Inventaire des registres de maladies rares en contexte canadien

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Au Canada, il n’y a pas actuellement d’inventaire centralisé regroupant tous les registres de maladies rares. Pour combler cette lacune, nous avons dressé un inventaire des registres de maladies rares; l’inventaire en compte 66 au Canada et 82 ailleurs qui comprennent des personnes atteintes vivant au Canada. Cet inventaire regroupe les registres pouvant contribuer à la production de preuves du contexte réel en réponse à des questions circonscrites (p. ex. évolution naturelle d’une maladie, évaluation d’un traitement après sa mise en marché).

La désignation « autre niveau de soins » au Canada

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Au Canada, le terme « autre niveau de soins » (ANS) désigne la portion d’un séjour à l’hôpital pendant laquelle une personne occupe un lit dans un établissement (p. ex. en soins actifs), alors qu’elle n’a pas besoin du niveau de ressources ou de services qui y sont habituellement prodigués. (Ce concept est également appelé niveau de soins alternatif, ou NSA.)

L’utilisation de traitements oncologiques en contexte de cancer du poumon non à petites cellules avancé présentant une mutation conductrice

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Récemment, des progrès dans le traitement du cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) ont donné lieu à des thérapies ciblées pour les tumeurs présentant des mutations oncogènes particulière, qui représentent des solutions de rechange à la chimiothérapie classique. Cependant, on ignore si les personnes atteintes d’un CPNPC avancé ayant déjà reçu une thérapie ciblée et une chimiothérapie pourraient bénéficier d’un traitement par inhibiteurs de points de contrôle immunitaire.

L’icatibant – Comité consultatif sur la mise en œuvre

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L’Agence des médicaments du Canada réunit un comité consultatif sur la mise en œuvre dans l’objectif de formuler des conseils à l’intention des régimes d’assurance médicaments quant aux critères de remboursement de l’icatibant dans le domaine thérapeutique de l’angiœdème héréditaire sans dysfonctionnement en inhibiteur de la C1-estérase, appelé angiœdème héréditaire de type III.

L’utilisation appropriée des antipsychotiques en soins de longue durée

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On utilise parfois des antipsychotiques pour traiter les symptômes psychologiques et comportementaux de la démence (p. ex. comportements réactifs comme l’agression, l’anxiété ou l’agitation) chez les personnes vivant en centre de soins de longue durée (SLD). Bien que cette pratique soit raisonnable dans certains cas, on s’inquiète que des antipsychotiques soient parfois prescrits alors qu’ils ne sont pas indiqués ou que les effets néfastes l’emportent sur les avantages potentiels.

Revue des lignes directrices sur la clonidine dans différentes indications

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Question(s)

  1. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours à la clonidine chez l'adulte atteint d'hypertension?
  2. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours à la clonidine chez l'adulte atteint de troubles de l'usage de substances (p. ex. opioïdes, benzodiazépines, alcool)?
  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours à la clonidine pour maitriser des bouffées de chaleur chez l'adulte en ménopause?
  4. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours à la clonidine chez l'adulte atteint du syndrome des jambes sans repos?
  5. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours à la clonidine dans la prévention des migraines chez l'adulte?
  6. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours à la clonidine chez l'adulte atteint de TDAH?
  7. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours à la clonidine chez l'adulte atteint du syndrome de Gilles de la Tourette?

Messages clés

Quelle est la situation?

  • La clonidine est un antihypertenseur qui a été utilisé dans divers contextes, notamment l'hypertension, les troubles de l'usage de substances, la ménopause, le syndrome des jambes sans repos, les migraines, le trouble de déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH) et le syndrome de Gilles de la Tourette. Le rôle de la clonidine dans le traitement de ces affections n'est pas clair.

Qu'avons-nous fait?

  • Nous avons cherché et résumé des recommandations tirées de lignes directrices fondées sur des données probantes afin d'éclairer les décisions au sujet du recours à la clonidine dans divers contextes.
  • Nous avons interrogé des ressources clés, y compris des bases de données de références de revues, et avons effectué une recherche ciblée sur Internet pour trouver des données probantes pertinentes publiées depuis 2014. Une personne examinatrice a passé en revue les articles en fonction de critères d'inclusion prédéfinis, a effectué une évaluation critique des lignes directrices retenues et a rédigé un résumé narratif des résultats.

Qu'avons-nous trouvé?

  • Nous avons relevé 12 lignes directrices fondées sur des données probantes contenant des recommandations sur l'utilisation de la clonidine. Il s'agit d'un ensemble de lignes directrices sur l'hypertension, quatre sur les troubles de l'usage de substances, quatre sur la ménopause, deux sur le syndrome des jambes sans repos et un sur le syndrome de Gilles de la Tourette. Nous n'avons pas trouvé de lignes directrices fondées sur des données probantes formulant des recommandations sur le recours à la clonidine dans le traitement du TDAH ou dans la prophylaxie de la migraine.
  • Les lignes directrices incluses recommandent le recours à la clonidine en contexte d'hypertension gravidique et de syndrome de Gilles de la Tourette, ainsi que dans la prise en charge du sevrage des opioïdes et de l'alcool.
  • Les lignes directrices incluses recommandent le recours à la clonidine en contexte d'hypertension gravidique et de syndrome de Gilles de la Tourette, ainsi que dans la prise en charge du sevrage des opioïdes et de l'alcool. Les lignes directrices concernant la ménopause sont partagées : deux déconseillent la clonidine et deux la recommandent pour traiter les symptômes vasomoteurs (c.-à-d. les bouffées de chaleur) associés à la ménopause.
  • Un ensemble de lignes directrices déconseille le recours à la clonidine dans le traitement du syndrome des jambes sans repos chez les personnes enceintes ou qui allaitent, et un autre indique que les données probantes sont insuffisantes pour conseiller ou déconseiller la clonidine dans le traitement de ce syndrome.

Qu'est-ce que ça signifie?

  • La clonidine est recommandée pour certaines affections, mais pas pour d'autres. Étant donné les recommandations contradictoires concernant les bouffées de chaleur à la ménopause, les décideurs pourraient prendre en compte d'autres facteurs tels que les préférences des gens et la disponibilité d'autres options thérapeutiques.
  • Les lacunes relevées dans ce rapport pourraient être comblées par d'éventuelles lignes directrices fondées sur des données probantes formulant des recommandations sur le recours à la clonidine dans la prévention des migraines, le traitement du TDAH et le traitement de l'hypertension dans la population générale.

La reprise du traitement par les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire

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Messages clés

Nous n'avons pas trouvé de données probantes concernant l'efficacité clinique ou l'innocuité d'une deuxième reprise de traitement (donc un troisième traitement) par le pembrolizumab dans la prise en charge du cancer du poumon non à petites cellules, du lymphome de Hodgkin classique et du mélanome avancé.

Nous n'avons pas non plus trouvé de données probantes concernant l'efficacité clinique ou l'innocuité d'une deuxième reprise de traitement par le cémiplimab dans la prise en charge du carcinome épidermoïde. 

Enfin, nous n'avons pas recensé de lignes directrices fondées sur des données probantes concernant la deuxième reprise de traitement par les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire dans la prise en charge du cancer du poumon non à petites cellules, du lymphome de Hodgkin classique, du mélanome avancé et du carcinome épidermoïde cutané.