Le nabilone dans le traitement de l’état de stress posttraumatique : mise à jour 2021

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique du nabilone dans le traitement de l'état de stress posttraumatique chez l'adulte?
  2. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du nabilone dans le traitement de l'état de stress posttraumatique chez l'adulte?

Messages clés

Nous avons recensé deux revues systématiques satisfaisant aux critères d'inclusion de ce rapport. Une étude originale comprise dans ces revues évalue l'efficacité clinique du nabilone dans le traitement de l'état de stress posttraumatique chez l'adulte. Dans cette étude ouverte à un seul groupe, on constate chez la plupart des patients une disparition ou une réduction des cauchemars après le traitement par le nabilone. L'absence d'un groupe témoin limite toutefois le degré de certitude associé à cette constatation.Nous n'avons pas trouvé de lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du nabilone dans le traitement de l'état de stress posttraumatique chez l'adulte.

La chimiothérapie par le lénalidomide et le rituximab dans le traitement du lymphome non hodgkinien indolent à cellules B réfractaire ou récidivant

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique de la chimiothérapie combinée par le lénalidomide et le rituximab (schéma R2) dans le traitement du lymphome non hodgkinien indolent à cellules B réfractaire ou récidivant?
  2. Quel est le rapport cout/efficacité de la chimiothérapie par le schéma R2 dans le traitement du lymphome non hodgkinien indolent à cellules B réfractaire ou récidivant?

Messages clés

D'après des données issues de deux essais cliniques randomisés, il y aurait un bénéfice statistiquement significatif sur le plan de la survie sans progression et de la survie globale chez les patients atteints de lymphome nodulaire ayant reçu le schéma R2 comparativement à ceux ayant reçu le rituximab et un placébo ou le protocole R-CHOP.

La fréquence des évènements indésirables, tous types confondus, est comparable chez les patients recevant le schéma R2 et chez ceux recevant le rituximab et le placébo ou le protocole R-CHOP, mais les évènements indésirables graves sont plus fréquents avec le schéma R2.

Deux analyses économiques concluent que le schéma R2 est rentable dans le traitement du lymphome nodulaire comparativement au rituximab avec placébo (analyses en contexte britannique et hollandais).

Les données probantes repérées dans le cadre de cet examen sont limitées en ce qu'elles portent surtout sur des patients atteints de lymphome nodulaire.

La majeure partie des données probantes relevées dans cet examen ont été produites avec l'appui ou le financement d'une société pharmaceutique.

La remédiation cognitive pour les personnes atteintes d’un trouble du spectre de la schizophrénie : examen qualitatif rapide

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Question(s)

  1. Quels sont les points de vue et les expériences des personnes vivant avec un trouble du spectre de la schizophrénie (TSS), de ceux qui en prennent soin et des fournisseurs de soins de santé à l'égard de la remédiation cognitive et :
    • de la marche à suivre pour accéder à la remédiation cognitive pour traiter un TSS;
    • des attentes à savoir si la remédiation cognitive va bel et bien traiter la maladie et favoriser le rétablissement du TSS;
    • du processus pour recevoir la remédiation cognitive pour un TSS.

Messages clés

Cet examen qualitatif rapide analyse huit études décrivant les points de vue des personnes vivant avec un trouble du spectre de la schizophrénie (TSS) ayant recours à la remédiation cognitive ainsi que d’aidants et de cliniciens. L’objectif est de décrire les expériences relatives à l’accès à ce type de traitement, les attentes à l’égard de la remédiation cognitive pour traiter la maladie et favoriser le rétablissement d’un TSS et les expériences relatives à la remédiation cognitive. Pour ce qui est du point de vue des participants, l’examen relève plusieurs bienfaits perçus et réalisés de la remédiation cognitive. Les personnes vivant avec un TSS font état d’améliorations notables sur le plan de l’attention, de la mémoire et de la résolution de problèmes. Elles rapportent également que l’application de stratégies cognitives acquises dans le traitement à leurs activités quotidiennes améliore leur vie. Les participants décrivent également une amélioration de leurs aptitudes à la communication, de leur participation sociale, de leur motivation et de leur autonomie ainsi qu’une réduction des symptômes psychotiques. Cet examen constate chez les personnes vivant avec un TSS et les aidants une préférence pour la prestation et le traitement personnalisés de la remédiation cognitive. Les personnes vivant avec le TSS évoquent plusieurs façons de personnaliser la remédiation cognitive : le soutien et les conseils d’un formateur ou d’un clinicien en remédiation cognitive; le contenu, la conception et la mise en œuvre du traitement; le recours à la technologie; et un environnement de groupe et les interactions avec les pairs. La présence continue d’un clinicien poli, amical, empathique et encourageant contribue aux points de vue positifs de la remédiation cognitive. Les personnes vivant avec un TSS aiment la structure des séances et des exercices cognitifs, plus particulièrement le fait qu’ils peuvent faire les exercices à leur rythme, et que l’augmentation graduelle de la difficulté leur donne un sentiment d’accomplissement et de maitrise. Les participants aiment aussi utiliser la technologie et jouer à des jeux pour effectuer les exercices; cependant, pour certaines personnes, il est difficile d’avoir accès à un ordinateur et à une connexion internet de qualité. Enfin, des personnes vivant avec un TSS voient plusieurs bienfaits sur le plan social à la thérapie de groupe par remédiation cognitive, alors que d’autres trouvaient le contexte de groupe peu propice à leur apprentissage, surtout s’il s’agit d’un milieu qui n’est pas encourageant ou bienveillant. Une étude décrit les expériences des aidants, et une autre, l’expérience des cliniciens. Les aidants et les cliniciens des deux études reconnaissent l’importance de bien choisir le type d’exercices cognitifs et la structure des séances en fonction des besoins de la personne. En outre, les aidants aiment recevoir davantage d’exemples de stratégies concrètes qu’ils peuvent employer pour aider leur proche à appliquer des aptitudes cognitives au quotidien.

La réserve de débit fractionnaire dérivée de la tomodensitométrie dans le diagnostic de la coronaropathie

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Question(s)

  1. Quelle est l'exactitude diagnostique de l'analyse de la réserve de débit fractionnaire dérivée de la tomodensitométrie dans le diagnostic de la coronaropathie en cas de douleur thoracique stable?
  2. Quelle est l'utilité clinique de l'analyse de la réserve de débit fractionnaire dérivée de la tomodensitométrie dans le diagnostic de la coronaropathie en cas de douleur thoracique stable?
  3. Quel est le rapport cout/efficacité de l'analyse de la réserve de débit fractionnaire dérivée de la tomodensitométrie dans le diagnostic de la coronaropathie en cas de douleur thoracique stable?

Messages clés

La réserve de débit fractionnaire dérivée de la tomodensitométrie aurait une valeur prédictive de coronaropathie ou de sténose restreignant le débit chez l'adulte atteint de douleur thoracique stable meilleure que celle de l'angiographie coronarienne par tomodensitométrie seule, à la lumière des études pertinentes de deux revues systématiques. La réserve de débit fractionnaire dérivée de la tomodensitométrie est associée à une réduction de la nécessité de procéder à une angiographie coronarienne effractive et à la revascularisation chez l'adulte atteint de douleur thoracique à la lumière des études pertinentes d'une revue systématique. Aux États-Unis, il a été observé que la réserve de débit fractionnaire dérivée de la tomodensitométrie est l'option dominante (c.-à-d. qu'elle est moins chère et plus efficace) comparativement à l'épreuve d'effort dans l'évaluation de la douleur thoracique stable présentant un faible risque, à la lumière d'une étude du rapport cout/efficacité.

L’administration de médicament par inhalateur ou nébuliseur

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique comparative de l'administration de médicament par inhalateur-doseur et par nébuliseur?
  2. Quel est le rapport cout/efficacité comparatif de l'administration de médicament par inhalateur-doseur et par nébuliseur?
  3. Quelle est l'efficacité clinique comparative de l'administration de médicament par inhalateur à poudre sèche et par nébuliseur?
  4. Quel est le rapport cout/efficacité comparatif de l'administration de médicament par inhalateur à poudre sèche et par nébuliseur?
  5. Quelle est l'efficacité clinique comparative de l'administration de médicament par inhalateur à poudre sèche et par inhalateur-doseur?
  6. Quel est le rapport cout/efficacité comparatif de l'administration de médicament par inhalateur à poudre sèche et par inhalateur-doseur?
  7. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de l'usage d'inhalateur à poudre sèche, de nébuliseur ou d'inhalateur-doseur dans l'administration de médicament?

Messages clés

L'administration de médicament par inhalateur-doseur aux enfants ou aux adultes atteints d'asthme, ou aux adultes atteints de maladie pulmonaire obstructive chronique aux urgences ou aux soins intensifs pourrait être aussi efficace que l'administration par nébuliseur pour ce qui est des paramètres cliniques et de l'utilisation de ressources en soins de santé. Des données limitées sur les évènements indésirables ne révèlent aucune différence significative entre l'utilisation d'un inhalateur-doseur et d'un nébuliseur. Nous n'avons pas repéré de données probantes au sujet de l'efficacité clinique comparative des inhalateurs à poudre sèche, des nébuliseurs et des inhalateurs-doseurs. Nous n'avons pas trouvé de données probantes au sujet du rapport cout/efficacité comparatif de l'administration de médicament par inhalateur-doseur, par nébuliseur ou par inhalateur à poudre sèche. Nous n'avons pas recensé de lignes directrices fondées sur des données probantes offrant des recommandations qui comparent l'utilisation d'inhalateurs-doseurs, d'inhalateur à poudre sèche ou de nébuliseurs dans l'administration de médicament.

La thromboprophylaxie pharmacologique chez le patient cancéreux

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Question(s)

  1. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de la thromboprophylaxie pharmacologique prolongée dans la prise en charge de la thrombose associée au cancer?

Messages clés

Nous avons répertorié six ensembles de lignes directrices fondées sur des données probantes portant sur la thromboprophylaxie pharmacologique prolongée (six mois ou plus) dans la prise en charge de la thrombose associée au cancer. Les lignes directrices ont une méthodologie rigoureuse, reposent sur une recherche systématique des données probantes et sont rédigées de façon claire. Cinq ensembles de lignes directrices recommandent l'anticoagulothérapie durant six mois ou plus chez les patients atteints de cancer actif subissant une thromboembolie veineuse (TEV) pour prévenir la récurrence de la TEV. Cependant, les recommandations sont faibles et reposent sur des données probantes de faible qualité ou sur un consensus d'experts. Deux ensembles de lignes directrices recommandent le traitement de longue durée (six mois ou plus) par une héparine de faible poids moléculaire ou un anticoagulant oral direct chez les patients cancéreux. Ces recommandations reposent sur des données probantes de qualité faible à élevée. Deux ensembles de lignes directrices recommandent fortement le recours aux anticoagulants oraux directs chez les patients atteints de cancer autres que les cancers touchant le tractus gastro-intestinal ou l'appareil génito-urinaire. Ces recommandations reposent sur des données probantes de qualité élevée. Nous n'avons pas trouvé de lignes directrices portant sur la thrombose artérielle ou la coagulation intravasculaire disséminée chronique associées au cancer.

Le traitement à usage unique par pression négative des plaies chroniques

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique du traitement par pression négative, à usage unique ou jetable, dans la prise en charge des plaies chroniques?
  2. Quel est le rapport cout/efficacité du traitement par pression négative, à usage unique ou jetable, dans la prise en charge des plaies chroniques?
  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours au traitement par pression négative, à usage unique ou jetable, dans la prise en charge des plaies chroniques?

Messages clés

Des données limitées sur l'efficacité clinique indiquent que le traitement à usage unique des plaies par pression négative pourrait réduire la fréquence de changement du pansement, comparativement aux soins des plaies usuels (données probantes d'un essai à un seul groupe). Nous n'avons pas repéré de données cliniques décrivant l'incidence du traitement par pression négative des plaies, à usage unique ou jetable, sur la capacité fonctionnelle, la douleur, la mortalité, la durée d'hospitalisation et la qualité de vie, de même que l'innocuité de ce traitement. On ignore si le traitement par pression négative, à usage unique ou jetable, est rentable dans la prise en charge des plaies chroniques (aucune étude pertinente n'a été relevée). Un ensemble de lignes directrices formule des recommandations ayant trait au traitement par pression négative, à usage unique, dans la prise en charge des plaies chroniques. Cependant, il n'y a pas de lien sans équivoque vers un examen rigoureux des données probantes indiqué par les concepteurs des lignes directrices.

Le pembrolizumab dans le traitement de l’adénocarcinome du grêle ou de l’adénocarcinome appendiculaire avec instabilité microsatellitaire élevée ou déficience du système de réparation des mésappariements

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique du pembrolizumab en monothérapie dans le traitement de l'adénocarcinome du grêle ou de l'adénocarcinome appendiculaire avec instabilité microsatellitaire (IMS) élevée et déficience du système de réparation des mésappariements (SRM)?
  2. Quel est le rapport cout/efficacité du pembrolizumab en monothérapie dans le traitement de l'adénocarcinome du grêle ou de l'adénocarcinome appendiculaire avec IMS élevée ou déficience du SRM?
  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours au pembrolizumab dans le traitement de l'adénocarcinome du grêle ou de l'adénocarcinome appendiculaire avec IMS élevée ou déficience du SRM?

Messages clés

Le pembrolizumab pourrait être bénéfique et maitriser la maladie chez certains patients adultes atteints d'adénocarcinome du grêle avec instabilité microsatellitaire (IMS) élevée ou déficience du système de réparation des mésappariements (SRM), plusieurs patients ayant obtenu une réponse partielle ou complète après le traitement. Ces constatations reposent sur deux études à un seul groupe (sans comparateur) portant chacune sur moins de 20 patients, ce qui en limite le degré de certitude. Le bénéfice à long terme du pembrolizumab n'est pas clair, comme certains critères d'évaluation (p. ex. la survie sans progression et la survie globale) n'étaient pas atteints au moment de l'analyse des données. On ignore l'innocuité du pembrolizumab chez les patients atteints d'adénocarcinome du grêle avec IMS élevée ou déficience du SMR (aucunes données probantes repérées chez cette population). Nous n'avons pas trouvé de données probantes portant sur l'efficacité clinique du pembrolizumab en monothérapie dans le traitement de l'adénocarcinome du grêle avec IMS élevée ou déficience du SRM. Nous n'avons pas non plus trouvé de données probantes portant sur le rapport cout/efficacité du pembrolizumab en monothérapie dans le traitement de l'adénocarcinome du grêle ou de l'adénocarcinome appendiculaire avec IMS élevée ou déficience du SRM. Nous n'avons pas trouvé de lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours au pembrolizumab en monothérapie dans le traitement de l'adénocarcinome appendiculaire avec IMS élevée ou déficience du SRM. Nous avons repéré un ensemble de lignes directrices recommandant d'envisager le pembrolizumab dans le traitement initial ou ultérieur de l'adénocarcinome du grêle avancé ou métastatique avec IMS élevée ou déficience du SRM.

Le bain de bouche à la chlorhexidine chez l’adulte en phase critique

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique de l'utilisation régulière de bains de bouche à la chlorhexidine chez l'adulte intubé ou en phase critique sous ventilateur?
  2. Quel est le rapport cout/efficacité de l'utilisation régulière de bains de bouche à la chlorhexidine chez l'adulte intubé ou en phase critique sous ventilateur?
  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet des médicaments d'hygiène buccale d'utilisation régulière chez l'adulte intubé ou en phase critique sous ventilateur dans la prévention de la pneumonie sous ventilation?

Messages clés

Nous avons repéré trois revues systématiques et deux essais cliniques randomisés portant sur l'efficacité clinique des bains de bouche à la chlorhexidine chez l'adulte en phase critique sous ventilation mécanique. Les données probantes sont de qualité limitée et comportent des limites méthodologiques. La chlorhexidine est associée à un risque significativement supérieur de pneumonie sous ventilation comparativement à l'eau ozonisée et au Nanosil. Comparativement au bicarbonate, elle est associée à un risque significativement inférieur. Il n'y a pas de différence significative quant à ce risque entre la chlorhexidine et d'autres agents comme le permanganate de potassium, le peroxyde d'hydrogène ou le siwak. Il n'y a pas de différence significative entre la chlorhexidine et les autres médicaments d'hygiène buccale employés quant au risque de décès. Un ensemble de lignes directrices fondées sur des données probantes visant les personnes ayant besoin d'aide pour l'hygiène buccale recommande un protocole de soins de la bouche à plusieurs éléments. Il ne formule toutefois pas de recommandation sur l'utilisation de différents agents dans la prévention de la pneumonie sous ventilation en raison d'un manque de données probantes. On déplore une insuffisance de données probantes sur l'innocuité ou le rapport cout/efficacité des bains de bouche à la chlorhexidine chez l'adulte en phase critique sous ventilation mécanique.

Les programmes de soutien par des pairs et la santé mentale chez les jeunes

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L’Agence des médicaments du Canada a évalué l’efficacité clinique et l’innocuité des programmes officiels de soutien par des pairs en santé mentale chez les jeunes dans le but d’appuyer la prise de décisions concernant l’adoption, la mise en œuvre et l’évaluation de ce type de programmes. De plus, l’Agence des médicaments du Canada a cerné et décrit les méthodes, existantes et recommandées, d’évaluation de ces programmes officiels, notamment des évaluations réalisées au Canada et ailleurs, ainsi que produit une synthèse des résultats tirés d’évaluations réalisées au pays.