  4. Quel est le rapport cout/efficacité du méthoxyflurane inhalé dans le soulagement de la douleur lors d'interventions ambulatoires ou urgentes mineures?

Messages clés

Quelle est la situation?

  • Souvent, les patients se présentant en consultation externe ou à l’urgence doivent subir des interventions qui provoquent de la douleur.
  • La sédation et l’analgésie d’intervention visant le soulagement de la douleur doivent être pratiquées par une personne dument formée, laquelle administre les sédatifs ou les analgésiques, puis prend en charge les complications risquant de survenir pendant et après l’intervention.
  • L’usage du méthoxyflurane pour inhalation (Penthrox) a été autorisé en 2022 au Canada dans le soulagement à court terme de la douleur aigüe modérée ou grave associée à un traumatisme ou à des interventions médicales chez l’adulte en état conscient.
  • À la différence de la sédation classique, le méthoxyflurane permet aux patients de s’administrer la dose voulue, et ce, en inhalation au moyen d’un dispositif doté d’un flacon de 3 ml de méthoxyflurane à 99,9 % procurant une analgésie continue de 25 à 30 minutes.
  • Les décideurs cherchent à comprendre les volets de l’utilisation du méthoxyflurane inhalé comme analgésique dans les interventions mineures gynécologiques, de même qu’en contexte ambulatoire ou à l’urgence.

Qu’avons-nous fait?

  • Nous avons repéré et résumé la documentation comparant l’efficacité clinique et l’innocuité du méthoxyflurane à celles d’un placébo ou d’autres analgésiques dans les interventions médicales ou chirurgicales mineures. Nous avons également recensé les évaluations économiques décrivant le rapport cout/efficacité du méthoxyflurane dans le soulagement de la douleur lors d’une intervention mineure.
  • Nous avons effectué une recherche de publications avec comité de lecture et de sources de littérature grise publiées entre le 1er janvier 2012 et le 3 juillet 2024. Une personne examinatrice a passé en revue les références en fonction de critères d’inclusion prédéfinis, effectué une évaluation critique des études retenues et rédigé un résumé narratif des résultats.

Qu’avons-nous trouvé?

  • Nous avons répertorié une revue systématique, un essai comparatif randomisé, une étude prospective de cohorte et deux études rétrospectives de dossiers présentant des données probantes sur l’innocuité et l’efficacité du méthoxyflurane lors d’interventions médicales mineures, notamment en oncologie (coloscopie, biopsie de la prostate par échographie transrectale, biopsie de moelle osseuse, biopsie d’organe plein) ou dans d’autres domaines (pose ou retrait de cathéter à chambre implantable [Port-A-Cath], soulagement de la douleur aigüe associée à la luxation aigüe de l’épaule ou du coude).
  • Mises en commun, les données probantes tirées des rares études pour chaque type d’intervention montrent que le méthoxyflurane est un analgésique efficace qui, comparé à la sédation, réduit la durée d’intervention et accélère la convalescence sans compromettre la réussite de l’intervention.
  • Le méthoxyflurane est un analgésique qui semble sûr en ce qu’il ne serait associé à aucune néphrotoxicité ou hépatotoxicité, et entrainerait moins de complications cardiorespiratoires ou d’évènements indésirables graves; il serait par contre susceptible de causer davantage de somnolence et d’étourdissements par rapport au placébo ou à la sédation classique.
  • Nous n’avons pas trouvé d’études portant sur l’innocuité, l’efficacité clinique ou le rapport cout-efficacité du méthoxyflurane inhalé dans le soulagement de la douleur lors d’interventions gynécologiques mineures.
  • Nous n’avons pas non plus trouvé d’études portant sur le rapport cout-efficacité du méthoxyflurane inhalé dans le soulagement de la douleur lors d’interventions ambulatoires ou urgentes mineures.

Qu’est-ce que ça signifie?

  • Selon le peu d’études disponibles, l’analgésie dirigée par le patient par le méthoxyflurane est réalisable et sure lors de diverses interventions ambulatoires ou urgentes.
  • Les bénéfices que procure le méthoxyflurane quant à la réduction de la durée de l’intervention et l’accélération de la convalescence pourraient alléger les tâches et réduire les listes d’attente en soins ambulatoires et aux urgences.
  • Il faudra d’autres études pour fournir un corpus de données probantes plus solide au sujet de l’innocuité et de l’efficacité du méthoxyflurane lors d’interventions médicales ou chirurgicales.

Les pénuries de médicaments et leurs préjudices pour les patients

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Ce rapport est en lien avec le projet du groupe d’experts sur les pénuries de médicaments au Canada. Il vise à résumer les données probantes au sujet des effets sur la santé des patients associés aux perturbations de la chaine d’approvisionnement de produits pharmaceutiques et de vaccins.