Le syndrome post-COVID-19 : résumé des lignes directrices

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Le syndrome post-COVID-19, aussi appelé COVID-19 de longue durée, se caractérise par l’apparition ou la persistance de symptômes après l’infection initiale par le SRAS-CoV-2. L’Agence des médicaments du Canada utilise la définition de l’OMS, selon laquelle on parle de COVID-19 de longue durée en présence de symptômes plus de 12 semaines après l’infection initiale. Les personnes atteintes présentent divers symptômes, notamment la fatigue, l’essoufflement, les douleurs musculaires ainsi que des problèmes de cognition et de santé mentale.

Les antipsychotiques de deuxième génération injectables : efficacité clinique

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique comparative des antipsychotiques de deuxième génération injectables et des antipsychotiques de première génération injectables
  2. Quelle est l'efficacité clinique comparative des antipsychotiques de deuxième génération injectables et des antipsychotiques de deuxième génération à administration orale?

Messages clés

Les données probantes présentées dans ce rapport sont limitées, étant donné que l'information statistique n'est pas déclarée de façon adéquate dans les études retenues.

Lorsque l'on compare les injections de palmitate de palipéridone, un antipsychotique de deuxième génération, aux injections de décanoate d'halopéridol, un antipsychotique de première génération, on constate peu ou pas de différence dans l'efficacité du traitement ou les évènements indésirables.

Lorsque l'on compare les injections de palmitate de palipéridone (deuxième génération) aux injections de décanoate d'halopéridol et de décanoate de fluphénazine (première génération) administrées en concomitance, on trouve peu ou pas de différence quant aux abandons du traitement.

Les taux d'hospitalisation semblent plus élevés chez les patients ayant reçu des injections de décanoate d'halopéridol que chez ceux recevant des injections d'agents de deuxième génération, soit la rispéridone ou l'aripiprazole; on note toutefois peu ou pas de différence entre les injections de rispéridone et les injections de décanoate d'halopéridol et de décanoate de fluphénazine administrées en concomitance.

On constate peu ou pas de différence entre les injections de rispéridone et la prise orale d'antipsychotiques de deuxième génération (quel que soit l'agent), entre les injections d'olanzapine (deuxième génération) et la prise orale d'olanzapine, ou entre les injections d'aripiprazole et la prise orale d'aripiprazole pour ce qui est des patients cessant le traitement. En outre, on note peu ou pas de différence entre les patients recevant des injections d'aripiprazole et ceux recevant le même médicament par voie orale pour ce qui est des évènements indésirables.

Certaines études observent une différence entre les injections d'agents de deuxième génération et la prise orale d'agents de deuxième génération pour ce qui est des rechutes, alors que d'autres études trouvent peu ou pas de différence.

Les patients recevant des injections d'olanzapine pourraient séjourner moins de jours à l'hôpital que ceux recevant le même médicament par voie orale.

Le traitement de la thrombopénie immune chez l’enfant : rapport cout/efficacité

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Question(s)

  1. Quel est le rapport cout/efficacité du dapsone dans le traitement de la thrombopénie immune (TPI) chez l’enfant?
  2. Quel est le rapport cout/efficacité du rituximab dans le traitement de la TPI chez l’enfant?
  3. Quel est le rapport cout/efficacité des agonistes des récepteurs de la thrombopoïétine dans le traitement de la TPI chez l’enfant?

Messages clés

Des données probantes limitées issues d’une analyse couts/conséquences montrent que l’eltrombopag est l’agoniste des récepteurs de la thrombopoïétine à privilégier plutôt que le romiplostim (moins couteux et plus efficace) dans le traitement de la thrombopénie immune chronique chez l’enfant. Aucune étude cout/efficacité du dapsone ou du rituximab n’a été relevée.

La prise en charge thérapeutique du VIH en milieu de soins primaires

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En 2018, on comptait au Canada près de 62 000 personnes vivant avec le VIH. Maintenant que les thérapies antirétrovirales (TAR) sont accessibles, faciles à administrer et à surveiller, et efficaces, le VIH est devenu une affection chronique plutôt qu’une affection aigüe comme autrefois. En effet, de nos jours, la plupart des personnes vivant avec le VIH atteignent un âge près de l’espérance de vie.

Les modèles en étoile dans la prise en charge de la douleur chronique

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La douleur chronique est une douleur qui persiste pendant plus de trois mois; environ 19 % des adultes au Canada en sont touchés. En 2021, l’Agence des médicaments du Canada a réalisé une analyse de l’environnement intitulée Les modèles de prise en charge de la douleur chronique. Un des modèles décrits était le modèle en étoile.

Ce projet vise à répondre aux questions suivantes :

Les traitements médicamenteux contre la COVID-19

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Ce rapport recense et résume les orientations publiées par les provinces et territoires canadiens contenant des recommandations sur les traitements médicamenteux qui devraient (ou ne devraient pas) être utilisés pour traiter la COVID-19 selon la gravité de la maladie (patient en phase critique, forme modérée à grave, forme légère). Un total de 40 publications de divers gouvernements sont incluses.

La gestion des listes de médicaments assurés – les produits biologiques contre le psoriasis en plaques

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Il faut des stratégies de gestion des listes de médicaments assurés pour les produits biologiques à la perte de l’exclusivité (protection des données ou échéance du brevet). En effet, il est essentiel de gérer les dépenses, dans le contexte où soit il n’y a pas de biosimilaire, soit il y a des retards dans le développement et l’autorisation de mise en marché. Plusieurs produits biologiques d’ancienne génération contre le psoriasis en plaques n’ont plus d’exclusivité, mais représentent une portion importante des dépenses.

Facteurs facilitant la télésurveillance des maladies cardiaques : les enseignements de la pandémie de COVID-19

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Messages clés

  • Pendant la pandémie de COVID-19, le virage des soins virtuels s’est rapidement imposé au système de santé canadien. Par exemple, comme les personnes atteintes de maladies cardiaques sont exposées à un risque élevé d’évolution défavorable de la COVID-19, on reconnait que chez bon nombre d’entre elles, la télésurveillance est une méthode des plus sures de prestation des soins.

La thrombolyse systémique et le traitement endovasculaire dans la prise en charge de l’accident vasculaire cérébral ischémique aigu avec occlusion d’un gros vaisseau

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Question(s)

Quelle est l’efficacité clinique de la thrombolyse systémique en combinaison avec le traitement endovasculaire comparativement au traitement endovasculaire seul dans la prise en charge de l’accident vasculaire cérébral ischémique aigu avec occlusion d’un gros vaisseau?

Messages clés

Les données probantes sont partagées. D’une part, les données probantes de qualité supérieure laissent entendre qu’il n’y a pas de différence entre le traitement par l’altéplase suivi du traitement endovasculaire et le traitement endovasculaire seul de l’accident vasculaire cérébral ischémique aigu avec occlusion d’un gros vaisseau, quant aux résultats relatifs à l’innocuité et à l’efficacité. D’autre part, les données probantes de qualité inférieure montrent une différence entre les traitements quant à certains résultats.

Evusheld (tixagévimab et cilgavimab) dans la prophylaxie préexposition de la COVID-19 chez l’adulte et l’adolescent (12 ans et plus, poids d’au moins 40 kg)

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Le tixagévimab et le cilgavimab (Evusheld) sont une combinaison d’anticorps monoclonaux à action prolongée qui s’administre par voie intramusculaire aux fins de prophylaxie préexposition de la COVID-19. Le produit s’adresse aux personnes vulnérables à une infection par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) qui n’ont pas eu d’exposition récente connue à une personne infectée.